samedi 17 septembre 2011

"Oussama est vivant"!, s'écrie l'accusé.

L'auteur de la tentative d'attentat le jour de Noël 2009, a multiplié les provocations au premier jour de l'audience de sélection des jurés avant son procès.

«Oussama est vivant!», s'est écrié un Nigérian accusé d'un attentat raté dans un avion en 2009 avec des explosifs cachés dans son slip, au premier jour de l'audience de sélection des jurés pour son procès à Detroit (nord).

Lors de cette audience, la juge Nancy Edmunds a par ailleurs rejeté une série de requêtes déposées par Umar Farouk Abdulmutallab, qui se défend sans avocat mais qui est assisté d'un conseillé désigné par la juge, selon les minutes de l'audience.

Ces requêtes avaient pour objet de reporter le début procès prévu pour le 11 octobre.

Agé de 24 ans, Umar Farouk Abdulmutallab, qui s'était montré calme et respectueux lors de plusieurs audiences préliminaires, a multiplié mercredi les provocations, rapporte le Detroit Free Press.

Il considérait Ben Laden comme un «héros»

«Oussama est vivant!», «Jihad!», s'est par exemple écrié le jeune homme, qui se réclame d'Al-Qaïda et qu'Oussama Ben Laden avait qualifié de «héros» dans une vidéo.

Il a également mis les pieds sur sa table, s'est plaint des vêtements fournis par l'administration pénitentiaire, il a refusé de se lever lors de l'entrée du juge, rapporte ce journal.

Mercredi débutait les audiences pour la sélection des jurés --qui aura lieu le 4 octobre-- pour son procès.

Le jeune Nigérian avait été maîtrisé par quelques-uns des 279 passagers de l'avion reliant Amsterdam à Detroit alors qu'il tentait de le faire exploser. Il avait été arrêté à sa descente d'avion. Il risque la prison à vie s'il est reconnu coupable.

L'attentat raté avait suscité des interrogations sur les services de renseignements américains: le père d'Umar Farouk Abdulmutallab, un banquier nigérian, avait lui-même averti la CIA de la radicalisation de son fils.

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