Le géant protéiforme de la Silicon Valley va créer une entreprise dont l'objet sera de s'attaquer aux problèmes rencontrés lorsqu'on vit dans des grandes villes.
Après la révolution de la toile, la révolution du réseau de rues et de maisons des grandes villes. Le géant américain d'internet Google a annoncé mercredi la création d'une nouvelle société avec laquelle il ambitionne de s'attaquer à des problèmes spécifiques à la vie dans les grandes villes.
"On peut probablement penser à une tonne de manières dont on aimerait améliorer sa ville: des logements plus confortables, de meilleurs transports publics, moins de pollution, davantage de parcs et d'espaces verts, des pistes cyclables plus sûres, un trajet pour le travail plus court..." énumère le directeur général de Google, Larry Page, dans un message publié sur le réseau social du groupe, Google+.
La nouvelle société, baptisée Sidewalk Labs, "se concentrera sur l'amélioration de la vie urbaine pour tous, en développant et en servant d'incubateur pour des technologies urbaines pour s'attaquer à des problèmes comme le coût de la vie, l'efficacité des transports et la consommation d'énergie", ajoute-t-il.
Une activité éloignée du coeur de métier de Google
Sidewalk Labs sera dirigée par Dan Doctoroff, ancien directeur général de l'agence d'informations Bloomberg, en charge du développement économique et de la reconstruction à la mairie de New York.
Larry Page ne donne pas les détails financiers de l'opération, mais évoque "un investissement relativement modeste". Il reconnaît que son activité sera relativement éloignée du coeur de métier de Google, la comparant à Calico, une entreprise qu'il finance depuis 2013 et qui se concentre sur les questions liées à la santé et au vieillissement de la population, ou Google X, la division du groupe qui travaille sur ses projets futuristes (voitures sans conducteur, internet par montgolfières...).
Selon une étude de Frost and Sullivan parue en 2013, le marché des villes intelligentes représentera 1.500 milliards de dollars en 2020. Un montant faramineux qui explique sans doute le positionnement de Google. D'autres mastodontes du numériques se sont déjà lancés sur ce marché, comme IBM ou Orange.
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