lundi 20 août 2012

Iran-Israël : la tension monte d'un cran


* Au-delà de la propagande se situe des menaces de guerre qu'il est permis de considérer avec sérieux puisque si une attaque d'Israël et Compagnie devait être déclenchée, les conséquences directes et indirectes auraient un impact majeur sur le quotidien de millions de personnes: mortalité de civils, montée fulgurante du prix du pétrole, augmentation simultanée des prix à la consommation, crash potentiel de l'économie mondiale, ...

Le président iranien a affirmé que la "tumeur cancéreuse" d'Israël allait disparaître.

Il a une nouvelle fois mis de l'huile sur le feu. Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a affirmé vendredi que "le régime sioniste [était] une tumeur cancéreuse" qui allait disparaître. "Les pays de la région vont en finir prochainement avec la présence des usurpateurs sionistes sur la terre de Palestine", a-t-il lancé vendredi devant des manifestants réunis à l'université de Téhéran pour la prière collective.

Les Occidentaux "disent qu'ils veulent un nouveau Proche-Orient, nous voulons aussi un nouveau Proche-Orient, mais dans le nôtre, il n'y aura plus de trace des sionistes", a renchéri le dirigeant iranien. Ses propos ont été condamnés, notamment par Washington et Paris.

Une attaque durerait 30 jours

La tension ne cesse de monter ces dernières semaines entre l'Iran et Israël. Mercredi, c'est le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, qui avait déjà affirmé qu'Israël, "excroissance sioniste artificielle", allait disparaître.

Côté israélien, les médias se sont fait l'écho d'informations selon lesquelles une action militaire contre le programme nucléaire iranien serait imminente. Matan Vilnaï, le ministre israélien de la Défense civile, a notamment évoqué le sujet dans un entretien au quotidien Maariv, rapporte Le Figaro. Il assure qu'une attaque d'Israël sur l'Iran durerait trente jours et se déroulerait sur plusieurs fronts.

Tensions entre Peres et Netanyahu

Les dirigeants de l'Etat juif souhaiteraient, selon la presse israélienne, lancer l'offensive avant l'élection présidentielle américaine, prévue en novembre. Tranchant avec la position du Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président Shimon Peres a provoqué une polémique dans le pays jeudi, en déclarant que l'Etat hébreu ne pouvait pas attaquer l'Iran sans les Etats-Unis.

En attendant, la population israélienne se prépare à une éventuelle attaque, notamment grâce à une nouvelle méthode prévention : l'armée teste en effet ces jours-ci un système d'alerte de la population par SMS en cas d'attaques de missiles.

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1 commentaire:

  1. Les mollahs iraniens au moins en ont dans leur froc.
    Cette guerre sera l'apothéose finale décrite dans toutes les traditions eschatologiques et scellera définitivement l'ère des poissons avec le retour du Christ Roi.

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