Dans un communiqué, le centre de commandement conjoint des alliés de Damas accuse Washington d'avoir franchi une « ligne rouge » en bombardant la Syrie.
L'alliance, dit le communiqué relayé par l'organe médiatique Ilam Al Harbi, s'engage à «répondre à partir de maintenant avec force à tout agresseur ou tout franchissement de ligne rouge par qui que ce soit».
« L'Amérique connaît notre capacité à répondre comme il se doit », ajoute-t-elle en qualifiant « d'illégale » la présence de soldats américains dans le nord de la Syrie, qu'elle qualifie de « forces d'occupation ».
Le président russe Vladimir Poutine et son homologue iranien Hassan Rohani se sont entretenus dimanche au téléphone à ce sujet et ont convenu que les « actes agressifs » des États-Unis contre la Syrie étaient « inacceptables », rapporte pour sa part le Kremlin.
Moscou et Téhéran réclament une enquête « impartiale » sur l'usage présumé d'armes chimiques contre des civils dans la province d'Idlib, invoqué par Washington pour justifier ses bombardements, poursuit la présidence russe.
Les deux pays sont prêts à renforcer leur coopération pour lutter contre le terrorisme et assurer la stabilité du Proche-Orient, ajoute le Kremlin.
À Washington, le chef de la diplomatie américaine Rex Tillerson a pour sa part répété dimanche pendant l'émission This Week de la chaîne ABC que les États-Unis avaient décidé de frapper l'armée syrienne en raison de l'inaction russe et de « l'échec de Moscou à respecter ses engagements auprès de la communauté internationale » en matière de contrôle des armes chimiques.
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