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Un comité d'experts américains a recommandé mardi la vaccination des jeunes garçons contre les papillomavirus humains (HPV) transmis sexuellement et responsables de maladies vénériennes, dont des cancers.
Ces recommandations issues d'un comité consultatif doivent encore être approuvées par les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) qui généralement les entérinent.
Ce comité recommande de vacciner tous les garçons à partir de onze ou douze ans avec trois doses du vaccin HPV4, indique un communiqué des CDC.
Cette vaccination, déjà approuvée pour les jeunes filles par les CDC, permettra de protéger les garçons contre certaines infections transmises sexuellement ainsi que contre certains cancers.
Étendre la vaccination contre les HPV aux garçons offrirait également une protection indirecte pour les femmes en réduisant la transmission des HPV notamment responsables des cancers du col de l'utérus.
Les CDC recommandent déjà une vaccination routinière des jeunes filles à partir de onze ou douze ans.
Le comité devait aussi faire une recommandation de l'âge maximum auquel une telle vaccination pourrait encore être faite chez les jeunes hommes. Comme pour les filles la vaccination est recommandée jeune avant qu'ils ne deviennent sexuellement actifs.
Il existe deux vaccins contre les HPV qui tous deux protègent contre les deux principaux types de ces virus responsables de cancer.
Selon les CDC, ces deux variantes du papillomavirus sont responsables chaque année aux États-Unis de 15 000 cancers chez les femmes et de 7000 chez les hommes.
Si les CDC entérinent, comme cela est probable, d'étendre la vaccination contre les HPV aux garçons préadolescents, on peut s'attendre à ce que cela suscite de nouveau la fureur parmi les parents américains conservateurs.
Ces derniers affirment qu'une telle campagne de vaccination risque d'encourager des comportements sexuels débridés chez les jeunes adolescents.
La vaccination contre les HPV pour les jeunes filles est devenue un sujet dans la campagne présidentielle américaine alors que plusieurs candidats à l'investiture républicaine se sont prononcés contre le fait de rendre ce vaccin obligatoire.
La très conservatrice Michele Bachmann a même affirmé sans aucun fondement que ce vaccin était «responsable de retard mental» chez certains sujets. Elle est ensuite revenue sur ses propos.
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