* Il ne faut pas compter sur la NASA et les gouvernements pour nous avertir quelques jours à l'avance face à un tel impact. L'état de panique de la population sera non seulement ingérable et à peu près inutile. Si une roche de plusieurs kilomètres tombe dans l'océan ou sur une portion de terre, elle va créer un ravage presque aussi dramatique que la migration des populations concernées par le lieu de l'impact si une alerte devait être lancée.
Il faut, je crois, lire entre les lignes. Certains diront que ça fait des lunes qu'on nous dit que le "Big One" est imminent, que la faille de New Madrid est prête à scinder les États-Unis en deux, que le Yellowstone peut exploser à tout moment et que les astéroïdes sont une menace sans cesse grandissante. C'est vrai. Toutefois, après 15 ans de publication de ce type de mises en garde à propos de catastrophes majeures, je peux affirmer que les alertes sont de plus en plus précises et documentées. Est-ce que tous ces avertissements de danger imminent en provenance de la communauté scientifique, toujours nuancés ou carrément démentis par la NASA, visent à nous préparer "en douce" ?
Avec la mobilisation militaire et la concentration des exercices d'urgence auxquels on assiste dans de nombreux États américains depuis les 3 derniers mois, je constate que ces mouvements de troupes sont non seulement inhabituels, mais le signe évident que les autorités se préparent à quelque chose qui pourrait être une méga catastrophe.
Comment protéger la Terre d'un astéroïde menaçant ? Téléphoner à Bruce Willis ? Oui, mais s'il est occupé ? Détourner sa course avec un choc. La défense planétaire en action, pour éviter un cataclysme cosmique. Mais l'affaire est délicate et mieux vaut alors se préparer sérieusement. C'est ce que l'Agence spatiale européenne et la Nasa pourraient faire avec une mission en coopération actuellement en projet.
Les Européens vont envoyer, départ en 2020 avec une fusée Soyouz, un engin vers l'astéroïde Didymos, accompagné d'un mini-astéroïde de 170 mètres de large, dans le cadre d'Asteroïd impact mission (AIM). Après une phase d'étude complexe, aidée d'un atterrisseur et de plusieurs micro satellites, elle pourra observer l'arrivée ,puis le choc à 6 km par seconde sur le petit astéroïde, baptisé Didymoon, d'un bolide impacteur envoyé par la Nasa. L'enjeu est de mesurer les conséquences de cet impact et ses capacité à détourner la trajectoire de l'astéroïde. La video ci-dessous explique cette mission.
La décision de lancer ce programme audacieux pourrait être prise, pour la partie européenne, au conseil ministériel de l'ESA en novembre 2016. Elle pourrait permettre de qualifier dans l'espace, à 11 millions de km de la Terre, des technologies innovantes comme le réseau de télécoms entre les différents satellites de la mission ou une liaison télecom par laser avec la Terre.
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