mercredi 8 juillet 2015

Alors que tous les regards sont tournés vers la Grèce... La Chine fait face à une violente crise boursière

Les investisseurs devraient être plus inquiets par ce qui se passe en Chine que par la situation grecque.

Vous n'en avez peut-être pas encore entendu parler et pourtant, pour de nombreux journalistes économiques comme ceux de CNN, «au lieu de se concentrer sur Athènes, les investisseurs devraient être bien plus inquiets par ce qui se passe en Chine. Vous savez, ce pays de 1,4 milliard d'habitants avec le deuxième plus gros PIB».

Après avoir doublé en moins d'un an, la bourse de Shanghai a chuté de 30% en l'espace d'un mois, explique Capital, qui s'interroge sur «le grand n'importe quoi de la Bourse chinoise»:

«Après avoir gagné plus de 52% en 2014 et 54% sur les cinq premiers mois de l’année, la fête est finie sur les marchés. En trois semaines, la Bourse de Shanghai a perdu 30%, soit 3.000 milliards de dollars qui se sont envolés, plongeant les investisseurs et les autorités dans la panique.»

L'État chinois a pourtant tenté de relancer la bourse. Challenges raconte ce mercredi 8 juillet que tout ceci n'a pourtant pas eu l'effet escompté:

«La débâcle s'est poursuivie mercredi dans l'affolement général, qu'aucune admonestation du gouvernement ne parvenait à endiguer, et alors que la Bourse hongkongaise trébuchait dans le sillage de Shanghai.

Les autorités chinoises de régulation ont pourtant dévoilé précipitamment tout un train de nouvelles mesures adoptées à marche forcée. Les compagnies d'assurance sont ainsi désormais autorisées à placer une proportion accrue de leurs actifs en Bourse, et peuvent investir jusqu'à 10% de leurs fonds sur un seul titre [contre 5% auparavant]. Pékin a promis d'offrir des “liquidités abondantes” aux maisons de courtage pour maintenir leurs “opérations sur marge” (achats d'actions par endettement), assurant que ces courtiers allaient gonfler leurs acquisitions de titres tous azimuts.

Par ailleurs, les échanges sont désormais interrompus sur plus de 1.300 entreprises cotées, afin d'empêcher leurs titres de descendre encore plus bas: environ 40% de la cote se trouve donc paralysée.»

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