Le chef d'une force paramilitaire pro-gouvernementale dans l'ouest de l'Irak a dit à Reuters que les frappes américaines avaient pulvérisé une unité de l'Etat islamique tentant d'attaquer le barrage.
«Elles ont été très précises. Il n'y a pas eu de dégâts collatéraux (...) Si l'Etat islamique avait pris le contrôle du barrage, de nombreux secteurs d'Irak auraient été fortement menacés, même Bagdad», a déclaré le cheikh Ahmed Abou Richa.
Le secrétaire américain à la Défense a souligné que ces bombardements avaient été effectués à la demande du gouvernement irakien. Le barrage de Haditha, deuxième plus grande installation hydroélectrique d'Irak, se trouve sur l'Euphrate, en amont de Bagdad, au nord-ouest de la capitale irakienne.
Grand risque
«Si ce barrage tombait entre les mains de l'EIIL ou si ce barrage était détruit, les dégâts qui en résulteraient seraient très importants et cela ajouterait un grand risque supplémentaire et significatif dans le cocktail irakien», a dit Chuck Hagel à la presse lors d'un déplacement à Tbilissi, capitale de la Géorgie.
Il s'agit de la première intervention de ce type des Etats-Unis dans la province d'Anbar depuis qu'ils ont commencé, début août, à bombarder des positions de l'Etat islamique dans le nord de l'Irak pour tenter d'empêcher la progression de ces combattants radicaux sunnites.
L'Etat islamique contrôle de vastes territoires en Syrie et en Irak, sur lesquels il a proclamé un califat chevauchant la frontière entre ces deux pays. Les djihadistes se sont emparés en avril d'un barrage près de Falloudja, également dans la province d'Anbar. Ils avaient alors inondé des zones rurales de la périphérie ouest de Bagdad, contraignant des milliers de personnes à partir, avant d'abandonner le site.
Ils ont ensuite pris le contrôle en août du barrage de Mossoul, le plus grand d'Irak. Ils en ont été expulsés par les combattants kurdes et l'aviation américaine.
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