vendredi 23 octobre 2015

La Turquie se prépare à un nouvel afflux de réfugiés syriens à sa frontière: on estime ce nombre de nouveaux réfugiés à 50 000!

La Turquie se prépare à faire face à un nouvel afflux de réfugiés à sa frontière avec la Syrie après l'offensive menée dans le nord du pays par les forces du régime appuyées par l'aviation russe, a-t-on appris mercredi de source gouvernementale turque.

"Pour l'instant, nous n'avons pas recensé de nouvel exode en provenance de Syrie, mais nous sommes prêts à cette éventualité si elle se présente", a indiqué un responsable turc à l'AFP sous couvert d'anonymat.

"Des préparatifs ont été faits pour accueillir ces personnes aux alentours de Kilis", un province turque frontalière de la Syrie, a ajouté ce responsable, précisant qu'un camp de tentes y avait été installé par l'Agence turque de gestion des situations d'urgence (Afad).

Revigorée par l'entrée en scène militaire de son alliée russe le 30 septembre, l'armée syrienne a lancé des offensives dans les provinces de Homs et de Hama (centre) ainsi que dans celle d'Alep (nord), poussant des dizaines de milliers de Syriens sur les routes.

Selon la presse turque, ces populations déplacées sont pour l'essentiel constituées de quelque 50.000 Turkmènes, une minorité turcophone soutenue par Ankara, qui ont fait mouvement vers la frontière turque.

Le régime islamo-conservateur turc a rompu avec le président Bachar al-Assad dès le début du conflit en Syrie en 2011 et accueille aujourd'hui sur son sol quelque 2,2 millions de Syriens qui ont fui la guerre civile dans leur pays. Quelque 250.000 d'entre eux seulement vivent dans des camps, les autres se sont installés dans les grandes villes du pays.

Dimanche à Istanbul, le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu et la chancelière allemande Angela Merkel s'étaient inquiétés de la situation autour d'Alep en redoutant l'arrivée d'une "nouvelle vague de migration" vers la Turquie voisine.

Bruxelles et Ankara négocient un "plan d'action" qui verrait la Turquie s'engager à retenir sur son territoire les réfugiés syriens qui souhaitent se rendre en Europe, en échange d'une libéralisation du régime des visas pour les citoyens turcs et d'un coup de pouce à la candidature d'Ankara à une entrée dans l'UE.

Source:

2 commentaires:

  1. J'ai lu sur le site en anglais que Angela Merkel a rencontré un dirigeant en Turquie et qu'ils ont discuté des réfugiés. Comme bon nombre viennent de Turquie où ils se sont réfugiés dans un premier temps, et qu'ils continuent d'y affluer, un deal aurait été convenu avec la Turquie : moyennant qu'elle garde un grand nombre de réfugiés, on lui donnera une petite poussée pour entrer dans la communauté européenne... je sentais que quelque chose était fabriqué dans tout cela, je me disais : "Tiens, ils ont trouvé la combine pour nous faire avaler l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne, puisque la Turquie est majoritairement musulmane, ça nous convainc pas... mais là, ...

    Et en annonçant cela à un ami, je le vois sourire et me dire : "et comme une fois que la Turquie sera dans l'Union Européenne, il y aura la libre circulation, les réfugiés qui sont amassés en Turquie vont envahir à nouveau les autres pays et il n'y aura plus rien pour les retenir..."

    Ce qui est terrible, c'est que je n'avais pas encore poussé le raisonnement aussi loin... et je me demande combien d'autres personnes seront également endormies par ce genre de fausse promesse, que la Turquie pourrait prendre des mesures efficaces pour contrer cette immense crise de réfugiés... moyennant qu'on l'aide à entrer dans l'UE.

    On se fait vraiment avoir sur toute la ligne !

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  2. Crève la Turquie ! Collabo !

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