mardi 29 mai 2018

Un groupe de scientifiques a créé un embryon hybride mi-humain et... mi-poulet

* 150 créatures hybrides homme-animal ont été produites dans des laboratoires au Royaume-Uni: Les embryons ont été cultivés secrètement dans les trois dernières années

Des scientifiques avertissent que les hybrides humain-porc qui sont créés pour les transplantations d'organes pourraient se transformer en monstres avec des cerveaux humains

Des scientifiques créent des embryons animaux-humains

L'hybridation humains-animaux: des recherches qui frôlent les règles en biogénétique

Dans une décision controversée prise la semaine dernière, le National Institutes of Health (NIH) a choisit d'assouplir ses politiques pour le financement de la recherche sur les créatures chimériques, soit des embryons humains-animaux

États-Unis: premiers embryons humains modifiés génétiquement


Dans une étude publiée dans la revue scientifique "Nature" le 23 mai, Ali Brivanlou, biologiste à l’université Rockefeller de New York, et ses collègues expliquent comment ils ont réussi à mélanger des cellules humaines artificielles à des embryons de poulets. Le but de cette expérience scientifique ? Comprendre la façon dont les cellules s’organisent au sein de l’embryon humain pour donner naissance à ses membres.

"Des structures merveilleusement organisées"

Comme l'explique Ulyces, "les cellules souches embryonnaires humaines sont pluripotentes, elles peuvent se différencier en n’importe quel type de cellules spécialisées de l’organisme – qui vont ensuite créer les os, le cerveau, les poumons, le foie, etc." Certaines cellules sont appelées "cellules organisatrices" : ce sont elles qui "commandent à d'autres cellules de se développer d’une façon ou d’une autre" via des signaux moléculaires.

Ce sont ces "cellules organisatrices" que l'équipe d'Ali Brivanlou traquait. Avec cette grande question : existent-elles chez les êtres humains ? Pour en avoir le cœur net, les chercheurs devaient pouvoir étudier et expérimenter des "cellules souches", mais aux Etats-Unis, par exemple, il est interdit d’utiliser des embryons vieux de plus de 14 jours. D'où des embryons hybrides, mi-poulet, mi-hommes. Les fameuses chimères, en référence à la créature hybride de la mythologie grecque.  

L'équipe d’Ali Brivanlou a donc cultivé en laboratoire des embryons humains artificiels dérivés de cellules embryonnaires humaines. Au quatorzième jour, les scientifiques ont greffé ces cellules humaines sur des embryons de poulet âgés de 12 heures (un stade de développement équivalent aux 14 jours de développement humain), explique le quotidien britannique "The Sun". Ali Brivanlou explique :

"A mon grand étonnement, la greffe n’a pas seulement survécu, mais elle a donné naissance à des structures merveilleusement organisées."

Les cellules humaines ont pris le rôle d’organisatrices sur celles des poulets et ont créé une colonne vertébrale secondaire et un système nerveux. Les embryons hybrides n'ont pas été conservés. Vous ne verrez pas encore d'être mi-poulet, mi-humain.

Source:
https://www.nouvelobs.com/sciences/20180529.OBS7394/des-scientifiques-ont-cree-un-embryon-hybride-mi-humain-mi-poulet.html

dimanche 27 mai 2018

Et si un morceau de la grande île d'Hawaï se détachait dans le Pacifique...

Le Hilina Slump (« effondrement de Hilina ») est un glissement de terrain d'un volume de 20 km3 sur l'île de Hawaï qui se décroche du versant sud du Kīlauea et glisse progressivement dans l'océan Pacifique à une vitesse moyenne de dix centimètres par an.

Ce décrochement peut être précipité beaucoup plus rapidement sous la forme d'un glissement de terrain sous-marin. À Hawaii, ces glissements de terrain sont appelés « avalanches de débris ». Si le volume entier était précipité dans l'océan d'un seul coup, il pourrait entraîner un tremblement de terre d'une magnitude supérieure à 9 et un tsunami d'une hauteur de 300 mètres, menaçant toute la ceinture péri-pacifique.

Source:

Simulation informatique d'un glissement de terrain sur le flanc sud du Kilauea,
déclenchant des vagues de plus de 300 mètres de haut:


vendredi 25 mai 2018

Vidéo stupéfiante prise par un résident d'Hawaï hier: c'est ce qu'on appelle "l'enfer sur terre"

Les populations d'ours polaires se portent excessivement bien contrairement à ce que nous disent les médias à la botte du lobby du réchauffement climatique d'origine anthropique

* Les ours polaires ne meurent pas de faim, affirme le gestionnaire de la faune du Nunatsiavut (nord du Labrador) 



https://www.theguardian.com/world/2018/may/24/canada-polar-bears-labrador-rigolet-seal-hunt
https://polarbearscience.com/2018/05/24/status-of-canadian-polar-bears-updated-map-from-environment-canada/

Les hélicoptères se préparent à l'évacuation alors que la troisième coulée de lave du Kilauea entre dans l'océan

* Un nombre impressionnant de petits séismes frappent Hawaï aujourd'hui, plus que dans les derniers jours:
http://quakes.globalincidentmap.com/

Deux hélicoptères du Corps des Marines américains étaient en attente vendredi pour éventuellement transporter des gens de la grande île d'Hawaï, près de la coulée de lave de Kilauea, alors qu'une éruption volcanique intensifiée entrait dans sa quatrième semaine.

Une troisième coulée de lave du Kilauea a commencé à couler dans l'océan dans le district inférieur de Puna jeudi, entre la baie Pohoiki et le parc d'État MacKenzie, produisant un nuage dispersé de gaz nocifs contenant de minuscules particules de verre.

Environ deux douzaines de fissures ont ouvert le flanc est du Kilauea depuis le 3 mai et environ 2 000 personnes ont déjà quitté la pointe sud-est de la Grande île. Six des fissures ont injecté à nouveau de la lave jeudi, envoyant des rivières de roche en fusion à travers des terres agricoles et des maisons rurales.

Deux mille autres personnes dans les communautés côtières pourraient être forcées de quitter leur domicile si la State Highway 130, leur dernière sortie, était bloquée.

Source:

mercredi 23 mai 2018

La centrale hydroélectrique d'Hawaï ferme ses portes alors que la lave s'approche des puits géothermiques


La lave du volcan Kīlauea en éruption sur la grande île d'Hawaï s'est déversée dans un site d'une centrale géothermique, obligeant les travailleurs à fermer l'usine pour empêcher la libération incontrôlable de gaz toxiques.

Les puits de la centrale parcourent de 1 000 à 8 000 mètres (6 000 à 8 000 pieds) sous terre pour exploiter l'eau extrêmement chaude et la vapeur utilisée pour faire fonctionner les turbines et produire de l'électricité.

"Les partenaires du comté, de l'état et du gouvernement fédéral collaborent étroitement pour surveiller la situation et travailler avec les responsables de la centrale pour assurer la sécurité des communautés environnantes", ont indiqué les responsables du comté.

Le risque pour la centrale électrique est le dernier défi auquel sont confrontés les autorités face à ce que les géologues considèrent comme l'un des plus grands bouleversements de l'un des volcans les plus actifs du monde depuis un siècle.

Les équipes ont travaillé dans la nuit pour recouvrir le 11e et dernier puits de l'usine Puna Geothermal Venture (PGV), qui fournit environ 25% de la puissance de Big Island, la coulée active s'écoulant de 200 à 300 verges du puits le plus proche.

La dernière éruption explosive au sommet de Kīlauea a eu lieu peu avant 18h heure locale lundi, a rapporté l'Observatoire du volcan hawaïen.

"Le panache de cendres qui en résulte peut affecter les zones environnantes", a-t-il ajouté.

L'usine a été fermée peu de temps après l'éruption de la lave le 3 mai à cause des fissures nouvellement ouvertes dans le sol qui traverse les quartiers et les routes sur le flanc extrême est de Kīlauea.

En l'espace d'une semaine, quelque 60 000 gallons (227 124 litres) du pentane chimique hautement inflammable qui était entreposé à l'usine ont été déplacés. L'Etat a déclaré la semaine dernière qu'il pompait de l'eau froide dans les puits et qu'il les boucherait avec des bouchons en fer.

À environ cinq kilomètres à l'est de la centrale, des nuages ​​nocifs de vapeurs acides, de vapeur et de fines particules de verre se sont déversés dans le ciel lorsque deux coulées ont traversé la route 137, l'une des voies de sortie principales de la zone d'éruption.

Laze - un terme combinant les mots «lave» et «brume» - se forme lorsque la lave en éruption, qui peut atteindre 1 093 C (2 000 F), réagit avec l'eau de mer. Il est potentiellement mortel s'il est inhalé.

Si l'on se trouve près du laze, à cause des divers acides, cela serait corrosif pour les yeux, le nez et les voies respiratoires, et la peau" , a déclaré le Dr Alvin Bronstein du département de santé de l'Etat d' Hawaï lors d'une conférence téléphonique.

Le laze a tué deux personnes lorsqu'une coulée de lave a atteint la côte en 2000 et les autorités ont averti les résidents de rester à l'écart.

Un autre danger était le risque d'explosions de méthane, car la lave brûlante s'approchait des poches de végétation pourrie, enflammant les traces du gaz inflammable dégagé par la pourriture.

"Ce sont des dangers assez importants dans les zones végétatives et les explosions peuvent se produire loin de la coulée de lave elle-même", a déclaré la géologue de l'USGS, Janet Babb.

Les géologues disent que l'éruption de Kīlauea, qui a déjà produit environ deux douzaines de fissures de lave, est entrée dans une phase plus violente dans laquelle de plus grands volumes de roche fondue coulent du sol et voyagent plus loin qu'auparavant.

Au moins 44 maisons et autres structures ont été détruites dans la zone de Leilani Estates et de Lanipuna Gardens dans le district de Puna, et un homme a été grièvement blessé samedi lorsqu'un morceau de roche en fusion de la taille d'une plaque a explosé jambe.

Deux mille personnes ont été expulsées de leur domicile en raison des coulées de lave et de gaz sulfureux toxiques, dont les niveaux ont triplé ces deux derniers jours, selon les responsables de la protection civile. La Garde nationale d'Hawaï a mis en garde contre d'autres évacuations obligatoires si d'autres autoroutes sont bloquées.

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mardi 22 mai 2018

L'éruption du volcan Kilauea à Hawaï ne se calme pas, la lave atteint l'océan

Le volcan Kilauea, à Hawaï, est entré en éruption au début du mois de mai. Deux coulées de lave ont atteint l'océan ces dernières heures. Mais cette fusion des deux est particulièrement dangereuse, car le mélange de la lave et de l'eau produit des gaz particulièrement toxiques pour les habitants

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lundi 21 mai 2018

Les scientifiques développent des «mini-cerveaux» en utilisant l'ADN de Néanderthal

*Le généticien David Suzuki a récemment exprimé son inquiétude disant que les êtres humains font partie d'une "expérience génétique massive" depuis de nombreuses années et que les intentions de la biotechnologie vont au-delà de l'argent

Les génomes désormais modifiables à volonté

Des scientifiques sonnent l'alarme sur le danger des nouvelles souches virales créées par le mélange du virus de la grippe aviaire et de la grippe humaine: si la souche du virus devait s'échapper du laboratoire elle pourrait provoquer une pandémie mondiale et causer des millions de morts, avertissent les experts

Des vaccins fabriqués à partir de matériel génétique: des mutations pourraient-elles être des effets collatéraux de ces expérimentations militaires?

Google veut stocker notre génome: le projet "Google Genomics"

Coup de tonnerre dans le monde de la génétique : des chercheurs chinois annoncent avoir modifié le génome d'embryons humains

Naissance de 30 bébés génétiquement modifiés aux USA

98% des nouveau-nés subissent un prélèvement d'ADN dans leur première semaine de vie

150 créatures hybrides homme-animal ont été produites dans des laboratoires au Royaume-Uni: Les embryons ont été cultivés secrètement dans les trois dernières années

États-Unis: premiers embryons humains modifiés génétiquement

Un organisme militaire américain investit 100 millions de dollars dans des technologies génétiques d'extinction

Je n'ai pas pu m'empêcher de faire un rapprochement!
Les scientifiques se préparent à créer des «cerveaux miniatures» qui ont été génétiquement modifiés pour contenir l'ADN de Néandertal, dans une tentative sans précédent de comprendre comment les humains diffèrent de nos proches parents.

Dans les prochains mois, les petites taches tissulaires, connues sous le nom d'organoïdes cérébraux, seront cultivées à partir de cellules souches humaines qui ont été éditées pour contenir des versions "néandertalisées" de plusieurs gènes.

Les organites de la taille des lentilles, qui sont incapables de pensées ou de sentiments, reproduisent certaines des structures de base d'un cerveau adulte. Ils pourraient démontrer pour la première fois s'il existait des différences significatives entre la biologie humaine et celle du cerveau néandertalien.

"Les néandertaliens sont les parents les plus proches des humains de tous les jours, donc si nous nous définissons comme un groupe ou une espèce, c'est à eux que nous devons nous comparer", a déclaré le professeur Svante Pääbo, directeur du département de génétique de l'Institut Max Planck. Anthropologie évolutive à Leipzig, en Allemagne, où les expériences sont effectuées.

Auparavant, Pääbo dirigeait le projet international sur le craquage du génome de Néandertal et son laboratoire se concentre maintenant sur le retour des traits néandertaliens au laboratoire grâce à des techniques sophistiquées d'édition de gènes.

Le laboratoire a déjà inséré des gènes néandertaliens pour le développement craniofacial chez la souris (on ne prévoit pas de rongeurs à sourcils fournis) et des gènes de perception de la douleur néandertalienne dans les œufs de grenouilles, ce qui pourrait indiquer un seuil de douleur différent. Maintenant, le laboratoire se tourne vers le cerveau.

"Nous voyons si nous pouvons trouver des différences fondamentales dans le fonctionnement des cellules nerveuses qui peuvent être à la base de la raison pour laquelle les humains semblent être si spécial cognitivement", a déclaré Pääbo.

Dans le sous-sol sous le bureau de Pääbo, les scientifiques travaillent à extraire l'ADN - le code de la vie - à partir d'anciens fossiles humains et animaux mis au jour dans des sites à travers le monde. Le succès de l'équipe repose sur la prise de précautions obsessionnelles contre la contamination: un grain de poussière flottant à travers une fenêtre peut contenir plus d'ADN que les quelques milligrammes d'os ancien en poudre analysés. Les chercheurs prennent des douches et enfilent des uniformes de style spatial avant d'entrer dans des pièces stérilisées par des lampes UV et un système sophistiqué de filtration de l'air.

C'est dans ces conditions de travail rigoureuses en 2010 que son équipe a reconstitué le code du génome de Néandertal à partir d'échantillons fortement dégradés prélevés sur quatre femelles qui vivaient en Europe il y a des dizaines de milliers d'années.

Le génome a révélé des Néandertaliens croisés avec nos ancêtres - et avec assez de succès que tous les non-Africains portent aujourd'hui 1-4% d'ADN néandertalien. Et puisque les gens ont acquis des gènes légèrement différents, collectivement, environ un tiers du génome de Néandertal flotte encore dans les populations modernes.

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jeudi 17 mai 2018

La rupture du plus grand projet de barrage hydroélectrique de Colombie a provoqué l'évacuation de dizaines de milliers de personnes


Le barrage Hidroituango sur la rivière Cauca était en phase finale de construction lorsqu'un tunnel bloqué a été dégagé samedi soir, provoquant des inondations en aval qui ont balayé un hameau riverain. Six cents personnes se sont retrouvées sans abri et deux ponts, deux écoles et un centre de santé ont été détruits.

Mercredi, les autorités ont émis des ordres d'évacuation pour huit municipalités en aval du barrage, en raison des craintes d'une nouvelle vague d'inondations alors que de fortes pluies continuent de frapper le mégaprojet.

Le nombre total d'habitants dans les huit municipalités est estimé à 120 000. Jusqu'à présent, aucun décès ou personne disparue n'a été signalé.

"Dans les prochaines minutes, le débit d'eau de la rivière Cauca sera augmenté, en aval du barrage", disait un message envoyé par EPM, l'entreprise qui construit le barrage, peu après midi. "Les gens devraient aller immédiatement aux points de rencontre."

La dernière urgence a été déclenchée après l'effondrement d'une salle des machines au barrage. L'armée colombienne, la police et l'agence de gestion des catastrophes ont été dépêchées sur le site dans la province d'Antioquia, au nord-ouest du pays. Le personnel de la Croix-Rouge est sur place depuis samedi.

"Nous parlons de personnes déplacées toutes les heures ", a déclaré Isabel Cristina Zuleta, militante de Ríos Vivos, une organisation environnementale locale opposée au mégaprojet, à Sabanalarga, une ville en amont touchée par les inondations ce week-end." La forte pression de l'eau provoque des glissements de terrain et des inondations en amont maintenant."

"Les communautés perdent leur mode de vie", a- t-elle déclaré. "Il n'y a pas d'aide humanitaire ici, c'est un abandon total - il n'y a pas d'abris, pas de nourriture, rien."

La cause précise de la catastrophe est controversée. Le directeur d'EPM, Jorge Londoño, a déclaré aux médias locaux que des " conditions géologiques imprévisibles " avaient provoqué le remplissage et l'effondrement du tunnel pendant le week-end, alors que les activistes soutenaient qu'il était dû à une accumulation de matériel végétal non récupéré. 

La crise couvait depuis la fin d'avril, lorsque le tunnel de dérivation a été bloqué, provoquant une augmentation des niveaux d'eau en amont et en aval. Plusieurs glissements de terrain, causés en partie par de fortes pluies, ont entraîné de nouveaux blocages au début du mois de mai.

De nombreux habitants de la région se sont longtemps opposés au projet, qui a perturbé l'agriculture et la pêche depuis que la licence a été accordée à EPM en 2009.

Malgré les controverses, le barrage de Hidroituango est présenté comme un projet phare par le gouvernement et EPM - qui appartient à la ville de Medellín, à 106 miles de là. À pleine capacité, le barrage devrait être capable de générer une moyenne annuelle de 13 930 gigawattheures grâce à ses huit turbines massives. Le projet a été financé par IDB Invest, la branche privée de la Banque interaméricaine de développement.

Source:

Une éruption explosive qui s'est produite tôt jeudi matin au sommet du volcan Kilauea a craché des cendres à plus de 9000 mètres dans le ciel hawaïen. Les autorités ont incité les résidents de l'île à se trouver un abri sécuritaire

Le volcan Kilauea est en activité depuis deux semaines.

Des douzaines de fissures ont fait leur apparition du côté est du cratère, ce qui a entraîné le déversement d'un flot de lave dans les communautés, indique le géophysicien Mike Poland, de l'Institut d'études géologiques des États-Unis (USGS).

Selon les autorités, le volcan situé sur l’île d’Hawaï a explosé vers 4 h 17 jeudi matin.

Des résidents qui habitent à proximité du volcan disent qu’une pluie de cendres a suivi l’éruption.

Celle-ci n’aurait probablement duré que quelques minutes, précise M. Poland. Il soutient par ailleurs que les accumulations de cendres sont minimes.

En réponse à la question d’un internaute sur Twitter qui se demandait si la quantité de cendres était assez importante pour avoir des répercussions sur le climat, l'USGS a répondu par la négative.

« Le panache de cendres doit être beaucoup plus grand avant qu’il n’atteigne la circulation globale et commence à affecter le climat », a indiqué l'Institut.

Selon un porte-parole de la protection civile de l'État d’Hawaï, Kanani Aton, des résidents de la ville qui se trouve tout près du volcan (et qui porte le nom de Volcano) n’ont pas entendu l’explosion durant leur sommeil.

Source:
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1101741/ciel-cendres-ile-hawai-explosion-volcan-kilauea

mercredi 16 mai 2018

Hawaï se prépare à une éruption volcanique majeure alors que le niveau d'alerte augmente

Hawaï se prépare à une autre éruption explosive du volcan Kilauea. L'observatoire du volcan hawaïen a élevé le niveau d'alerte sur le volcan Kilauea, passant du orange au rouge. 

Cela signifie qu'une éruption majeure est imminente, en cours ou présumée, avec une activité dangereuse au sol et dans les airs. Le danger pourrait être plus vaste que la lave: Les scientifiques disent que le volcan pourrait bientôt expulser des rochers et des cendres de son cratère sommital. 

Les scientifiques disent que le risque d'une nouvelle éruption explosive va augmenter dans les prochaines semaines. La dernière fois que cela s'est produit c'est il y a près d'un siècle.

Une autre fissure s'est également ouverte et a commencé à cracher de la lave mardi. C'est la 20ème depuis que Kilauea a commencé à éclater il y a près de deux semaines. 

Aussi spectaculaires que soient ces éruptions: le "big one" pourrait se produire prochainement. La lave d'une autre fissure qui s'est ouverte pendant le week-end s'est fait un chemin vers l'océan, à environ deux miles du site principal.

Source:

lundi 14 mai 2018

En Suède, la puce sous la peau entre dans le quotidien


Remplacer ses clés, cartes de visite et billets de train par une puce électronique insérée sous la peau est une réalité pour quelques milliers Suédois. Mais ce dispositif est-il vraiment inoffensif? 

La puce électronique sous-cutanée n'est plus un scénario de film de science-fiction en Suède. Dans ce pays féru de nouvelles technologies, quelques  milliers de téméraires en sont déjà équipés. La pratique reste confidentielle mais ne fait pas débat en Suède, où les assurés sociaux acceptent depuis longtemps le partage de leurs informations personnelles entre administrations publiques.

L'implant électronique inséré sous la peau remplace clés, cartes de visite et billets de train. Accessoire inoffensif qui simplifie la vie quotidienne pour ses défenseurs, la puce est actuellement un objet entièrement passif, assurent ses promoteurs. Elle n'émet de données que lorsqu'on pose la main sur un lecteur de carte NFC (Near Field Communication).

La puce, porte-monnaie numérique 

Ulrika Celsing, 28 ans, fait partie des 3000 adeptes en Suède, un pays de 10 millions d'habitants. Pour elle, finie la sempiternelle quête de ses clés dans son sac à main. Pour entrer au bureau, elle fait simplement glisser sa main sur un petit boitier, tape son code et la porte s'ouvre.

Sorte de porte-monnaie électronique, la puce peut aussi prendre en charge les billets de train de la société ferroviaire nationale SJ. Disponible depuis un an, ce service a convaincu quelque 130 utilisateurs: le voyageur réserve son billet en ligne et l'enregistre sur sa puce.

L'implantation de la puce peut causer des infections 

Quand son entreprise a organisé une manifestation où les employés pouvaient se faire implanter ce petit objet dans la main, Ulrika a "suivi le mouvement". "C'était cool d'essayer quelque chose de nouveau. Et, dans le futur, voir comment on peut l'utiliser pour faciliter sa vie", dit-elle.

Hormis une vague douleur quand la seringue a inséré la puce dans sa main gauche, Ulrika n'a rien senti et utilise son implant presque quotidiennement, sans peur du piratage ou d'éventuelle surveillance. "La technologie n'en est pas encore arrivée au point où on peut pirater ta puce", assure-t-elle. Mais "à l'avenir, peut-être faudra-t-il y réfléchir. Je peux toujours l'enlever..."

Pour Ben Libberton, microbiologiste, les dangers sont pourtant d'ores et déjà réels. L'implantation de la puce peut causer des "infections et (...) des réactions du système immunitaire", explique-t-il.

Quid des données personnelles? 

"Le risque le plus important concerne les données: en ce moment, les données collectées et partagées par les implants sont peu nombreuses mais cela va probablement augmenter", assure le chercheur.

"Si un implant un jour peut détecter un problème médical chez son porteur, qui va être mis au courant et quand? Est-ce que les compagnies d'assurances vont obtenir des informations sur notre santé?", s'interroge-t-il. Selon lui, "plus les données contenues dans un seul lieu (comme ça serait le cas avec un implant) sont nombreuses, plus le risque que ce soit utilisé contre nous est important".

Une crainte que Jowan Österlund, spécialiste de piercings et champion autoproclamé de l'implantation de puces, balaie. Au contraire, si on porte sur soi toutes ses données personnelles, cela nous permet de mieux contrôler leur utilisation, affirme-t-il, estimant qu'un usager est libre ou non d'utiliser sa puce. Et de l'enlever. 

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Les États-Unis inaugurent aujourd'hui leur ambassade à Jérusalem, réalisant la promesse controversée du président Donald Trump à une date-clé de l'histoire d'Israël, soit les 70 ans de son indépendance (14 mai 1948)

Donald Trump avait envisagé publiquement de se rendre à Jérusalem. Mais il préfère finalement parler dans un message vidéo. Il sera représenté par son gendre, Jared Kushner, dont la famille est amie de Netanyahu.

C'est lui d'ailleurs qui est chargé de négocier un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens. Kushner est aussi accompagné par son épouse Ivanka, la fille du président américain, qui rappelle souvent qu'elle s'est convertie au judaïsme avant son mariage.

Le "déménagement" de l'ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem est surtout symbolique. Le bâtiment du consulat est rebaptisé "ambassade". L'ambassadeur va faire des aller-retour entre Tel Aviv et Jérusalem. Seuls quelques collaborateurs seront installés à plein temps dans la Ville sainte. Cette cérémonie de transfert est surtout politique.

Axe États-Unis/Israël/Arabie Saoudite

D'abord c'est un soutien clair de l'administration Trump à Israël, particulièrement à Netanyahu, que Trump connait depuis les années 80. Le premier ministre israélien a une influence certaine sur Trump. On l'a encore vu la semaine dernière avec la décision des États-Unis de quitter l'accord sur le nucléaire iranien. Trump l'a dit clairement : ce sont les arguments de Netanyahu qui l'ont emporté.

Ensuite, plus largement, ce qui est en train de se constituer, c'est un axe États-Unis/Israël/Arabie Saoudite. Ces deux pays alliés traditionnels de Washington se rapprochent, malgré leurs différences, pour nouer un front contre leur ennemi commun : l'Iran chiite, et derrière la Syrie d'Assad, le Hezbollah qui renforce son emprise sur le Liban (un axe iranien soutenu de fait par la Russie).

Enfin c'est aussi une décision de politique intérieure, pas tellement vis-à-vis de la communauté juive. C'est plutôt une décision qui ravit l'électorat évangélique, c'est-à-dire des chrétiens conservateurs, qui considèrent cette question de Jérusalem comme essentielle.

Un transfert sans cesse repoussé

L'administration Trump risque d'enflammer la région. Un ancien de la CIA disait ce week-end que, compte tenu du contexte, c'est "comme jeter une bidon d'essence sur un feu". Mais on disait déjà cela au moment de l'annonce, en décembre dernier, et l'administration Trump constate que cela n'a pas été le cas. Les Palestiniens n'ont été que mollement soutenus. Quelques pays soutiennent d'ailleurs la décision de Washington et vont aussi déménager leur ambassade.

À en croire les diplomates de Trump, cela va renforcer les chances de paix, puisque Nentanyahu sera peut-être moins réticent à négocier. Surtout l'argument répété par l'équipe Trump, c'est que c'est le Congrès qui avait voté dans les années 90 la décision de déménager l'ambassade, qui avait été soutenue par Clinton, Bush, et Obama en campagne. Avant qu'ils ne la repoussent sans cesse, une fois élus présidents, en craignant justement la déstabilisation de la région. 

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dimanche 13 mai 2018

L'Agence de défense civile d'Hawaï a annoncé qu'une 16e fissure s'était ouverte au samedi matin sur le site du volcan Kilauea, suivie d'une 17e fissure en soirée et d'une 18ème aujourd'hui

L'agence a averti précédemment que des roches de la taille d'un réfrigérateur pourraient être lancées depuis le cratère si une autre éruption avait lieu. Les observateurs notent un faible niveau de lave à l'intérieur du cratère principal de Kilauea, donnant l'impression que cette baisse est un bon signe. Toutefois, ça ne l'est pas.

Au fur et à mesure que les niveaux de lave s'abaissent à l'intérieur du volcan, l'eau de mer provenant des longs tunnels qui mènent à l'océan va atteindre la chambre volcanique principale et entrer en contact avec la lave, ce qui transformera instantanément l'eau en vapeur.  


Ce qui aggrave la situation, c'est lorsque la lave qui est à un niveau très bas contient en fait des roches géantes, de la saleté et d'autres débris qui se sont cassés provenant des parois du volcan, bloquant ainsi le cratère principal. La vapeur créée par l'eau de l'océan pourrait être piégée pour finalement s'accumuler sous pression. À un moment donné, l'accumulation de pression de vapeur pourrait faire littéralement exploser le volcan, projetant dans l'air toutes les roches, débris et autres matières nocives.


samedi 12 mai 2018

La Garde Nationale se prépare à une évacuation de masse dans la zone du rift Est du volcan Kilauea

* Nouvelle fissure en ce 12 mai 2018



La Garde nationale d'Hawaï se prépare à un scénario catastrophe en ce qui concerne l'activité volcanique en cours: une évacuation de masse de près de 2 000 personnes qui vivent dans la zone du rift est du Kilauea.

La garde nationale d'Hawaï dit qu'il y a quatre hélicoptères Black Hawk qui pourraient être utilisés pour sortir les gens de la basse Puna. 

Deux hélicoptères sont déjà utilisés pour arpenter les terres dans la région et il y a aussi deux hélicoptères qui peuvent être utilisés pour transporter des patients par avion. 

Au Centre des opérations d'urgence à Hilo, un certain nombre de membres se préparent, pour le pire des scénarios, à plusieurs nouvelles poussées de lave à Puna qui couperaient complètement l'accès aux maisons.

Maître Sgt. Makani Miller est un résident de Puna et il a dit qu'il était pour lui «surréaliste» de réagir à une telle catastrophe à si grande échelle dans sa propre cour.

Le lieutenant-colonel Shawn Tsuha, commandant de Task Hawaii, se dit très préoccupé par la possibilité qu'une fissure importante se crée dans la zone du rift, "qui isolerait les communautés en dessous de Leilani Estates et bloquerait aussi certaines routes que la communauté doit emprunter pour évacuer la zone."

Les fonctionnaires disent que la garde nationale est prête à faire appel à d'autres branches militaires si nécessaire.

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mercredi 9 mai 2018

Des éruptions explosives, soit des projectiles de "roches balistiques", sont possibles depuis le volcan d'Hawaï selon le USGS

Le potentiel d'éruptions explosives du volcan Kilauea à Hawaï dans les prochaines semaines est en hausse, ce qui laisse entrevoir la possibilité que soit pulvérisé des projectiles de la taille d'un galet à plusieurs kilomètres des fissures, selon le USGS. L'avertissement a été publié mercredi car les résidents de la communauté de Leilani Estates ont été assiégés par la lave. L'USGS a également déclaré que les villes voisines pourraient être recouvertes de cendres volcaniques si une telle éruption avait lieu.

«Les explosions provoquées par la vapeur sur les volcans fournissent généralement très peu d'avertissement», a expliqué l'USGS.

L'agence a tweeté une photo expliquant que des éruptions explosives peuvent se produire quand la colonne de magma d'un volcan descend sous la nappe phréatique et que l'eau souterraine interagit avec la roche chaude. À ce stade, la pression de la vapeur se développe puis explose.

L'USGS a déclaré que des éruptions encore plus violentes pourraient se produire, tirant des "roches balistiques" pesant jusqu'à plusieurs tonnes à environ un kilomètre de là. En outre, il existe un potentiel de vapeur et d'émissions dangereuses de dioxyde de soufre.

L'agence de presse Reuters rapporte que l'exposition à des niveaux très élevés de gaz, qui cause les pluies acides, peut être mortelle, selon l'Agence pour les substances toxiques et le registre des maladies.

Le correspondant de CBS News Carter Evans a rapporté de Pahoa, Hawaï, que les résidents ont été avertis de rester à l'intérieur mercredi avec leurs fenêtres fermées parce que l'acide sulfurique dans l'air peut causer des maux de tête, l'irritation des poumons et même des crises d'asthme.

Ces vapeurs sont appelées "vog" - ou brouillard volcanique. Ils peuvent dériver loin de l'éruption et se bloquer dans l'air.

Evans a suivi la garde nationale jusqu'à la zone de lave où ils mesurent les niveaux de gaz de dioxyde de soufre juste pour voir à quel point ils sont nocifs (voir l'image ci-dessous). Il a dit que le gaz sentait les oeufs pourris et a mentionné que l'air est sûr tant que le vent souffle dans la direction opposée.

«J'ai déclenché ma pompe [asthme] trois fois ce matin», a déclaré Dan Kelly, un résident d'Evans. "La nuit dernière, j'ai dû partir, j'étais en train d'étouffer ... et juste essayer de sortir ... pour avoir de l'air frais de la côte."

Kilauea est le volcan le plus actif du monde et a connu une éruption presque constante depuis 1983.

La lave s'est écoulée de fissures et a détruit au moins 36 maisons et autres bâtiments, plus plein d'autres choses sur son chemin, depuis que le volcan a éclaté il y a environ une semaine.

Les autorités avaient auparavant ordonné à près de 2 000 résidents de quitter les jardins de Lanipuna et les propriétés voisines de Leilani, toutes deux situées dans le district essentiellement rural de Puna, sur la grande île d'Hawaï. Mais certains avaient ignoré l'ordre et étaient restés pour surveiller leur propriété.

"Il y avait un certain nombre de personnes dans leurs résidences", a déclaré Talmadge Magno, l'administrateur de la police civile du comté d'Hawaii, lors d'une conférence de presse. Il n'y avait aucun signe de rétention à Lanipuna par la suite, a-t-il dit.

Les officiels ont annoncé mercredi soir une 15ème fissure ouverte à Leilani Estates, après que deux autres se soient formées mardi. Reuters rapporte que des fontaines de lave ont craché jusqu'à 300 pieds des évents et plus de 115 acres de terre ont été brûlés par la lave jusqu'ici.

Il n'y a aucune indication quand l'éruption pourrait s'arrêter, ni jusqu'où la lave pourrait s'étendre.

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mardi 8 mai 2018

Donald Trump retire les États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien

Le président Donald Trump a annoncé mardi le retrait des États-Unis de l'accord sur le nucléaire iranien conclu en 2015 avec Téhéran, les puissances européennes, la Russie et la Chine. L'Iran, vivement opposé à cette décision, souhaite rester dans l'accord, mais n'écarte pas l'idée de reprendre ses activités d'enrichissement d'uranium.

Donald Trump a mis sa menace à exécution. Il promettait depuis longtemps de « démanteler » un accord qu'il juge « désastreux ».

« Lorsque je fais une promesse, je la tiens », a indiqué mardi le président américain.

« L'accord était censé protéger les Américains et leurs alliés, mais il a permis à l’Iran de continuer d’enrichir de l’uranium », a-t-il dit lors d’un discours à la Maison-Blanche.

C’est un accord à sens unique qui n’aurait jamais, jamais dû être fait. Donald Trump, président des États-Unis

Donald Trump a par ailleurs annoncé le rétablissement de sanctions contre l'Iran, et promet de « graves » conséquences s'il se dote de la bombe nucléaire.

Il a aussi ajouté que « tout autre pays qui aide l’Iran dans sa quête d’armes nucléaires pourrait aussi être ciblé par des sanctions américaines ».

Les États-Unis ne seront pas tenus en otage par du chantage nucléaire.

Que dit l’accord sur le nucléaire iranien?

L’accord a été conclu à Vienne en juillet 2015 entre l'Iran, les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Chine) et l'Allemagne.

Il est entré en vigueur le 16 janvier 2016.

L'accord prévoit une levée progressive et conditionnelle des sanctions internationales imposées à l'Iran, en échange de la garantie que Téhéran ne se dotera pas de l'arme atomique.

Conformément à ce qui est prévu par l'accord, l'Iran a réduit à 5060 le nombre de ses centrifugeuses en activité servant à enrichir l'uranium (contre 10 200 au moment de la signature de l'accord) et s'est engagé à ne pas dépasser ce nombre pendant 10 ans.

Les sanctions

Dans un communiqué publié mardi, le Trésor américain a précisé que les sanctions américaines viseront notamment le secteur pétrolier iranien, les exportations aéronautiques vers l’Iran, le commerce des métaux et les transactions en dollars avec la banque centrale iranienne.

« Au sein de la zone économique couverte par les sanctions, aucun nouveau contrat n'est autorisé », a indiqué le conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, John Bolton.

Pour ce qui est des anciens contrats conclus en Iran, les sanctions entreront en vigueur après une période de transition de 90 à 180 jours.

« [C’]est une manière de donner aux sociétés l'occasion de sortir » du pays, a expliqué M. Bolton.

« Par exemple, dans le cas d'achat de pétrole iranien, si c'est un contrat avec des dispositions de long terme, ils ont six mois, trois mois, ou une autre période entre les deux pour se retirer avant l'entrée en vigueur des sanctions », a-t-il poursuivi.

« Nous voulons mettre le plus de pression économique possible sur l'Iran et lui refuser l'accès aux revenus qu'il aurait eu » sans retrait américain, a ajouté John Bolton.

Téhéran menace de reprendre ses activités nucléaires

À la suite de l’annonce de M. Trump, le président iranien Hassan Rohani a prévenu que son pays pourrait mettre un terme aux restrictions qu'il a consenties sur ses activités d'enrichissement d'uranium.

« J'ai ordonné à l'Organisation iranienne de l'énergie atomique de prendre les mesures nécessaires […] pour qu'en cas de nécessité, nous reprenions l'enrichissement industriel sans limite », a déclaré M. Rohani lors d’une allocution à la télévision iranienne.

« Nous attendrons quelques semaines avant d'appliquer cette décision », en fonction du résultat des discussions entre Téhéran et les autres partenaires de l'accord, a-t-il ajouté.

En sortant de l'accord, l'Amérique a officiellement sapé son engagement concernant un traité international.

Hassan Rohani, président de l’Iran

Hassan Rohani a cependant souligné que son pays souhaite continuer à respecter l'accord de 2015 sur son programme nucléaire.

« Si nous atteignons les objectifs de l'accord en coopération avec les autres parties prenantes de cet accord, il restera en vigueur », a-t-il dit.

Une décision regrettée en Europe et au Canada

Le président français Emmanuel Macron a fait savoir sur Twitter que « la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni regrettent la décision américaine de sortir de l’accord nucléaire iranien ».

« Le régime international de lutte contre la prolifération nucléaire est en jeu », poursuit-il.

Nous travaillerons collectivement à un cadre plus large, couvrant l’activité nucléaire, la période après 2025, les missiles balistiques et la stabilité au Moyen-Orient, en particulier en Syrie, au Yémen et en Irak.

Emmanuel Macron, sur Twitter

« J'estime que la décision de mettre l'accord en péril sans qu'il y ait eu violation de la part de l'Iran est une grave erreur », a pour sa part déclaré Barack Obama, qui était président des États-Unis lorsque l’accord a été signé en juillet 2015.

La haute représentante de l'Union européenne pour les affaires étrangères, Federica Mogherini, a quant à elle rappelé que l'accord est un « pilier » pour la sécurité mondiale.

« L'accord nucléaire est crucial pour la sécurité de la région, de l'Europe et du monde entier », a indiqué Mme Mogherini, qui avait contribué à la conclusion de l'entente. Elle a d’ailleurs appelé les signataires à continuer de la respecter.

De son côté, la ministre canadienne des Affaires étrangères Chrystia Freeland a indiqué que « le Canada regrette que les États-Unis aient décidé de se retirer » de l’entente.

L’accord « n’est pas parfait, » souligne Freeland, dans un communiqué. « Il a toutefois permis d’endiguer une menace réelle à la paix et à la sécurité internationale », ajoute-t-elle.

Il ne faut pas permettre à l’Iran de développer des armes nucléaires. Grâce [à l’accord], le programme nucléaire iranien a été assujetti à un régime de vérification international rigoureux et sans précédent sous la gouverne de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Chrystia Freeland, ministre canadienne des Affaires étrangères

Des appuis d'Israël et de l'Arabie saoudite

Quelques minutes seulement après l’annonce de Donald Trump, le président israélien Benyamin Nétanyahou a déclaré en direct à la télévision publique qu’il soutenait « totalement » la décision « courageuse » du président américain de « rejeter le désastreux accord nucléaire » avec l’Iran.

Il avait affirmé à la fin avril, avec documents à l'appui, qu'Israël détenait des preuves des « mensonges » de l'Iran sur ses activités nucléaires.

L'Arabie saoudite a aussi salué la décision de Donald Trump de rétablir les sanctions contre l'Iran.

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