Secouée par un choc d’une ampleur inédite, la place de Shanghaï a perdu près de 30 % de sa valeur depuis la mi-juin. Soit près de 3 000 milliards de DOLLARS(2 710 milliards d’euros) de capitalisation partis en fumée – plus de dix fois la dette grecque ! Certes sur un an, la place est encore en hausse, de 80 %. Mais ces dernières semaines ont de quoi inquiéter. Les places de Shanghaï et Shenzen ont toutefois rebondi, jeudi 9 juillet, de respectivement 5,8 % et 3,8 % en fin de séance, suite aux dernières mesures des autorités pour tenter d’enrayer le krach boursier que vit le pays depuis un mois.
Mercredi 8 juillet au soir, l’autorité de régulation des marchés boursiers chinois, la CSRC, a annoncé que les actionnaires détenant des participations de plus de 5 % dans des sociétés chinoises cotées n’auraient plus le droit de vendre leurs titres pendant six mois. L’interdiction concerne aussi les INVESTISSEURSétrangers, bien que ceux-ci détiennent rarement des positions supérieures à 5 %.
Ces dernières semaines, Pékin avait déjà procédé à des baisses des taux d’intérêts et à la suspension des introductions en Bourse. Sans effet. Même coup d’épée dans l’eau avec la promesse des 21 principales sociétés de courtage chinoises d’investir au moins 19 milliards de dollars dans des produits boursiers, et l’engagement du gouvernement à fournir des liquidités pour le financement des « opérations sur marge », cette technique qui consiste à emprunter auprès des courtiers pour investir et compenser ses pertes. La China Securities FINANCECorporation Limited (CSF), prestataire national de services d'opérations sur marge, avait ainsi indiqué en début de semaine qu’elle allait prêter 42 milliards de dollars aux courtiers.
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