vendredi 17 août 2012

Les USA étudient un scénario catastrophe sur les armes syriennes

* Si la chute de Bachar al Assad il y a!  Disons que de 50 000 à 60 000 soldats dans le secteur pour "sécuriser les lieux" pourrait offrir l'opportunité d'un positionnement militaire stratégique...


WASHINGTON (Reuters) - Les Etats-Unis et leurs alliés discutent d'un scénario catastrophe qui pourrait aboutir à l'envoi de dizaines de milliers de militaires en Syrie afin d'y sécuriser les sites d'armes chimiques et biologiques après la chute du régime de Bachar al Assad, a-t-on appris jeudi auprès de responsables américains et diplomatiques.

Ces discussions secrètes partent du postulat que les forces de sécurité du président Bachar al Assad se désagrégeraient et que ces sites se retrouveraient vulnérables aux pillages et qu'ils ne pourraient pas non plus être sécurisés ou détruits par de simples bombardements aériens, en raison des risques pour la santé et l'environnement.

S'exprimant sous le sceau de l'anonymat, un responsable américain a indiqué que les Etats-Unis n'avaient pour le moment pas prévu d'intervention armée en Syrie. "C'est, en réalité, un scénario catastrophe", a-t-il dit, ajoutant que les soldats américains joueraient sans doute un rôle dans une mission de ce genre.

Jusqu'ici, l'administration Obama a toujours refusé d'apporter aux insurgés une aide décisive au renversement de Bachar al Assad et le Pentagone a minimisé l'hypothèse de l'implantation d'une zone d'exclusion aérienne en Syrie.

Deux sources diplomatiques, toujours sous couvert d'anonymat, ont indiqué que si les pires craintes des responsables s'avéraient fondées, entre 50.000 et 60.000 soldats seraient nécessaires pour la seule sécurisation des sites d'armes chimiques et biologiques, sans compter les troupes en soutien, et que ce chiffre ne suffirait pas pour une mission de maintien de la paix.

STOCKS SOUS SURVEILLANCE

Aucun détail sur cette mission éventuelle, notamment son organisation et les pays y prenant part, n'est pour l'instant connu. Mais plusieurs alliés européens des Etats-Unis ont déjà fait savoir à Washington qu'ils n'y participeraient sans doute pas, disent les sources.

La Maison blanche n'a pas souhaité réagir sur un plan d'urgence en particulier. Son porte-parole, Tommy Vietor, a dit que si le gouvernement américain pensait les armes chimiques sous contrôle du gouvernement d'Assad, "au vu de l'escalade de la violence en Syrie et des attaques répétées du régime contre la population, (les Etats-Unis restent) très inquiets à propos de ces armes".

"Outre la surveillance de leurs stocks, nous consultons activement les voisins de la Syrie et nos amis de la communauté internationale pour souligner notre inquiétude commune à propos de la sécurité de ces armes, et de l'obligation qu'a le gouvernement syrien de les sécuriser", a-t-il encore déclaré.

Il n'existe aucun recensement complet de l'arsenal non-conventionnel que Damas a commencé à constituer en 1973, mais la présence de gaz sarin et "moutarde" est considérée comme une certitude par les spécialistes du régime.

Les Etats-Unis, Israël et les puissances occidentales ont déjà évoqué ensemble l'hypothèse funeste de voir atterrir les armes chimiques du régime syrien dans les mains de groupes d'activistes comme le Hezbollah pro-Iranien ou des djihadistes proches d'Al Qaïda.

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2 commentaires:

  1. Je crois que si vraiment ces armes chimiques existent ils sont déjà en possession des mauvaises personnes...

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  2. c'est qui les mauvaises personnes ? celles qui n'arrêtent pas de mentir et qui nous servent d'épouvantails démocratiques alors que ce sont des assassins ou les citoyens d'un pays qui n'a rien demandé et qui demande à vivre en paix, l'occident est devenue une fosse à merde, et les merdias en sont la vitrine...

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