«Les gens nous crient des noms, nous menacent, nous disent que c’est le temps de retourner chez nous, a indiqué la Torontoise, samedi. Oui c’est le temps. Nous n’avons pas trouvé cette promesse – la démocratie – dans ce pays.»
«Mais si je retourne chez moi, ce sera seulement avec les corps de mes neveux», a souligné Mme Tsarnaeva, qui semblait épuisée, au lendemain de l’arrestation du jeune Dzhokhar Tsarnaev, son neveu de 19 ans. L’autre, Tamerlan, est mort dans la nuit de vendredi au cours d’une fusillade avec les forces policières.
Elle est fermement convaincue que toute cette histoire est une conspiration.
Mme Tsarnaeva a été bouleversée d’apprendre que ces jeunes hommes qu’elle n’avait pas vus depuis cinq ans avaient été désignés comme suspects dans les attentats au marathon de Boston.
Elle croit qu’ils ont été au centre d’un coup monté. «Ils avaient besoin d’individus à blâmer pour un acte qu’ils avaient commis eux-mêmes, alors ils les ont trouvés [mes neveux], donc réjouissez-vous, tout le monde, réjouissez-vous», a-t-elle dit d’une voix fatiguée.
Interrogée sur la possibilité qu’elle se rende aux États-Unis pour retrouver des membres de sa famille, Mme Tsarnaeva a dit qu’elle irait si possible.
«J’ai un petit garçon [à Toronto], a-t-elle dit. À qui puis-je le confier? Évidemment j’aimerais me retrouver avec Ruslan et les autres.»
Ruslan Tsarni est l’oncle des deux suspects et demeure au Maryland. Vendredi, il a qualifié ses neveux de «ratés» qui faisaient honte à leur communauté.
Maret Tsarnaeva a fait clairement savoir que le FBI ne l’avait pas contactée.
«Les gens du FBI sont les seuls qui ne m’ont pas rejoint, car ils n’ont aucun intérêt à obtenir d’autres renseignements, ils ont déjà tout ce qu’il leur faut», a indiqué Mme Tsarnaeva.
Elle est persuadée que son neveu Dzhokhar n’aura pas l’occasion de justifier son innocence. «Ils vont s’assurer de ne pas laisser vivre ce garçon parce qu’ils ne veulent pas qu’il ait une chance, qu’il prenne la parole pour dire “Citoyens de l’Amérique, je n’ai pas commis ces gestes” », a-t-elle conclu.
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- Jamais on a droit a la parole des coupables ,c'est tellement courant,que ça en devient tres suspect .
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