Le premier ministre Stephen Harper a promis à la Chambre des communes d'accélérer le processus déjà lancé par son gouvernement pour accroître le pouvoir de ses agences de renseignement et des services de sécurité.
Les deux attentats terroristes commis cette semaine au pays sont survenus au moment même où le gouvernement s'apprêtait à déposer en Chambre un projet de loi modifiant la loi sur les services de renseignement.
Ironiquement, ce sont ces attentats terroristes qui ont empêché le ministre de la Sécurité publique, Steven Blaney, de déposer le projet aux Communes.
Le projet de loi ne sera cependant pas déposé aujourd'hui.
« La semaine dernière, nous avons proposé des modifications à la loi encadrant les services de renseignements », a rappelé Stephen Harper lors d'une allocution en Chambre ce matin.
« Nos lois et nos pouvoirs policiers doivent être renforcés lorsqu'il est question de surveillance et d'arrestation, les policiers doivent avoir plus de pouvoirs, et ce travail qui est déjà en cours sera accéléré. »
— Stephen Harper, premier ministre du Canada
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Je crois personnellement qu'il faudrait que la police soit tout à fait indépendante du politique et qu'elle devrait même avoir le pouvoir d'enquêter sur tout membre du gouvernement, fût-ce le premier ministre lui-même, en tout temps et sans autorisation préalable d'un tribunal quelconque, et ce, même si ce ne devait être que pour simple vérification que rien de contraire aux intérêts de la démocratie ne serait accompli par ceux qui sont supposés la représenter.
RépondreSupprimerJe crois que si ces dispositions étaient en place depuis longtemps, rien aujourd'hui ne serait comme c'est actuellement et l'état des choses ne serait pas pire, mais meilleur.
Qui nous dit que ce qui s'est passé à Ottawa cette semaine n'a pas été manipulé par certaines personnes haut placées dans la hiérarchie des affaires publiques ?
Je sais que la plupart des politiciens monteraient aux barricades devant la possibilité que la police puisse avoir le droit d'enquêter sur eux en tout temps et sans motif particulier, arguant que les politiciens sont des hommes et des femmes honnêtes qui se dévouent corps et âme aux affaires publiques.
Ce serait là de leur part une simple affirmation NON DÉMONTRÉE qui demanderait cependant de l'être.
Après tout, quel mal y aurait-il pour la police à pouvoir enquêter librement sur le politicien de leur choix, ce qui leur permettrait certainement de pouvoir mettre la main sur quelque malfaiteur ayant réussi à infiltrer les rangs de l'État, cela résultant probablement en une meilleure perception de la part de la population des politiciens qui réussiraient à se maintenir en poste, prouvant par là leur honnêteté, plutôt que d'aller moisir en prison pour longtemps à cause de leurs méfaits.
Qu'est-ce qui motive profondément les politiciens à s'opposer à ce que la police puisse enquêter librement sur eux ? Qu'ont-ils à cacher ?
Pourquoi utiliseront-ils probablement l'attaque de cette semaine comme motif raisonnable pour empiéter plus avant encore sur les droits et libertés de la population en général ?
Si ces politiciens n'ont aucun scrupule à faire enquêter davantage sur la population, pourquoi ne s'incluent-ils pas eux-mêmes dans ce processus ? Font-ils partie de la population oui ou non ? Sont-ils au-dessus de la population oui ou non ?