lundi 29 septembre 2014

Frappes en Irak et en Syrie: menaces de représailles

DAMAS - Le Front Al-Nosra, branche syrienne d'Al-Qaïda, a annoncé des représailles «dans le monde entier» contre les pays de la coalition anti-jihadiste menée par Washington, qui multiplie les frappes en Irak et en Syrie.

Les derniers raids aériens, effectués samedi par les États-Unis, la Jordanie, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, ont visé sept cibles en Syrie et trois en Irak, selon le commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom).

Dans une vidéo diffusée sur Internet, le Front Al-Nosra a qualifié les opérations de la coalition de «guerre contre l'islam» et a fustigé un «axe du mal» dirigé par «le pays des cow-boys».

«Ces États ont commis un acte horrible qui va les mettre sur la liste des cibles des forces jihadistes dans le monde entier», affirme dans la vidéo le porte-parole d'Al-Nosra, Abou Firas al-Souri. «Nous sommes engagés dans une longue guerre» qui «pourra durer des décennies», déclare-t-il.

Les États-Unis frappent depuis août en territoire irakien l'organisation État islamique (EI), qui s'est emparée de vastes territoires en Irak et en Syrie, a proclamé un califat, commis de nombreuses exactions dans les zones qu'elle contrôle et assassiné trois otages occidentaux.

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Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fustigé samedi à la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU à New York l'interventionnisme militaire américain dans le monde.

«Les interférences militaires sont devenues la norme, et ce malgré le résultat lamentable des opérations militaires menées par les États-Unis ces dernières années», a déclaré M. Lavrov, citant entre autres les interventions en Irak, en Libye et en Afghanistan.

Pour la Russie, qui soutient le président syrien Bachar al-Assad, les frappes en Syrie ont un caractère illégal tant qu'elles ne sont pas effectuées en coordination avec Damas.

Les États-Unis ont explicitement exclu toute participation de Damas à la coalition et soutiennent des factions rebelles considérées comme modérées qui luttent à la fois contre les jihadistes et contre le pouvoir du président Assad.

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http://fr.canoe.ca/infos/international/archives/2014/09/20140927-154038.html

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