Les services spéciaux américains manifestent un intérêt particulier pour une gamme de produits de la société Skincential Sciences qui possède une technologie permettant de prélever des marqueurs biologiques uniques, annonce Intercept.
Des tests ADN utilisés pour tracer les gens, les services spéciaux qui prélèvent les matériaux biochimiques pour nous surveiller, ce n'est pas le scénario d'un nouveau film d'espionnage, mais une perspective qui pourrait être tout à fait réelle.
Le fonds américain de capital-investissement In-Q-Tel, créé et géré par la Central Intelligence Agency (CIA), a décidé d'investir dans l'élaboration d'une gamme de produits de beauté de la société cosmétique Skincential Sciences, annonce le site Intercept.
Clearista, marque de Skincential qui a éveillé ce vif intérêt du renseignement américain, élabore des produits qui purifient et rajeunissent la peau. Mais apparemment, ce n'est pas la peur de voir les premières rides apparaître sur les visages de ses employées qui a poussé la CIA à débourser de l'argent.
La société a créé une technologie qui permet d'enlever en douceur une fine couche de la peau du visage. Lors de cette procédure se libèrent des marqueurs biologiques qui sont uniques pour chaque personne et qui peuvent être utilisés pour en dégager l'ADN, observe Intercept.
De la sorte, la CIA pourrait détenir entre ses mains une technologie permettant de recueillir les données biochimiques des gens.
Le renseignement américain s'est d'ailleurs dit "particulièrement intéressé par le diagnostic, la détection de l'ADN de la peau", ajoutant qu'il n'y a pas de meilleur identifiant que l'ADN et qu'il est sûr de pouvoir le dégager, indique Russ Lebovitz, le chef de la société.
Intercept rappelle que In-Q-Tel a été créé en 1999 par George Tenet, alors directeur de la CIA. La société surveille les dernières innovations technologiques dont les services spéciaux pourraient s'armer.
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