BEYROUTH - Le président syrien Bachar al-Assad a reconnu
implicitement, dans une déclaration à une chaîne de télévision, avoir reçu de la
Russie des missiles S 300, des systèmes sophistiqués de défense anti-aérienne
qui inquiètent Israël.
Interrogé par Al-Manar, la télévision du Hezbollah, sur la livraison de ces
missiles sol-air promis par Moscou, M. Assad a répondu: «tous les accords passés
avec la Russie seront honorés et une partie l'a déjà été dernièrement».
L'intégralité de l'entrevue doit être diffusée jeudi soir.
Sur le terrain, les combats se poursuivent à Qousseir, une ville stratégique
située dans le centre-ouest du pays non loin de la frontière avec le Liban, où
l'armée et le puissant Hezbollah libanais se préparent à attaquer la dernière
poche rebelle.
L'opposition syrienne a lancé jeudi un appel «urgent» pour sauver «plus de 1
000 civils blessés» piégés dans la ville.
«La ville manque totalement de médecins, de personnel soignant et de kits
d'aide de première urgence», a indiqué dans un communiqué la Coalition de
l'opposition, demandant à la communauté internationale d'intervenir
«immédiatement» pour sauver les civils blessés et les transporter en lieu
sûr.
Mercredi, l'armée syrienne a indiqué qu'elle contrôlait l'aéroport de Dabaa à
quelques km de la ville. Les forces du régime, appuyées par des combattants du
Hezbollah chiite libanais, cherchent à reconquérir Qousseir dans un assaut
massif lancé le 19 mai.
«Nous pouvons désormais nous diriger vers le quartier nord de Qousseir», où
sont retranchés les insurgés, a déclaré un officier à Al-Manar.
Le contrôle de Qousseir est essentiel pour la rébellion, car cette ville se
trouve sur le principal point de passage des combattants et des armes en
provenance et en direction du Liban, mais aussi pour le pouvoir car la cité est
située sur la route reliant Damas au littoral, sa base arrière.
Contagion
La confirmation de la livraison des missiles S 300 par la Russie pourrait
encore faire monter la tension dans la région où une contagion du conflit syrien
est redoutée par les observateurs.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Riabkov avait justifié
mardi leur livraison prévue en estimant qu'ils visaient à dissuader toute
velléité d'intervention extérieure dans le conflit. Le Wall Street Journal (WSJ)
avait rapporté début mai que l'accord de vente des missiles remontait à
2010.
Ces missiles ultra-modernes peuvent détruire des avions ou des missiles
guidés, et selon le ministre israélien des affaires stratégiques, ils peuvent
atteindre des avions au-dessus du principal aéroport israélien.
Israël a affirmé jeudi qu'il ne voulait pas provoquer «d'escalade» militaire
avec la Syrie mais ne permettra pas le transfert d'armes «stratégiques»,
notamment au Hezbollah, sa bête noire.
«Depuis des années, la Syrie dispose d'armes stratégiques, le problème se
poserait si ces armes étaient susceptibles de tomber dans d'autres mains et
d'être utilisées contre nous. Dans ce cas nous devrions agir», a déclaré jeudi
le ministre de l'Eau et de l'Energie Sylvan Shalom.
Israël a mené début mai deux raids aériens sur des cibles militaires près de
Damas, disant vouloir empêcher un transfert d'armes au Hezbollah libanais.
Parallèlement, l'organisation d'une conférence de paix internationale en juin
à l'initiative de la Russie et des États-Unis sur le conflit qui déchire le pays
depuis mars 2011 semble être dans l'impasse.
La Russie a estimé que la levée par l'Union européenne de l'embargo sur les
livraisons d'armes aux insurgés posait «de sérieux obstacles» à cette réunion
baptisée «Genève-2».
De son côté, la Coalition de l'opposition a laborieusement pris position,
exigeant mercredi soir le départ du président Assad et de ses chefs militaires
pour y participer.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a accusé l'opposition syrienne
de poser des conditions «irréalisables».
«On a l'impression que la Coalition nationale et ses sponsors régionaux font
tout pour empêcher le début du processus politique et obtenir une intervention
militaire», a-t-il déclaré à la presse.
À Genève, le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a condamné l'intervention
de «combattants étrangers» aux côtés des forces armées syriennes à Qousseir, et
demandé une enquête de l'ONU sur les violences dans cette ville.
Les États-Unis ont «exigé» que le Hezbollah se retire «immédiatement» de
Syrie, en particulier de Qousseir.
http://french.ruvr.ru/2013_05_29/La-fibre-de-carbone-remplace-lacier-et-le-beton-arme-7920/
RépondreSupprimerhttp://french.ruvr.ru/2013_05_22/Des-armes-nouvelles-grace-a-la-modernisation-de-la-production/
Ezechiel 39...
Le missile s 300 est le net plus ultra moderne de tout les missiles cest une viritable arme de destruction massive.il est meme capable de detruire les avions les plus modernes et tout les portes- avions ultra cher americain.les russent ne reculerons pas....... marco
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