État libre associé aux États-Unis, la petite île de Porto Rico est aujourd'hui au bord du précipice avec une dette estimée à 72 milliards de dollars pour une population de 3,6 millions d'habitants. Son gouverneur parle d'une «spirale de la mort».
C'est une situation qui offre un écho inquiétant à la situation grecque. Cité par le New York Times, le gouverneur de l'île de Porto Rico, située dans les Caraïbes avec un statut d'état «libre associé aux États-Unis», a estimé dimanche que la dette de son territoire n'était «pas payable». «Il n'y a pas d'autres possibilités. J'adorerais avoir une option plus simple, avoue Alejandro García Padilla. Ce n'est plus de la politique, c'est des mathématiques». Aujourd'hui, la dette de Porto Rico s'élève à 72 milliards de dollars et l'île se rapproche dangereusement d'un défaut de paiement. Le gouvernement devrait engager un nouveau bras de fer avec ses créanciers dès cette semaine et les appelle à se «partager les sacrifices».
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