jeudi 16 novembre 2017

Une mesure de 233,3 CPM (comptes par minute) de radioactivité dans l'eau de pluie dans la région de Québec en ce 16 novembre 2017

Carlos Ramirez a relevé au moins 5 pics au-dessus de 200 cpm en décembre 2016 et voilà une dose de 233,3 CPM en date d'aujourd'hui. Notez que des doses de plus de 100 CPM ont perduré pendant au moins 3 heures aujourd'hui (voir le deuxième tableau). La normale de radiation naturelle est de 30-35 CPM (en haute altitude c'est possiblement plus élevé), cette dose de 233,3 CPM est donc significativement plus forte que la normale. Carlos a noté un record de 522 CPM (au sol) à l'automne 2015.

Le niveau d'alerte est de 100 CPM (Radiation Network). La documentation explique que des taux qui dépassent les 100 comptes par minute (CPM) sont rares et que la dangerosité de l'exposition à ces "fortes" doses dépend du temps d'exposition et de la période radioactive (demi-vie de l'isotope). Il est important de noter que la mesure de 100 CPM au sol est plus "alarmante" que 100 CPM à un mètre du sol puisque plus on s'élève dans les airs et plus les taux de radiations sont élevés. Comme l'a déjà expliqué Carlos, le danger des doses de plus de 100 CPM dépend de la durée d'exposition et du type d'isotope, mais de voir des enfants manger de la neige lors d'un relevé de 233,3 CPM pourrait s'avérer inquiétant pour leur santé.

Le rayonnement naturel, ou rayonnement de fond, est présent en permanence dans l'environnement et provient de différentes sources. Parmi ces sources figurent le rayonnement cosmique, les sources terrestres (éléments radioactifs présents dans le sol), l'air ambiant (radon) et les sources internes (aliments et boissons).


2 commentaires:

  1. Pourquoi les médias de masse ne parle pas ? Ca devrait pourtant leur servir de munitions supplémentaire dans leur acharnement contre le CO2 et les changement climatique. Voilà un moyen de dire encore haute et fort qu'on a trop d'humains sur terre et qu'on pollue trop. Le fait qu'on ait des données aussi haute vienne telle contredire quelque chose dans leur discours ???
    merci et bonne journée
    Martin St-F

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  2. Bonjour,
    Étant donné qu’il est impossible de convertir des cpm en uSv/h, du moins sans connaître les isotopes instables responsables de l’ionisation, on ne peut calculer la dose efficace. Mais comme vous le savez, j’effectue aussi des relevés en sieverts au cas où j’aurais une meilleure idée un jour du principal isotope responsable. J’ai calculé jusqu’à 5.7 mSv/a sur certaines précipitations qui atteignaient un niveau comparable à celles d’hier. D’un endroit à l’autre sur la planète les rayonnements ionisants varient. En France on parle de 3.7 mSv/a et au Québec 1.6 mSv/a. Donc oui les précipitations atteignent parfois un niveau beaucoup plus élevé qu’auparavant (du moins depuis le début de mes relevés en 2011), mais ce n’est pas encore assez fréquent et constant pour avoir des répercussions sur la santé. PAR CONTRE, contrairement au physicien du RCSR (Réseau canadien de surveillance radiologique) avec lequel j’ai eu un entretien téléphonique, je déconseille fortement de laisser vos enfants ingérer de la neige (surtout fraîchement tombée). Au gouvernement ils se préoccupent seulement du radon que l’on respire (et des isotopes anthropogéniques) car il m’a dit que les poumons étaient sensibles aux radiations. Non seulement il ne m’a rien appris, il semblait pas au courant que le facteur de pondération tissulaire pour l’estomac et le côlon est le MÊME que celui des poumons.
    http://nuclearsafety.gc.ca/fra/resources/radiation/introduction-to-radiation/radiation-doses.cfm
    La hausse de ces radiations est davantage préoccupante au niveau des changements météorologiques et climatiques. L’atmosphère est de plus en plus ionisée par l’augmentation des rayonnements cosmiques primaires et secondaires. Nous nous dirigeons vers un refroidissement global pour un bon moment !

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