vendredi 9 janvier 2015

Qu'est-ce qu'un "false flag" (attaque sous faux pavillon)

Wikipedia définit "false flags" comme des opérations secrètes destinées à tromper le public de telle manière que les opérations apparaissent comme si elles sont menées par d'autres entités. Les "false flags" sont de gros mensonges, une déformation grossière et délibérée de la vérité utilisée comme tactique de propagande. Le 11 septembre 2001 est l'exemple parfait d'un "false flag": une attaque perpétrée par un ennemi à la liberté et à la sécurité de la population, ce qui justifie une guerre au terrorisme et qui permet la création de faux conflits religieux et géopolitiques.

Un "false flag" est une opération ou événement majeur, sous fausse bannière (souvent, une attaque terroriste). Tandis qu’en réalité, il s’agit d’un terrorisme d’état insidieux qui, par l’éventuel intermédiaire de groupuscules dit terroristes (mais en réalité totalement sous le contrôle des centres de renseignements), déclenche une opération d’envergure contre une population ciblée. Un ennemi (réel ou virtuel) est alors désigné pour en endosser la totale responsabilité.

Quasiment au même moment les médias, tout à coup devenus clairvoyants, diffusent tous les éléments qui permettent d’en rejeter la faute sur ce bouc émissaire et souvent, après une intense propagande préparatoire les semaines ou les mois qui précèdent. Tout ceci ayant pour but de faire accepter des décisions impopulaires majeures (restriction des libertés, dépenses de guerre, etc.) à une opinion publique sous le choc, maintenue sous la pression de la conformité par les médias de masse et qui, dans d’autres circonstances, ne les aurait évidemment pas acceptées, du moins avec autant de facilité. 

L’histoire nous rappelle que la pratique est fréquente et surtout décisive car elle permet de faire progresser d’un bond un agenda qui échappe à la conscience de la population maintenue sous hypnose médiatique. La population est dans un tel traumatisme qu’elle donne bien volontiers un chèque en blanc aux vrais responsables de l’opération qui peuvent ensuite réduire encore plus les libertés individuelles au nom de la sacro-sainte sécurité, sinon de prendre le contrôle d’un appareil d’état ou encore de déclencher une guerre (préventive, par exemple)…

Petits déjà, les enfants mangeaient leur soupe à coup de bouchées: une pour maman, une pour papa. Maintenant, ils sont devenus grands, mais ils continuent d’avaler des lois liberticides au nom de la sécurité intérieure, de recevoir des vaccins au nom de la sécurité sanitaire, de croire à des guerres préventives comme seul remède au mal qui ronge, le démantèlement des acquis sociaux au nom de la sécurité de l’emploi et bientôt pourquoi pas la restriction d’internet au nom du cyber-terrorisme? 

Sécurité, sécurité, sécurité… démocratie, liberté, liberté, … ou encore (par le passé) : civilisation, évangélisation, progrès, … il y a toujours eu un "au nom de", prétexte à faire du «bien» à ceux qui n’en ont rien à faire et surtout qui n'ont rien demandé (une des définitions de la haine d’ailleurs n’est-elle pas l’amour contre son gré)… 

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2 commentaires:

  1. eh voilà tout est dit y a rien à rajouter :-)

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  2. Un bon esclave est celui qui se croit libre ;-)

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