mardi 2 août 2011

Dérèglement climatique : les scientifiques du CERN "bâillonnés"

* Du jamais vu. Le big boss du CERN a interdit à ses équipes de tirer des conclusions scientifiques d'une expérience chargée de déterminer le rôle des rayons cosmiques dans la formation des nuages, et donc... du réchauffement climatique. Au CERN, le climat se refroidit...

Le CERN mène actuellement, depuis 2009, une expérience dénommée CLOUD ("Cosmics Leaving Outdoor Droplets"). Une étude chargée de déterminer le rôle des rayons cosmiques dans la formation des nuages. Une publication était (très) attendue pour cet été. Mais le taulier du CERN, Rolf-Dieter Heuer, a interdit à ses équipes de publier leurs conclusions. Ça jette un froid...

CLOUD se base sur les hypothèses du physicien danois Henrik Svensmark, qui soupçonne les rayons cosmiques de constituer des "germes" permettant la formation de gouttelettes en suspension, et donc, des nuages. Une petite modification de la surface nuageuse engendrant d'importantes variations du rayonnement solaire au sol, la température globale de la terre pourrait dès lors être affectée par les fluctuations de l'intensité de ces rayons cosmiques.

Pour simplifier à l'extrême la vision de Svensmark, les nuages ne seraient pas le résultat du climat terrestre, c'est le climat qui serait en réalité le résultat des variations de la couverture nuageuse, et donc de l'intensité des rayons cosmiques, qui dépend de la force des champs magnétiques solaire et terrestre. Rien à voir avec l'activité humaine, donc... Problème : cette hypothèse n'a jamais été prise en compte par la communauté scientifiques (Le GIEC notamment, qui fait la pluie et le beau temps sur les décisions internationales relatives au climat).

Des scientifiques la tête dans les nuages...

"Les résultats [de CLOUD] seront publiés d'ici peu. J'ai demandé à mes équipes de présenter les résultats de façon claire, mais de ne pas les interpréter. Ils seraient immédiatement jetés dans l'arène du débat hautement politique sur le changement climatique" a affirmé au Welt Online le Directeur Général du CERN. Ce qui amène plusieurs conclusions, évoquées par Nigel Calder, un journaliste scientifique renommé :

- Si le CERN a aussi peur de l'impact politique de ses résultats, c'est qu'ils vont certainement dans le sens de la théorie de Svensmark, ce qui ferait planer quelques nuages sur l'antienne scientifique du rôle de l'activité humaine dans le réchauffement climatique global.

- Le CERN a rejoint la longue liste d'instituts scientifiques "politiquement corrects" (faudrait-il plutôt dire "climatologiquement correct" ?). En clair, les scientifiques sont d'accord pour entrer dans l'"arène" politique... dès lors que leurs résultats vont dans le sens des théories dominantes. De fait, le CERN a cessé d'être un institut véritablement scientifique.

- Et, accessoirement, la publication attendue risque d'être assez... ennuyeuse.

Un petit graphe, pour la route, publié par The Register à partir des données de Svensmark : la première courbe représente les variations de température dans l'hémisphère nord (selon les différentes méthodes d'évaluation), la seconde retrace l'évolution de l'intensité des rayons cosmiques (selon les différentes méthodes d'évaluation). Le tout ramené à l'échelle du temps.

corrélation rayons cosmiques changement climatique

Source:

Merci Rémy...

2 commentaires:

  1. Je trouve qu'il a en partie raison, que l'article est tournée de manière tendancieuse, exagérée, trop partisane. Il faut faire la différence entre l'étude des données objectives et leur interprétation, qui est source de subjectivité. Je dis pas qu'il ne faut pas être subjectif, ça fait aussi avancer d'interpréter, mais ce n'est pas une nécessité, et malvenu quand on tire des conclusions qui ne sont en rien La vérité.

    En l'occurence, le climat est le résultat de tout un tas d'interactions. Conclure sur cette étude que l'activité humaine n'a rien à voir, ce serait du sophisme, et puis faux. Il a déjà été prouvé que l'activité des avions avaient un impact mesurable sur les écarts de température, etc. Conclure que l'impact des rayons est largement supérieur, pourquoi pas ! qu'en comparaison, l'activité humaine, est négligeable, pourquoi pas ! Pour autant, cela ne doit pas déresponsabiliser l'homme, vis à vis de l'impact qu'il a sur le climat, et surtout l'environnement qu'il pollue.

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  2. Les plus baux coups de soleil que j'ai attrapés :en Angleterre par temps gris lol
    Il y a evidemment une interaction entre rayonnement cosmique sur la formation nuageuse activité humaine et evaporation
    mais je dois probablement avoir un trou dans ma couche d'Ozone lol

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