* Est-ce que le financement et l'approvisionnement en armes aux rebelles syriens pourraient servir aux soldats de l'État islamique, hypothèse renforcée par ce pacte de non-agression? C'est ce qu'on appellerait du financement collatéral!
L’Etat islamique (EI) et les rebelles syriens sont parvenus à un cessez-le-feu
Alors que des rapports signalent que l’EI se regroupe devant les menaces d’attaques qu’il pourrait subir, une alliance de groupes rebelles syriens ont signé un pacte de « non-agression » avec l’EI vendredi.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme a signalé que les rebelles islamistes modérés avaient signé un accord de cessez-le feu pour la première fois dans une banlieue de la capitale Damas.
"Les deux parties vont respecter une trêve jusqu’à ce qu’une solution définitive soit trouvée, et ils promettent de ne pas attaquer l’autre parce qu’ils considèrent que l’ennemi principal" est le gouvernement d’Assad et ses forces.
Le site News site Orient Net a publié une liste des 11 articles de l’accord de cessez-qui vise à mettre un terme aux violents affrontements qui ont éclaté entre les rebelles et l’EI dans et autour de Damas au cours des 45 derniers jours.
Le site rapporte que le Front al-Nosra - le groupe de miliciens qui a délivré jeudi 42 Casques bleus capturés dans le plateau du Golan - a effectué la médiation entre les deux parties.
Charles Lister, analyste à l’Institut Brookings, a indiqué que l’alliance du côté des rebelles étaient composés de quatre groupes distincts, dont le Front révolutionnaire syrien soutenu par les USA.
L’État islamique (EI) a à l’origine combattu aux côtés des rebelles, mais a ensuite commencé à attaquer des groupes rivaux, avant de rompre officiellement avec le Front Al-Nosra plus tôt cette année. Depuis lors, les deux parties se sont souvent affrontés, donnant aux forces d’Assad une nouvelle impulsion. Les rebelles syriens modérés et l’Etat islamique en Irak et en Syrie (EIIS) auraient conclu un accord de cessez-le-feu vendredi, selon un groupe qui a suivi la guerre civile en Syrie.
Les groupes ont convenu d’un pacte de non-agression dans lequel ils se sont promis de ne pas s’attaquer mutuellement.
Ce développement pourrait influencer les membres du Congrès pour voter « non » à une autorisation de former et d’équiper les groupes rebelles modérés, dès la semaine prochaine. La Maison Blanche a demandé l’autorisation, mais certains députés ont déjà montré leur scepticisme envers la crédibilité des groupes d’opposition syriens.
L’Observatoire syrien pour les droits de l’homme, un groupe de surveillance basé au Royaume-Uni, a déclaré que les groupes ont conclu cet accord dans la banlieue de Damas, la capitale de la Syrie.
Selon l’accord, "les deux parties respecteront une trêve jusqu’à ce qu’une solution définitive soit trouvée et ils promettent de ne pas s’attaquer parce qu’ils considèrent que le principal ennemi est le régime Nussayri",a rapporté l’Agence France-Presse.
Nussayri est un terme négatif pour le régime alaouite du président syrien Bachar al-Assad.
Cela vient au moment où les députés du Congrès réfléchissent sur la possibilité d’autoriser l’administration Obama à former et à armer les rebelles syriens. Un vote sur un projet de loi de dépenses à court terme a été retardée cette semaine après que la Maison Blanche ait demandé aux Républicains de la Chambre de se joindre à cette autorisation de projet de loi.
Il est possible que les leaders du Parti républicain ("GOP : Grand Old Party") pourraient décider de tenir un vote séparé sur l’autorisation d’équiper les rebelles.
Certains républicains et démocrates ont longtemps demandé à l’administration Obama d’armer les rebelles, mais d’autres députés des deux partis ont peur que ces armes puissent se retrouver dans de mauvaises mains.
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