vendredi 6 janvier 2017

Fusillade à Fort Lauderdale: 5 morts et une trentaine de blessés

* Un "candidat Mandchou"? Le tireur, Esteban Santiago, s'est rendu dans un bureau du FBI à Anchorage (Alaska) en novembre dernier en disant qu'il était contrôlé par la CIA et qu'il avait été contraint de regarder des vidéos de l'État islamique, selon des membres de sa famille. Il a précisé qu'il ne voulait pas faire de mal à personne, mais ses propos jugés incohérents ont amené les autorités locales à le faire évaluer dans un centre médical. Le FBI aurait fermé son dossier après avoir procédé à certains contrôles et après avoir eu des entrevues avec des membres de sa famille. Des membres de sa famille disent qu'il a été hospitalisé en novembre, pendant 2 semaines, mais qu'il avait repris le travail dans le domaine de la sécurité depuis. Sa tante a déclaré que quelque chose lui est arrivé, qu'il a tout à coup perdu l'esprit puisqu'il a eu un bébé en septembre, que tout allait bien et que tout à coup quelque chose s'est passé sans aucune explication évidente. Esteban Santiago était un ingénieur de combat et son rang était soldat de première classe quand il a reçu une décharge générale de la Garde nationale de l'armée d'Alaska le 16 août 2016 pour "performance satisfaisante", a déclaré un porte-parole.
Sources:

Un passager qui venait d'atterrir à Fort Lauderdale, en Floride, a ouvert le feu dans la zone de retrait des bagages de l'aéroport international, vendredi, faisant cinq morts et plus d'une trentaine de blessés.

Un témoin a raconté que le tireur avait froidement abattu ses victimes sans prononcer un mot, provoquant la panique dans l'aéroport alors que les passagers ont dû fuir par le terminal vers le tarmac. D'autres se sont cachés derrière tout ce qu'ils trouvaient sur leur chemin.

L'aéroport a dû suspendre temporairement ses activités pour permettre aux autorités d'intervenir sur les lieux du drame.

Le tireur présumé se nomme Esteban Santiago, selon le sénateur de la Floride, Bill Nelson. L'individu avait avec lui des pièces d'identité militaires. Le sénateur ne savait pas si celles-ci appartenaient au suspect, mais un porte-parole militaire a indiqué que Esteban Santiago avait été licencié de la garde nationale de l'Alaska en raison d'un «rendement insatisfaisant».

Les autorités ne se sont pas avancées sur les motifs du tireur jusqu'à maintenant. Il pourrait autant s'agir d'un déséquilibré que d'une personne avec des «motifs sinistres», a souligné le sénateur Nelson. Le frère du suspect a toutefois dit à l'Associated Press qu'il avait reçu des traitements psychologiques lorsqu'il résidait en Alaska.

Le suspect a été arrêté sans qu'il ne soit blessé, selon le shérif Scott Israel. Il est actuellement interrogé par les agents de la police fédérale (FBI).


Le bureau du shérif de comté de Broward a affirmé sur les médias sociaux, vendredi soir, que 37 personnes avaient été blessées dans la fusillade, mais il n'a pas élaboré sur leur état de santé.

Selon le chef de police de l'aéroport international d'Anchorage, en Alaska, le suspect avait pris un vol de la compagnie Delta depuis Anchorage. Le vol à destination de Fort Lauderdale comprenait une escale à Minneapolis, au Minnesota. Jesse Davis a souligné qu'il était fréquent pour des voyageurs d'enregistrer des armes à feu puisque plusieurs personnes pratiquent la chasse dans l'État.

Le suspect aurait recueilli son arme dans ses bagages et il serait allé la charger dans la salle de bain avant de commencer à tirer, selon le commissaire du comté de Broward, Chip LaMarca.

Le président Barack Obama a été informé des événements par son conseiller en sécurité intérieure, selon la Maison-Blanche.

Le gouverneur de l'État, Rick Scott, est arrivé sur les lieux du drame en fin de journée, jeudi. Il a dit en conférence de presse qu'il avait communiqué plusieurs fois avec le président désigné Donald Trump et le vice-président à venir Mike Pence, qui lui auraient promis toutes les ressources nécessaires pour lui venir en aide.

Donald Trump n'est pas encore officiellement président des États-Unis, alors il ne peut pas encore débloquer des fonds.

M. Scott, un républicain comme MM. Trump et Pence, a affirmé qu'il n'avait pas parlé avec le président sortant démocrate, Barack Obama.

Une arme chargée dans les toilettes

Le commissaire du comté de Broward, en Floride, Chip LaMarca avait relaté que le suspect, après avoir ramassé son sac, aurait pris son arme, qu'il aurait chargée dans les toilettes, et aurait commencé à tirer sur la foule.

Le suspect n'aurait pas cherché à fuir. Après avoir épuisé ses munitions, il a posé son arme et s'est laissé interpeller sans opposer de résistance.

«Aucun policier n'a fait feu», a confirmé le shérif du comté de Broward, Scott Israel, lors d'une conférence de presse dans l'aéroport.

Le shérif n'a pas indiqué les raisons de cet acte de violence dans un pays où les fusillades touchant des innocents sont fréquentes, en raison de la forte dissémination d'armes à feu individuelles.

La police a précisé avoir été alertée à 12 h 55 et a demandé au public de ne plus appeler le numéro d'urgence 911, saturé, pour tenter d'avoir des nouvelles.

Les huit blessés ont été évacués vers des hôpitaux de la région, selon les autorités.

Pas à bord d'un vol canadien

Le tireur ne provenait pas du Canada et aucun transporteur canadien n'est impliqué dans les événements, a affirmé Affaires mondiales Canada.

Un responsable de la Floride avait confié plus tôt à l'Associated Press que le suspect était arrivé d'un vol canadien avec un fusil dans ses bagages enregistrés.

Le transporteur Air Canada a toutefois affirmé qu'il n'avait aucune donnée au nom du suspect dans ses dossiers et qu'il n'avait enregistré aucun fusil sur ses vols à destination de Fort Lauderdale.

Affaires mondiales Canada et le ministère de la Défense disent aussi n'avoir reçu aucune demande d'assistance de la part des autorités américaines.

Une porte-parole de l'ambassade canadienne a aussi affirmé dans un courriel transmis à l'Associated Press que le suspect n'avait aucun lien avec le Canada.

«Nous avons appris des responsables qu'il (le suspect) était à bord d'un vol en partance d'Anchorage (en Alaska), qui a transité par Minneapolis, et qui a atterri à Fort Lauderdale», a expliqué Christine Constantin.

Le commissaire du comté de Broward, en Floride, Chip LaMarca avait relaté que le suspect, après avoir ramassé son sac, aurait pris son fusil, qu'il aurait chargé dans la salle de bain, et aurait commencé à tirer sur la foule.

Selon les normes canadiennes de sécurité aérienne, les passagers peuvent transporter dans leurs bagages enregistrés des armes qui ne sont pas chargées et qui sont entreposées dans un étui rigide et verrouillé. Ils doivent aussi déclarer leurs armes lorsqu'ils procèdent à leur enregistrement.

Le gouvernement canadien tentait de déterminer vendredi après-midi s'il pourrait y avoir un Canadien parmi les cinq victimes ou les huit blessés.

Le bureau du ministre des Affaires étrangères, Stéphane Dion, a indiqué qu'il n'avait aucune information selon laquelle il y aurait des victimes ou des blessés canadiens.

Aucun employé ou client d'Air Canada ne fait partie des victimes, a indiqué un porte-parole de l'entreprise, Peter Fitzpatick. Tous les passagers devant embarquer sur un vol de la compagnie ont été évacués en toute sécurité sur le tarmac.

Une porte-parole de WestJet a indiqué que le transporteur surveillait la situation de près et que tous ses employés et passagers seraient en sécurité. Un vol de WestJet devait partir prochainement de l'aéroport à partir du terminal 1.

Témoignage d'une Montréalaise

Stéphanie Auclair, une Montréalaise qui se trouvait dans un restaurant du terminal 2, dit avoir été au coeur de la panique.

«J'ai vu une vague de gens courir vers moi et crier "shooter, shooter!", a-t-elle raconté. Tout le monde s'est mis à plat ventre, on a utilisé les tables de restaurant comme boucliers.»

«On ne savait pas d'où (les tirs) venaient, donc c'était évidemment la panique», a-t-elle poursuivi, en entrevue avec La Presse canadienne, depuis un hangar de l'aéroport.

Après s'être cachée dans les cuisines, elle dit avoir été dirigée par une employée vers le tarmac, où elle a aperçu un homme détenu par deux gardes de sécurité, menottes aux poignets.

Elle soutient que la foule a été saisie d'un second accès de panique, quelques minutes plus tard.

«On se faisait dire qu'il y avait d'autres tirs, a-t-elle lancé. On avait nulle part où se cacher, c'était encore plus stressant.»

Mme Auclair rapporte qu'en début de soirée, les passagers étaient pris en charge selon leur destination et leur arrangement en matière d'hébergement.

Elle qualifie cet encadrement de «confus» et ignore toujours quand elle pourra revenir au pays.

Un aéroport prisé des «snowbirds»

L'aéroport de Fort-Lauderdale-Hollywood est un petit aéroport, mais il est souvent utilisé par les voyageurs québécois qui se rendent aussi à Miami, surtout dans les parties plus au nord de la ville. Hollywood et Sunny Isles sont des destinations prisées des «snowbirds».

L'aéroport est 21e en importance aux États-Unis, avec 27 millions de passagers par année. Il y a 325 départs et 325 arrivées, par jour. 

Il compte quatre terminaux. Le petit terminal 2, où a eu lieu la fusillade, dessert les vols de Delta et d'Air Canada. Les vols d'Air Transat passent par le terminal 4. Celui qui assurait la liaison Fort Lauderdale-Montréal a quitté l'aéroport en début d'après-midi, aujourd'hui, malgré la situation.

Source:
http://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201701/06/01-5057141-fusillade-a-fort-lauderdale-5-morts-et-une-trentaine-de-blesses.php

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