lundi 18 mars 2013

Message de Benoit XVI le 1er janvier 2013 lors de la Journée mondiale de la paix: discours en faveur d'une religion mondiale et un écho au "Pacem in Terris" du Pape Jean XXIII qui jette les bases d'une gouvernance et d'une religion mondiale de paix....

Le discours du Pape Benoît XVI pour la Journée mondiale de la paix 2013 a été intitulée "Heureux les artisans de paix", et porte sur les fondements théologiques et pratiques pour promouvoir la justice et la paix dans le monde.  Ce message est une réflexion de grande portée sur la nécessité d'établir des relations justes entre les personnes et reconnaître que, en Dieu, nous sommes une seule famille humaine » de la paix.  Benoit XVI rappelle l'Encyclique du Pape Jean XXIII "Pacem in Terris", écrit il y a un demi-siècle, qui est un hymne à une gouvernance mondiale (par les Nations Unies) fondée sur la création d'une "communauté mondiale" et d'un "système économique mondial".

Voici quelques extraits de cet Enclyclique:

Les économies nationales se trouvent peu à peu tellement liées ensemble qu'elles finissent par constituer chacune une partie intégrante d'une unique économie mondiale. (130)

De nos jours, le bien commun universel pose des problèmes de dimensions mondiales. Ils ne peuvent être résolus que par une autorité publique dont le pouvoir, la constitution et les moyens d'action prennent eux aussi des dimensions mondiales et qui puisse exercer son action sur toute l'étendue de la terre. C'est donc l'ordre moral lui-même qui exige la constitution d'une autorité publique de compétence universelle. (137)

Cet organisme de caractère général, dont l'autorité vaille au plan mondial et qui possède les moyens efficaces pour promouvoir le bien universel, doit être constitué par un accord unanime et non pas imposé par la force. La raison en est que l'autorité en question doit pouvoir s'acquitter efficacement de sa fonction ; mais il faut aussi qu'elle soit impartiale envers tous, absolument étrangère à l'esprit de parti et attentive aux exigences objectives du bien commun universel. Si ce pouvoir supranational ou mondial était instauré de force par les nations plus puissantes, on pourrait craindre qu'il soit au service d'intérêts particuliers ou bien qu'il ne prenne le parti de telle ou telle nation ; ce qui compromettrait la valeur et l'efficacité de son action. (...). (138)

Nous n'ignorons pas que certains points de cette Déclaration [Déclaration universelle des droits de l'homme] ont soulevé des objections et fait l'objet de réserves justifiées. Cependant, Nous considérons cette Déclaration comme un pas vers l'établissement d'une organisation juridico-politique de la communauté mondiale (...). (144)

Un message contraire à l'Évangile est proclamé ici (170 et 171), annonce du "Prince de la paix" qui doit venir (Antéchrist + Faux Prophète), en disant que Jésus est venu apporter la paix alors que la paix du Christ ne peut subsister qu'avez ceux qui se soumettent à lui et qui obéissent au bien et aux commandements de Dieu.  Il s'agit donc de la proclamation d'une "fausse paix", d'une fausse unité mondiale, celle qui ne sert qu'à endormir les consciences, à séduire et préparer l'avènement d'un faux prince de paix, usurpateur de Jésus Christ.


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