mardi 28 février 2017

Des maisons au Texas ont été secouées par un bang sonique ce week-end suite au passage d'un gigantesque météore. Des dizaines d'habitants ont rapporté que le météore était clairement visible dans le ciel nocturne de l'ouest du Texas

Le météore a créé un bang sonique si fort que la police et les pompiers dans le comté de Parker ont reçu des appels de gens en détresse qui pensaient qu'il y avait eu une explosion. L'American Meteor Society a reçu des rapports de personnes du Colorado, de l'Oklahoma et du Kansas. Le météore a été repéré à l'ouest jusqu'à l'Arkansas.


Source:

samedi 25 février 2017

Antarctique : la fissure de 175 km

* Un autre signe de l'effondrement de la biosphère?

En décembre 2016, la fissure mesurait 113 kilomètres. Donc, 62 kilomètres ont été parcourus en moins de 2 mois :
http://conscience-du-peuple.blogspot.com/2016/12/une-vaste-fissure-inusitee-en.html

Massive ice shelf break forces Antarctic researchers to evacuate (8 février 2017)
http://www.pbs.org/newshour/bb/massive-ice-shelf-break-forces-antarctic-researchers-evacuate/



Avec ses 175 km de long, il ne lui en manque plus que 30, et la fissure libérera un iceberg de la taille du Luxembourg dans l’océan Antarctique.



Large en certains endroits de plus d’un kilomètre, cette fissure fait parler d’elle depuis janvier, alors qu’elle avait gagné 20 nouveaux kilomètres en seulement un mois. Si la tendance se maintient, elle atteindra la côte dans quelques semaines, libérant une partie de la calotte glaciaire, appelée Larsen C. Celle-ci recouvre une partie de la péninsule antarctique, cette partie du continent glacé qui s’avance vers le nord.

C’est le plus récent des signaux d’alarme émanant de l’Antarctique, mais c’en est un qu’anticipaient les glaciologues depuis 1995. Après la rupture de la calotte glaciaire Larsen A cette année-là, puis de sa jumelle Larsen B en 2002, ce n’était qu’une question de temps avec que Larsen C ne fasse les manchettes. Elle est suivie attentivement depuis 2014 par un groupe de chercheurs principalement britanniques, réunis sous le nom de Projet Midas.

Ce sera aussi une occasion unique pour les glaciologues d’en apprendre plus sur la dynamique des calottes glaciaires entre elles et avec le reste du continent sur lequel elles reposent : parce qu’une fois cette partie de Larsen C détachée, toute la question sera de savoir combien de temps le reste de Larsen C restera intacte avant de glisser à son tour vers l’océan.

Dans la province chinoise du Xinjiang, les autorités ont mis en place un système de suivi des véhicules par satellite fonctionnant avec un équivalent de GPS. Objectif officiel: lutter contre le terrorisme!

Les automobilistes sous surveillance. Dans la préfecture autonome mongole de Bayin'gholin située dans la province du Xinjiang, à l’extrême ouest de la Chine, les véhicules doivent désormais tous embarquer un système permettant d’être suivi à distance, rapporte le site spécialisé The Verge. Il fonctionne grâce à l’équivalent chinois du GPS, Beidou opérationnel depuis 2011, et des puces RFID placées dans les plaques d’immatriculation.

Surveillance généralisée

Entre un et deux millions de véhicules seraient concernées, y compris les véhicules d'occasion. Pour convaincre les récalcitrants, les stations services de la région ne devraient plus pouvoir délivrer de carburant aux voitures non-équipées. 

Les autorités locales de cette vaste région, plus grande que la Suède, mais qui ne compte que 1,2 million d’habitants, veulent que le système de surveillance soit pleinement opérationnel en juin prochain, indique un article de Radio Free Asia. Un responsable a ajouté que les conducteurs devront débourser 90 yuans par an (un peu plus de 12 euros) pour participer aux frais de fonctionnement et que la mesure vaut pour l’ensemble de la province du Xinjiang (plus de 22 millions d’habitants).

Objectif officiel: la lutte contre le terrorisme

Mais pourquoi un tel "Big Brother" automobile? Les autorités mettent en avant la lutte contre le terrorisme, dans une région où les tensions intercommunautaires sont fortes, avec comme pays frontaliers le Pakistan, l'Afghanistan et d'anciennes républiques soviétiques, rappelle le Seattle Times.

La surveillance a ainsi considérablement été renforcées ces dernières années après de nombreux attentats à la bombe, aux véhicules piégés ou au couteau. Les autorités américaines redoutent toutefois que ce système soit utilisé pour cibler en priorité des représentants de la communauté des Ouïghours, turcophone et musulmane, qui s'estime victime de la répression de la part du pouvoir central chinois. 

Source:

jeudi 23 février 2017

Un rapport allemand avertit qu'au moins six millions de migrants sont aux portes de l'Europe

* Dans «le Choc des civilisations» (1996), Samuel Huntington, professeur de science politique à Harvard, annonce la montée en puissance des sociétés islamiques et confucéennes face à un Occident déclinant
http://www.liberation.fr/tribune/1998/01/06/dans-le-choc-des-civilisations-samuel-huntington-annonce-la-montee-en-puissance-des-societes-islamiq_226990

Un rapport secret des autorités allemandes divulgué par le Bild montre qu’au moins six millions de migrants en provenance des pays du pourtour méditerrannéen auraient l'intention de pénétrer dans l’UE à très court terme.

D’après le rapport que le journal allemand Bild s'est procuré, les autorités allemandes sont certaines du fait qu'au moins 5 950 000 migrants sont postés dans les pays du pourtour méditerrannéen et attendent l'opportunité de pénétrer à l'intérieur des frontières de l’UE.

Dans la seule Turquie, 2,93 millions de personnes comptent, d’après le rapport, demander l'asile dans un pays d’Europe occidentale, notamment en Allemagne. On en trouve 1,2 million en Libye. En Jordanie, ce nombre atteint 720 000, des réfugiés syriens pour la plupart.

Les migrants d’Afrique centrale sont également pris en compte dans ce rapport. Selon les journalistes du Bild, la majorité de ces migrants vient d’Algérie, du Mali et du Niger.

Toujours selon ce rapport, les autorités européennes ont fait état de l'arrivée de 362 376 personnes qui ont toutes traversées la mer Méditerrannée.

Ces chiffres élevés, contenus dans ce rapport, rappellent ceux de Frontex, l'agence européenne en charge d'assurer la garde des frontières extérieures de l'Union européenne, publiés en décembre 2016.

Source:
https://francais.rt.com/international/34366-selon-rapport-autorites-allemandes-moins-six-millions-migrants-veulent-europe#.WK3G74o24PM.facebook

Deagel.com, un site d'équipement militaire et d'aviation civile, prévoit une gigantesque dépopulation d'ici 2025 dans de très nombreux pays du monde: voici la plus récente publication, soit pour l'année 2015

Voici un tableau de statistiques comparatives et prévisionnelles entre l'année 2013 et l'année 2025 pour les États-Unis: 316 millions d'habitants en 2013 et 69 millions d'habitants en 2025!

Voici ce même tableau pour l'année 2015http://www.deagel.com/country/United-States-of-America_c0001.aspx

321 millions d'habitants aux États-Unis en 2015 et 61 millions en 2025!
7.2 milliards d'habitants sur la planète en 2015 et 6.8 milliards en 2025. Si je sais compter, ça fait 400 millions de morts au cours des prochains 8 ans! Les mortalités augmentent de façon apocalyptique et les dépenses militaires aussi...


Vous pouvez faire cet effroyable exercice pour 180 pays:
http://www.deagel.com/country/forecast.aspx

Georgia Guidestones


Premier commandement: 

Maintenez l'humanité en dessous de 500 000 000 individus
en perpétuel équilibre avec la nature


mercredi 22 février 2017

Des professionnels de la santé mentale (psychologues, psychiatres) signent une pétition pour destituer Donald Trump parce qu'ils jugent qu'il est inapte à gouverner le pays et ils s'appuient sur le 25ème amendement

La pétition se lit comme suit:

Nous, les professionnels de la santé mentale soussignés, (s'il vous plaît indiquezvotre degré), croyons, selon notre jugement professionnel, que Donald Trump manifeste une grave maladie mentale qui le rend psychologiquement incapable de remplir avec compétence les fonctions de président des États-Unis. Et nous demandons respectueusement qu'il soit démis de ses fonctions, conformément à l'article 3 de l'amendement 25 de la Constitution, qui stipule que le président sera remplacé s'il est «incapable d'exercer les pouvoirs et les devoirs de sa charge." 

Cette pétition sera envoyée à Chuck Schumer, membre du Parti démocrate et sénateur de l'État de New York au Congrès des États-Unis.

Vingt-cinquième amendement, Section 3: 

Si le président fait parvenir au président pro tempore du Sénat et au président de la Chambre des représentants une déclaration écrite leur faisant connaître son incapacité d'exercer les pouvoirs et de remplir les devoirs de sa charge, et jusqu'au moment où il les avisera par écrit du contraire, ces pouvoirs seront exercés et ces devoirs seront remplis par le vice-président en qualité de président par intérim.

Source:

Marine Le Pen refuse de porter le voile pour le grand mufti au Liban


La candidate du Front national à la présidentielle française, Marine Le Pen a conclu mardi sa première visite au Liban par un coup d'éclat médiatique en refusant de porter le voile pour rencontrer le mufti de la République.

À Beyrouth, Mme Le Pen s'est vu tendre un voile à son arrivée au siège de Dar al-Fatwa, la plus haute autorité sunnite du pays, pour y rencontrer cheikh Abdellatif Deriane. Elle a refusé de le prendre et est repartie aussitôt.

«Je ne me voilerai pas», a-t-elle martelé devant des journalistes. «J'ai indiqué lundi que je ne me voilerai pas. Ils n'ont pas annulé le rendez-vous, j'ai donc cru qu'ils accepteraient que je ne porte pas le voile», a-t-elle ajouté.

«Ils ont cherché à m'imposer ça, à me mettre devant le fait accompli, eh bien on ne me met pas devant le fait accompli», a encore dit la dirigeante d'extrême droite.

Mais Dar al-Fatwa a expliqué «avoir informé» la veille «la candidate à la présidentielle, par l'intermédiaire d'un de ses collaborateurs, de la nécessité de se couvrir la tête lors de sa rencontre avec son éminence (le mufti) selon le protocole».

«Surprise», l'institution sunnite a exprimé ses regrets «pour ce comportement inconvenant pour des réunions pareilles».

Mme Le Pen a déclaré qu'elle n'avait «aucune raison» de se voiler puisque «la plus haute autorité sunnite du monde n'avait pas eu cette exigence». Elle faisait référence à sa visite en mai 2015 en Égypte où elle avait rencontré Ahmed al-Tayeb, le grand imam d'Al-Azhar au Caire, une des plus importantes institutions religieuses dans le monde musulman.

Alors que son parti souhaite interdire le port du voile et de la kippa dans l'espace public, son geste a été immédiatement salué sur Twitter par son bras droit, l'eurodéputé Florian Philippot: «Un magnifique message de liberté et d'émancipation envoyé aux femmes de France et du monde.»

La candidate s'est défendue d'être anti-musulmane: «je n'ai jamais confondu la religion musulmane et le fondamentalisme islamiste. Je m'oppose à l'islam comme projet politique. Je mène une guerre contre le fondamentalisme islamiste».

«Pas d'alternative au régime syrien»

Mme Le Pen a rencontré le patriarche maronite Bechara Raï et salué, devant caméras et micros, la culture libanaise de «modération», «créée par les chrétiens et les musulmans».

Elle a ensuite rencontré dans son fief Samir Geagea, le chef chrétien maronite des forces libanaises (droite chrétienne), présenté comme un «ami», en référence aux cadres frontistes, comme Thibault de la Tocnaye, ayant bataillé dans les rangs phalangistes pendant la guerre civile (1975-1990) au Liban.

Elle a évoqué «des points d'achoppement» avec lui sur la guerre en Syrie après avoir présenté la veille le président Bachar al-Assad comme «la solution la plus rassurante» pour la France face au groupe État islamique.

«Les déclarations de Marine Le Pen au Liban sont une insulte envers le peuple libanais et le peuple syrien», a réagi le chef druze Walid Joumblatt, vivement opposé à Damas, et qui devait rencontrer le président français Hollande à Paris mardi après-midi.

Le chef du parti Kataëb (chrétien) Sami Gemayel n'a pas non plus apprécié sa défense de M. Assad. «On ne lutte pas» contre «l'extrémisme (...) en soutenant les dictatures mais en soutenant les forces modérées et en diffusant les valeurs de tolérance, de diversité et de démocratie», a-t-il dit en la recevant à son siège.

Lors d'une conférence de presse avant de quitter le sol libanais, Mme Le Pen a récusé le terme de soutien au président syrien. «Je ne le connais pas et je ne l'ai jamais rencontré. Ce que je dis, c'est que dans l'intérêt de la France, qui est ma seule grille de lecture, dans l'état actuel de la situation en Syrie, il n'existe pas d'alternative au régime».

Face à l'importance du nombre de réfugiés syriens au Liban, elle a souhaité que «la Syrie prenne les dispositions pour accueillir à nouveau ses ressortissants, dans des zones sécurisées, car toute la Syrie n'est pas en guerre», a-t-elle dit.

Interrogée sur la suppression de la double nationalité, qui fait partie de son programme, elle a indiqué qu'il n'y aurait pas de «rétroactivité».

Source:

Inondations en Californie: des milliers de personnes évacuées

Des milliers de personnes ont reçu mercredi l'ordre d'évacuer leur maison dans la ville de San Jose, dans le nord de la Californie, en raison d'inondations qui ont aussi conduit à la fermeture d'une autoroute.

Ces inondations, les plus importantes de ces 100 dernières années dans cette zone, ont été provoquées par le débordement de la rivière, qui court le long de la Silicon Valley, après des jours de fortes pluies.

La zone à évacuer comprend des parties de San Jose, la troisième ville la plus importante de Californie avec environ 1 million d'habitants. Environ 14.000 personnes ont été évacuées et plus de 200 ont dû être secourues par des canots pneumatiques des pompiers mardi soir.
"C'est une crue centennale", a souligné Roger Gass, météorologue du National Weather Service, dans le Los Angeles Times. La rivière "est à un niveau record".

Le maire de San Jose, Sam Liccardo, a avoué lors d'une conférence de presse que les autorités n'avaient pas anticipé l'importance de la crue à venir et n'avaient pas agi assez rapidement pour ordonner les évacuations.

"Chaque fois qu'on arrive en bateau pour sortir les gens de leur maison c'est qu'il y a eu un raté", a-t-il convenu.

On ne sait pas encore quand les résidents pourront regagner leur maison.

La Californie a été ces dernières années touchée par une sécheresse spectaculaire, mais elle subit depuis quelques mois un contre-coup avec d'importantes précipitations qui posent des problèmes dans certaines zones.

Ainsi, la semaine passée, le plus haut barrage des Etats-Unis, à Oroville, à 300 km au nord de San Jose, a menacé de déborder en raison des fortes pluies des jours précédents, forçant l'évacuation par précaution de plus de 180.000 personnes.

Source:

lundi 20 février 2017

Plus récentes données publiées par le Départment of Water Resources de la Californie concernant le barrage d'Oroville

* Rivers in the sky causing widespread chaos in California http://www.usatoday.com/story/weather/2017/02/20/atmospheric-rivers-california-storms-floods/98154504/

À 18h, le 20 février, le niveau de l'eau était à 849.38 pieds au-dessus du niveau de la mer. Le débit sortant était de 60 447 pieds cubes par minute et le débit entrant était de 88 814 pieds cubes par minute. Le niveau maximum pour le barrage d'Oroville est de 900 pieds au-dessus du niveau de la mer.


Une vingtaine de migrants passent la frontière canado-américaine dans la seule nuit de samedi à dimanche

Une vingtaine de migrants, fuyant les Etats-Unis, ont franchi clandestinement pendant le weekend la frontière canadienne dans la province du Manitoba (centre), pour demander l'asile au Canada, a indiqué dimanche un responsable local.

Au moins 22 personnes, pour la plupart d'origine africaine, ont franchi la frontière à pied, dans la nuit de samedi à dimanche, a précisé Greg Janzen responsable de la municipalité d'Emerson, joint au téléphone par l'AFP.

Plusieurs dizaines de demandeurs d'asile ont passé la frontière canadienne près de la localité d'Emerson - à 120 km au sud de Winnipeg - depuis l'arrivée au pouvoir du président Donald Trump et la signature du décret visant à interdire temporairement l'entrée aux Etats-Unis de ressortissants de sept pays à majorité musulmane et de tous les réfugiés.

En vertu d'un accord canado-américain, les demandeurs d'asile venant des Etats-Unis sont généralement refoulés aux postes-frontières du Canada. Mais cela ne s'applique pas à ceux franchissant illégalement la frontière en d'autres points.

Les 22 migrants ont été pris en charge par la police et les services de l'immigration pour effectuer leurs demandes d'asile au Canada, a indiqué M. Janzen.

Il a précisé que huit autres demandeurs d'asile étaient arrivés vendredi, soulignant que les arrivées étaient plus nombreuses le weekend. Les migrants ayant passé la frontière début février avaient dû affronter des conditions difficiles avec des températures polaires: deux d'entre eux ont eu les mains gelées et ont dû être amputés de plusieurs doigts. Mais les températures étaient beaucoup plus clémentes ce weekend.

Les arrivées de migrants, pour la plupart en situation irrégulière aux Etats-Unis, sont en nette augmentation au Manitoba. 99 personnes ont passé la frontière depuis le début de l'année pour demander l'asile, selon les autorités locales. La tendance inquiète les responsables municipaux d'Emerson qui ont appelé les autorités fédérales et provinciales à augmenter les ressources sur place pour faire face à la situation.

Source:

dimanche 19 février 2017

Barrage d'Oroville en direct par USA Today

* La vidéo ne peut pas être "en direct" puisqu'il fait noir à Sacramento en ce moment. Ces images ont donc été prises plus tôt par le USA Today, ou bien, plus tôt cette semaine! 

Les autorités, via les médias, disent que l'état du débordement est "sous contrôle", mais des journalistes indépendants sur place écrivent sur des blogs pour dire que l'état de la situation est pire que ce qui est annoncé.

https://www.youtube.com/watch?v=x5d32LNMa_U&app=desktop

Les autorités viennent de mettre en garde les citoyens qui résident tout près du barrage d'Oroville de se tenir prêts à évacuer une nouvelle fois

La situation était relativement sous contrôle au cours des derniers jours, les gens ont pu réintégrer leur demeure. Aujourd'hui, les autorités ont invité la population à considérer une autre évacuation car les pluies de prochaines heures et prochains jours pourraient augmenter de façon significative le niveau de l'eau.

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Bill Gates annonce que le monde doit se préparer à une pandémie globale

* Bill Gates annonce aux gouvernements qu'ils doivent investir des sommes astronomiques dans la production de vaccins et que les actionnaires de l'industrie pharmaceutique vont faire beaucoup d'argent! Qu'est-ce qu'il sait que l'on ne sait pas?

La communauté internationale doit réaliser qu'elle doit au plus vite se préparer à une pandémie mondiale, a jugé vendredi Bill Gates, fondateur de Microsoft devenu mécène, devant la Conférence de sécurité de Munich.

Prenant l'exemple de l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest en 2014-2015, de la grippe espagnole de 1918 ou évoquant l'invention possible d'un virus à des fins «terroristes», M. Gates a jugé «probable» une catastrophe à l'échelle du globe.

«Qu'il apparaisse dans la nature ou dans les mains d'un terroriste, les épidémiologistes disent qu'un pathogène transmis dans l'air et se propageant rapidement peut tuer 30 millions de personnes en moins d'un an», a expliqué M. Gates lors de cette réunion annuelle des responsables de la diplomatie mondiale.

«Et c'est assez probable que le monde va vivre une telle épidémie dans les 10 à 15 ans à venir», a-t-il ajouté, «c'est pourquoi, nous nous mettons en danger en ignorant le lien entre sécurité sanitaire et sécurité internationalisation».

Bill Gates a donc appelé les États à investir dans la recherche pour développer des technologies capables de créer des vaccins en quelques mois.

Enfin, le fondateur de Microsoft a appelé la communauté internationale à se préparer à une pandémie avec le même sérieux qu'elle se préparait à une attaque nucléaire durant la Guerre froide.

«Le coût global de la préparation à une pandémie est estimé à 3,4 milliards de dollars par an. La perte annuelle qu'une pandémie provoquerait pourrait atteindre 570 milliards», a-t-il affirmé.

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samedi 18 février 2017

La Russie prône un nouvel ordre mondial devant le vice-président américain (VIDÉO)

La Russie a prôné samedi à Munich un ordre mondial "post-occidental", au moment même où les Etats-Unis réaffirmaient leur alliance à une Europe déstabilisée par l’arrivée de Donald Trump.

S'exprimant à la Conférence pour la sécurité de Munich qui réunit un parterre de dirigeants étrangers dont le vice-président américain Mike Pence, M. Lavrov a annoncé la fin de "l'ordre mondial libéral" conçu selon lui par "une élite d'Etats" occidentaux à visées dominatrices.

"Les dirigeants responsables doivent faire un choix. J'espère que ce choix sera celui d'un ordre mondial démocratique et juste. Si vous voulez, appelez le +post-west+", a ajouté l'homme de confiance de Vladimir Poutine, qualifiant au passage l'Otan de "vestige de la Guerre Froide".

Son discours intervenait quelques heures après la première allocution internationale du vice-président américain Mike Pence, qui a, lui, réaffirmé la validité de l'alliance transatlantique.

Dans le climat d'incertitude qui entoure l'ordre international et particulièrement l'avenir des relations russo-américaines sous Donald Trump, M. Lavrov a proposé à Washington des "relations pragmatiques de respect mutuel".

"Le potentiel de coopération dans les domaines politique, économique, humanitaire est énorme, mais il doit encore être réalisé, nous y sommes ouverts dans la mesure où les Etats-Unis le sont", a-t-il ajouté.

Dans son discours samedi matin, le vice-président américain a pour sa part évoqué très brièvement la relation russo-américaine, avant tout pour rassurer les Européens.

"Sachez que les Etats-Unis continueront de demander des comptes à la Russie, même si nous cherchons des terrains d'entente. Comme vous le savez le président Trump pense que c’est possible", a-t-il dit.

'Partager le fardeau'

Donald Trump avait déstabilisé ses partenaires en souhaitant bruyamment un rapprochement avec Vladimir Poutine.

En visite en Europe cette semaine, son secrétaire d'Etat et le chef du Pentagone ont tempéré ces velléités, au risque d'impatienter Moscou et d'accroître le flou sur les intentions réelles de Washington.

Calme et posé, M. Pence a ainsi réaffirmé que les Etats-Unis seraient toujours "le plus grand allié" des Européens, et assuré de l'engagement inébranlable des Etats-Unis dans l'Otan.

Mais il a aussi fermement réitéré les exigences américaines d'un engagement financier plus important de ses partenaires, censés consacrer 2% de leur PIB aux dépenses militaires.

"La promesse de partager le fardeau n'a pas été remplie depuis bien trop longtemps", y compris "par nos plus grands alliés", a-t-il dit, visant implicitement l'Allemagne et la France.

"Le président Trump attend de ses alliés qu'ils tiennent leur parole. Le temps est venu de faire plus", a-t-il martelé.

Poliment, des ministres européens ont rétorqué que l'Europe contribuait aussi à la stabilité du monde par l'aide au développement.

En outre "quel intérêt d'atteindre les 2% quand on ne peut pas payer les retraites", s'est interrogé le chef de la diplomatie allemande Sigmar Gabriel, citant l'exemple emblématique de la Grèce.

Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a lui regretté sur Twitter que M. Pence n'ait pas dit "un mot sur l'UE", un sujet sur lequel il était attendu, M. Trump ayant par le passé loué le Brexit et semblé souhaiter un éclatement de l'Union européenne.

Ukraine et hackers

En ouvrant la journée samedi, la chancelière allemande Angela Merkel a pour sa part lancé un appel au multilatéralisme pour faire face à des défis immenses comme le jihadisme ou la crise migratoire.

Si elle a tendu la main à la Russie dans la lutte contre le terrorisme, elle a de nouveau plaidé la "fermeté" sur l'Ukraine, dossier qui empoisonne les relations entre l'Occident et Moscou.

La chef de la diplomatie de l'Union européenne Federica Mogherini a répété que les sanctions imposées à la Russie seraient levées lorsque les accords de paix de Minsk seraient appliqués.

Répliquant à "sa bonne amie" Mogherini, Sergueï Lavrov a martelé la position russe selon laquelle Kiev était le principal responsable de la non application des accords.

Enfin, interrogé sur les accusations de piratage de la Russie dans la campagne électorale pour la présidentielle française, M. Lavrov a répliqué qu'il voulait "voir des faits".

Source:
http://quebec.huffingtonpost.ca/2017/02/18/russie-ordre-mondial-conference-securite_n_14839988.html

Russia Today: "L’OTAN accuse la Russie de «fake news» tout en criant, hystérique, à la Troisième Guerre mondiale"

* Je dois dire que certains journalistes russes dénoncent la propagande médiatique gouvernementale, dirigée par les commandants en chef des pays de l'OTAN, comme pas un dans les médias de masse occidentaux. Il ne faut toutefois pas perdre de vue qu'ils "prêchent pour leur paroisse" et que l'ours, symbole de la Russie, est un animal tout mignon dans les histoires pour enfants, mais qu'il est une bête géopolitique parmi les plus redoutables de la planète!

Les médias des pays de l'OTAN décrivent la Russie comme présentant une menace d’invasion imminente de l’Europe et créent une hystérique atmosphère de guerre mondiale. Le journaliste Finian Cunningham revient sur cet endoctrinement médiatique.

Les médias des pays membres de l’OTAN n’hésitent pas à répéter les allégations infondées et imprudentes d’invasion imminente de l’Europe par l’armée russe, menaçant même de déclencher une Troisième Guerre mondiale.

Quand les médias russes proposent des points de vues alternatifs valables sur un éventail de questions internationales, l’Alliance occidentale les étouffe, les taxant de «fake news».

«L’OTAN prétend qu’il observe une augmentation considérable des fausses informations russes depuis l'annexion de la Crimée», rapport Reuters, ignorant le fait que cette information même contenait des «fake news».

Une telle ignorance est endémique chez les médias occidentaux, c’est typique de cette pensée unique qui diabolise massivement la Russie.   

S’il y a un côté qui est coupable de colportage de fausses informations, ce sont les médias occidentaux de l’OTAN. Et ils le font à une échelle industrielle

Tout d’abord, la Russie n’a pas annexé la Crimée, comme on le déclare systématiquement dans les médias occidentaux, comme si c’était un fait. La population de la péninsule a voté lors d’un référendum légalement constitué en mars 2014, afin de rejoindre la juridiction de la Russie. Mais dans le titre susmentionné, Reuters utilise l'expression «annexion de la Crimée», sans aucune réserve, comme si le référendum historique qui l'a fait rejoindre la Russie ne faisait pas partie de l’histoire.

Et ça n’est qu’un seul exemple de la distorsion quotidienne des actualités russes perpétrée dans les médias occidentaux. S’il y a un camp qui est coupable de colportage de fausses informations, ce sont les médias occidentaux de l’OTAN. Et ils le font à une échelle industrielle.

Par exemple, un peu plus tôt ce mois-ci, la journaliste star de CNN Christiane Amanpour a mené une interview avec Marine Le Pen, la présidente du Front national. La journaliste s'est montrée horrifiée, quand son interlocutrice a déclaré que la Russie n’avait pas annexé la Crimée et que les manifestations de Maidan à Kiev en février 2014 étaient un coup d’Etat contre le gouvernement élu. L'attitude d’Amanpour, visiblement choquée, était compréhensible, parce qu’elle a à maintes reprises affirmé le contraire, en déclarant que la Russie avait «envahi l’Ukraine». Dans ces cas, on peut estimer que la célèbre journaliste de CNN se trompe dans ses allégations sur les relations entre la Russie et l’Ukraine – cela signifie qu'elle et la chaîne d'actualité câblée qui l'emploie peuvent être accusés de fabrication régulière de «fake news».

Une autre occasion de diffusion des fausses informations qu'on a fait passer pour du journalisme professionnel, c’est l’émission de la BBC, GMT, présentée par Stephen Sackur le 3 février. Sackur, comme Amanpour, est un autre célèbre journaliste qui a la suffisance d'un paon. Son programme contenait une enquête sur la flambée de violences dans l’est de l’Ukraine. Plus précisément, le rapport diffusé par la BBC accusait les rebelles pro-russes de la région de Donetsk d’avoir bombardé la ville d’Avdievka. Et il fallait impliquer que la Russie attisait le conflit. Mais, quelques jours auparavant seulement, la BBC diffusait des vidéos montrant les chars des forces de Kiev qui prenaient positions dans un quartier résidentiel d’Avdievka... en violation avec l’accord du cessez-le-feu de Minsk.

On accuse les médias russes d'informations fausses, mais c’est incomparable avec l'ampleur des fabrications et distorsions massives et systématiques produites par les médias occidentaux

En plus de cela, Stephen Sackur a réalisé une interview avec l’ancien Premier ministre ukrainien, Arséni Iatseniuk, dans lequel ce dernier a pu se livrer à des déclarations sans jamais être contesté. Il y a eu des annonces telles que : «L’agression russe en Ukraine» et «La Russie a abattu l’avion civil malaisien MH17 en juillet 2014 au-dessus de l’Ukraine de l’Est.»

Le problème, c’est cette manière coutumière avec laquelle les médias occidentaux produisent régulièrement des «fake news» qui sont présentées comme des faits par leurs «célèbres journalistes»

On accuse les médias russes d'informations fausses, mais c’est incomparable avec l'ampleur des fabrications et des distorsions massives et systématiques produites par les médias occidentaux.

L’OTAN déclare avoir enregistré plus de 30 «mythes» publiés par les médias russes. Malheureusement, la liste de l’OTAN ne fournit pas de liens vers les articles russes originaux, où lesdits mythes auraient été décrits. Mais une lecture rapide de la liste montre que lesdits mythes ne sont pas plus «offensifs» que des contre-arguments russes, ou qu'un point de vue alternatif. L’OTAN dit-elle en quelque sorte qu'il est illégitime d’avoir une autre vision ?

Par exemple, l’OTAN compte parmi les «fausses nouvelles» russes les idées suivantes :

L’OTAN a tenté de faire adhérer l’Ukraine ;

L’OTAN a suscité les protestations de Maidan ;

L’OTAN tente d’encercler la Russie ;

L'opération de l’OTAN en Afghanistan est un échec ;

L'opération de l’OTAN en Libye était illégitime ;

Ces points-là et bien d’autres ne sont pas des falsifications, ni de la propagande infondée. Ce sont des assertions sérieuses qui peuvent être étayées par des faits documentés et des arguments juridiques, ainsi que par des cartes de prolifération des bases militaires de l’OTAN autour des frontières russes.

En effet, une telle perspective contredit complètement les vues stéréotypées que les médias occidentaux propagent chaque jour. Mais en aucun cas cela ne qualifie-t-il la conception russe, anticonformiste, de «fake news». Qui plus est, on peut dire que ces opinions présentées par les médias russes sont essentielles pour un bon intérêt et pour la compréhension du public.

C’est là une manifestation étonnante de l’arrogance occidentale et l’endoctrinement : le fait que les médias otaniens présentent des reportages aux informations clairement fausses ou altérant la réalité.

Par exemple, les forces russes et syriennes seraient coupables du massacre de civils dans la ville d’Alep. Pendant des semaines, les médias occidentaux ont parlé de ce massacre présumé, jusqu'à ce que la ville syrienne soit définitivement libérée des combattants armés appuyés par l’Occident, y compris des groupes terroristes interdits. Aucun massacre de civils n’a eu lieu, et, depuis, les médias occidentaux n’ont pas pris la peine de visiter Alep pour raconter comment les habitants sont revenus à une vie civile normale après être libérés par les forces russes et syriennes.

Un autre exemple de ces omniprésentes «fake news», diffusées par les médias occidentaux : les hackers russes ayant piraté l’élection présidentielle américaine pour mettre Donald Trump à la Maison blanche. Aucune preuve de ces allégations tendancieuses n’a jamais été présentée.

Et pourtant, des déclarations du même ordre sont maintenant diffusées sur l’ingérence russe dans les élections européennes – même si le renseignement allemand a récemment indiqué qu'il n’y avait aucune preuve d’ingérence.

Nous allons mettre la question en perspective. Au cours de l’année passée, les médias britanniques ont publié des histoires où ils affirmaient que la Russie se préparait à envahir l’Europe et déclencher la Troisième Guerre mondiale.

Le Daily Express a publié trois histoires de ce type en juin, en juillet et en septembre.

Ce n'était pas juste les tabloïds qui s’adonnaient à un cet alarmisme imprudent : The Independent, qui est prétendument plus sérieux, a publié au moins deux articles en mai et en septembre, avec des citations des hauts responsables militaires disant que la guerre nucléaire pourrait éclater en 48 heures, et qu'il y avait un plan d’invasion «secret» de la Russie.

En novembre, The Guardian et d'autres médias britanniques, dont le Daily Mail, le Daily Telegraph, la BBC et Sky, ont fait écho aux paroles d’Ian Parker, chef du MI5 : «la Russie présente une menace croissante pour le Royaume-Uni».

Si on croyait les médias britanniques, l’Europe et tout l’hémisphère nord auraient dû disparaître en fumée nucléaire il y a quelques mois déjà.

C’est un exemple de campagne propagandiste orchestrée qui vise à diaboliser la Russie et à créer, dans la plus grande imprudence, une atmosphère pour la guerre mondiale
Se lier avec des «fake news», comme démontré ci-dessus, n’est pas seulement faux ou peu éthique  de la part des médias otaniens. C’est exemple de campagne propagandiste orchestrée qui vise à diaboliser la Russie et à créer, dans la plus grande imprudence, une atmosphère pour la guerre mondiale.

Dans ce contexte, accuser les médias russes de «fausses nouvelles» est une inversion flagrante de la réalité.

Que les dirigeants de l’OTAN, les gouvernements occidentaux et les médias dociles puissent faire impunément de telles accusations est un signe inquiétant d’endoctrinement collectif. Les politiciens occidentaux «libres et indépendants» autoproclamés, et des médias se comportant comme une armée de robots partant en guerre, tout en accusant la Russie des «fake news» – c’est d'une ironie indescriptible.

Source:
https://francais.rt.com/opinions/34122-otan-accuse-russie-fake-news-troisieme-guerre-mondiale

mercredi 15 février 2017

La motion M-103, débattue aujourd'hui à la Chambre des Communes du Canada, vise à contrer l'islamophobie, le racisme et toute forme de discrimination: ainsi que la liberté d'opinion!

* Disons que cette motion arrive à point considérant le traumatisme social causé par l'attentat de la mosquée de Québec...

OTTAWA – Une motion d’une députée libérale pour condamner l’islamophobie ne fait pas l’unanimité à Ottawa. Mais la principale intéressée n’a pas l’intention de la modifier, a confirmé son bureau au Huffington Post Québec.

La motion M-103, présentée par la députée ontarienne Iqra Khalid, sera débattue à la Chambre des communes dès mercredi. Elle propose au gouvernement fédéral de «condamner l’islamophobie et toutes les formes de racisme et de discrimination religieuse systémiques ».

M-103 parle aussi d’un « climat de haine et de peur qui s’installe dans la population » et demande au Comité permanent du patrimoine canadien d’entreprendre des études pour une approche pangouvernementale pour éliminer les formes de discriminations fondées sur le racisme et la religion.

« La députée Khalid n’envisage pas d’amendements à la motion », a écrit Anas Marwah, son adjointe administrative, dans une déclaration.

« La motion telle que déposée a reçu le soutien de différents députés de tous les partis, de différentes organisations et surtout de l’ensemble des Canadiens. Diluer la motion ne sera pas dans le meilleur intérêt de tous ceux qui l’ont soutenue et l’ont défendue. Elle a hâte au débat à venir afin de répondre aux inquiétudes que les députés pourraient avoir. »

Il n’a pas été possible de parler à Mme Khalid pour obtenir plus d’explications.

Certains de ses collègues libéraux, ainsi que des députés de d’autres partis, aimeraient mieux qu’il y ait certaines modifications à la motion.

Nicola Di Iorio, le député libéral de Saint-Léonard-Saint-Michel, reconnaît qu’il existe des comportements discriminatoires à l’endroit de la communauté musulmane.

S’il se dit d’accord avec le principe général de la motion, il se montre hésitant à affirmer qu’il existe un « climat de haine et de peur » au Canada.

« Je voudrais entendre les explications qu’on donne et voir à quoi on fait référence », indique l’avocat de formation.

Son collègue libéral de Mont-Royal, Anthony Housefather, a donné son appui formel à la motion lundi. Il admet toutefois qu’il aurait aimé que Mme Khalid change « certaines choses » dans sa motion.

« J’aurais écrit [qu’il faut condamner] non seulement l’islamophobie, mais l’antisémitisme, l’antichristianisme et tous les autres. Ou j’aurais juste écrit ‘toutes les formes de racisme’ », mentionne M. Housefather.

Le PCC et le Bloc ont des réserves

Certains conservateurs s’inquiètent des possibles effets de la motion sur la liberté d’expression et ce, même si M-103 n’est pas un projet de loi et donc n’aurait aucune incidence législative si elle est adoptée à majorité.

Le député de Beauce Maxime Bernier, aussi candidat à la direction du Parti conservateur du Canada, est d’avis que le mot « islamophobie » doit être retiré, afin que la motion condamne de facto toutes les formes de discrimination religieuse.

Dans sa forme actuelle, elle pourrait constituer un premier pas pour limiter les critiques de l’islam, croit-il.

« La crainte, c’est qu’il y a un mouvement à l’intérieur de l’islam qui ne veut vraiment pas qu’on critique cette religion-là et qu’on la parodie. On ne peut pas le nier, ça existe et il y a des gens qui font de l’activisme en faveur de ça. Il ne faut pas [leur] donner des munitions », a précisé Maxime Hupé, directeur des communications de l’équipe Bernier.

Andrew Scheer, aussi candidat à la direction, pense que la motion n’est pas « inclusive », puisqu’elle ne cible qu’une religion en particulier. Il insiste que le Canada a déjà des lois pour punir les crimes haineux.

Selon l’élu de la Saskatchewan, il s’agit d’une « stratégie libérale » de pointer du doigt tous ceux qui ne soutiendraient pas une motion pour condamner l’islamophobie. « Ce sont des politiques de division et ce n’est pas bon pour notre pays », critique-t-il.

« J’espère que les gens vont comprendre et j’espère que les gens de confession musulmane vont comprendre aussi. Je n’ai rien contre leur religion, mais je suis pour la liberté d’expression et pour les critiques légitimes », poursuit M. Scheer.

Mais un autre candidat à la direction, Michael Chong, n’est pas du même avis. Il explique que les parlementaires ont souvent adopté des motions qui dénoncent la discrimination contre des minorités culturelles et religieuses, comme les Yazidis.

Il propose d’ailleurs d’abroger la section 319 du Code criminel qui punit les discours haineux, puisque la meilleure façon de combattre ces discours est par le biais de la liberté d’expression.

Rhéal Fortin, le chef par intérim du Bloc québécois, questionne pour sa part le « climat de haine et de peur » décrit comme généralisé dans la population et les formes de discrimination décrites comme « systémiques ». Il dit que les députés de son caucus ne pourront pas appuyer la motion telle quelle.

« La haine, ça concerne tout le monde »

Le NPD avait réussi à obtenir le consentement unanime de la Chambre des communes, en octobre dernier, pour se joindre aux quelque 70 000 Canadiens qui avaient signé une pétition électronique pour condamner toute forme d’islamophobie.

Matthew Dubé, porte-parole en matière de Sécurité publique, pense que l’adoption de la motion de Mme Khalid serait une suite logique à cette rare unanimité aux Communes.

« C’est une motion qu’on appuie et je ne comprends pas pourquoi on se cache derrière l’excuse de dire qu’on ne veut pas donner des protections spéciales à un segment de la population. C’est tout le contraire. La haine, ça concerne tout le monde. »

Source:

dimanche 12 février 2017

Dernière heure: Ordre d'évacuation immédiat en aval du barrage d'Oroville en Californie

* La situation est extrêmement critique.

Le barrage d'Oroville est un barrage aux États-Unis situé sur la Feather, le principal affluent du fleuve Sacramento. Il est associé à une centrale hydroélectrique de 819 MW. Il est situé à l'est d'Oroville, dans le comté de Butte. Il est le plus grand barrage des États-Unis et l'infrastructure la plus fondamentale de l'économie de la Californie du Sud. Il permet l'alimentation du système d'irrigation de l'agriculture de cet état.

Les autorités californiennes ordonnent l'évacuation de la population qui vit en aval du barrage d'Oroville, dont la structure pourrait s'effondrer. Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, le sheriff du comté de Butte ordonne à la population d'évacuer, précisant qu'il « ne s'agit pas d'un exercice ». Construit entre 1962 et 1968, l'ouvrage s'élève à 230 mètres de hauteur, ce qui en fait le barrage le plus haut des États-Unis.

Sources: