« Les États d’aujourd’hui doivent accepter de délaisser une partie de leurs pouvoirs », insistait-elle. Notamment « en matière environnementale », où ils devraient « absolument accepter de [se] subordonner [...] à des principes planétaires de gestion du carbone » (p.144). Elle estimait nécessaire que les États acceptent des « ententes mondiales contraignantes », afin que les États en infraction soient « sanctionnés ».
Dans certains passages de l’essai, l’idée d’un gouvernement mondial affleure : « Il faut donc absolument qu’un pouvoir d’influence planétaire soit mis en place pour que la conscience environnementale chez le citoyen puisse se développer ». (p.138)
Cette « centralisation mondiale » qu’elle appelle de ses vœux devrait toutefois s’accompagner d’un délestage des États-nations vers les « communautés ltin Trocales » (p.145). Au Canada, vers les provinces ? Non, celles-ci sont absentes de la vision de Mme Joly en 2014. À ses yeux, les villes devraient hériter de plus de pouvoir et d’argent.
On nage ici dans le post-nationalisme, selon qui « l’individu est une institution politique en soi que l’on doit respecter » (p.140). En somme, « au XXIe siècle, le fait d’appartenir à un pays n’est plus une fin en soi » (p.131).
Mais quel type de politique internationale peut-on vraiment échafauder à partir d’une telle position ?
https://www.journaldemontreal.com/2021/10/28/joly-ministre-du-gouvernement-mondial-1
Ce n'est plus des merdias mais de la déprimerdia... comme les fakenews ne fonctionnent plus ils vont avec des news déprimantes... et ça marche...
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