mercredi 4 mai 2016

La ville albertaine de Fort McMurray prend des allures apocalyptiques à la suite des gigantesques feux de forêt qui sont en train de la ravager

Regardez la vidéo d'images tournées là-bas au cours des dernières heures:

«Je suis entouré de fumée, on ne voit même pas le ciel, a raconté hier soir Pascal Pinault, un Montréalais qui a un pied-à-terre dans la ville pétrolière, située à plus de 400 km au nord d’Edmonton. Il neige de la cendre et les gens sont très nerveux ici.»

Hôpital fermé, maisons incendiées et routes difficilement praticables ont forcé les autorités à évacuer la ville entière, en soirée, allant jusqu’à cogner aux portes des résidents.

Mercredi matin, la situation ne s'était pas calmée.

«Les gens emballent leurs affaires, sortent leurs voitures de collection et veulent partir au plus vite, mais ça risque d’être difficile parce qu’il y a une seule route et c’est un parking», a illustré M. Pinault.

La maison et la roulotte de deux collègues de travail québécois auraient aussi été incendiées, a soutenu le camionneur, installé à Fort McMurray depuis novembre.

Bouchons de circulation, fumée dense, hôpital fermé et plusieurs maisons incendiées: telle était le bilan de la situation tôt mercredi matin alors que les résidents et les autorités poursuivaient le processus d’évacuation.

Vers 4 h mercredi matin (heure locale), la municipalité régionale de Wood Buffalo a indiqué que 80 % des maisons ont été détruites dans le quartier Beacon Hill. Des «pertes sérieuses» ont aussi été répertoriées à Abasand, surtout au sud, et à Waterways. Quelques résidences ont été ravagées dans les secteurs Grayling Terrace, Downtown, Thickwood et Dickinsfield tout comme une douzaine de maisons mobiles à Timberlea.

Aucune résidence n’a été touchée à Gregoire et Saline Creek, selon ce bilan provisoire.
Des commerces ont également brûlé, comme cet hôtel Super 8.

La Croix-Rouge, des compagnies privées, le gouvernement fédéral et d’autres municipalités ont offert leur aide aux citoyens. Entre autres, la Ville d’Edmonton prévoyait accueillir au moins 18 000 évacués, a rapporté le Edmonton Journal.

Les centres d’urgence Anzac et du Lac La Biche devaient également prendre en charge une partie des résidents. Des citoyens ont également pu trouver refuge dans des hôtels de la région et des camps de compagnies pétrolières.
 
Le feu de forêt dont M. Pinault est témoin depuis lundi a doublé de taille, mardi en après-midi, et il a dû quitter rapidement la chambre qu’il loue pour se mettre à l’abri.

«Je dois tout emballer et je m’en vais à mon camion. Je dois raccrocher», a-t-il signifié au téléphone avec Le Journal, vers 20 h, heure du Québec (18 h locales).

Conditions extrêmes

L'incendie n'a pas affecté à ce stade les sites d'extraction de la région, a précisé la première ministre de la province, Rachel Notley.

1 commentaire:

  1. La sécheresse sévit dans l'ouest depuis 2015. C'est peut-être une autre bonne raison de faire des provisions, sans céder à la panique, répétons-le!
    https://www.agrireseau.net/documents/Document_90373.pdf
    C'est ce à quoi ils ont eu droit en 2015. Reste à voir ce qui va se passer en Saskatchewan.
    http://ici.radio-canada.ca/regions/saskatchewan/2016/04/20/003-debut-saison-feux-forets-saskatchewan.shtml

    Tout part en fumée et est en mouvement, partout dans le monde.... et chez nous itou
    http://ici.radio-canada.ca/regions/saskatchewan/2016/05/04/008-affaissement-saskatoon-empire.shtml
    Corpus

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