À partir de jeudi, Google vous considérera comme un utilisateur unique dans tous ses produits.
En consolidant plus de 60 politiques sur la confidentialité qui s’appliquent à ses différents services, l’entreprise dit vouloir offrir une expérience plus simple aux utilisateurs de Google.
Ceux qui prennent la peine de lire les conditions d’utilisation et les règles de confidentialité avant d’utiliser Gmail, YouTube, Picasa ou autre auront, en effet, moins de lecture. Mais pour les autres, le changement n’est pas anodin. Il permettra à Google de regrouper tous les renseignements que vous avez fournis (volontairement ou involontairement) en utilisant l’un ou l’autre des services, et de les utiliser pour influencer les résultats de vos recherches et les publicités affichées.
Par exemple, si vous êtes connecté à votre compte Google lorsque vous faites une recherche sur Google.com, l’information cherchée pourrait influencer les résultats des vidéos qui s’afficheront lorsque vous vous connecterez à YouTube. Et le contenu de votre calendrier pourrait servir (sans qu’un individu y ait accès directement) à afficher des publicités en lien avec vos activités là où Google gère la publicité.
Bon ou mauvais?
Les organismes de protection de la vie privée accueillent favorablement la volonté du géant américain de réduire et simplifier ses règles, mais ils s’inquiètent des nouvelles possibilités de croisement des données.
Dans une lettre adressée à Google la semaine dernière, la commissaire à la protection de la vie privée du Canada a « fortement » encouragé Google à clarifier sa nouvelle politique.
La commissaire souligne notamment que :
« Étant donné que l’historique de recherche d’une personne lui est propre et est parfois très sensible (puisqu’il peut comprendre des renseignements sur l’endroit où elle se trouve, ses intérêts, son âge, son orientation sexuelle, sa religion, ses problèmes de santé, et bien plus), il s’agit d’une importante protection pour la vie privée. Selon notre interprétation de la nouvelle politique, Google supprime cette distinction entre ses divers produits. Autrement dit, Google réunit toutes les données d’un utilisateur lorsque celui‑ci ouvre une session de son compte et utilise divers services. »
« la nouvelle politique consolidée semble omettre des renseignements importants sur la conservation et l’élimination des données qui se trouvaient dans les anciennes politiques relatives à un service précis. Les politiques propres à un service que nous avons examinées comprenaient des calendriers de suppression des renseignements personnels précis quand un utilisateur en faisait la demande (p. ex. Google Santé — 24 heures pour supprimer les données; Picasa — 60 jours pour les supprimer). Or, la nouvelle politique globale ne fournit aucun échéancier de la sorte.»
Jennifer Stoddart soutient donc que Google devrait préciser à ses utilisateurs qu’ils peuvent créer des comptes distincts si cette nouvelle politique leur déplaît.
Inquiétudes européennes
De son côté, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) a écrit lundi à Google pour indiquer que les nouvelles règles de confidentialité du moteur de recherches Google « ne respectent pas » les exigences de la Directive européenne sur la protection des données en matière d’information des personnes concernées.
L’organisme français représente l’ensemble de ses homologues européens dans ce dossier.
« La CNIL et les autorités européennes sont particulièrement inquiètes des nouvelles possibilités de croisements de données entre les services et vont poursuivre leurs investigations », souligne la commission dans un communiqué.
« La fusion des règles de confidentialité des services de Google rend impossible la compréhension des données personnelles collectées, des finalités, des destinataires et des droits d’accès pertinents pour chaque service », ajoute la CNIL.
La CNIL demande donc à Google un « report de la mise en oeuvre » de ces règles.
« Avec les nouvelles règles, Google pourra suivre et associer une grande partie des activités des internautes, grâce à des produits comme Android, Analytics ou ses services de publicité », ajoute la commission. « L’impact sur la vie privée et la protection des données est d’autant plus important que Google représente plus de 80 % du marché européen des moteurs de recherche, environ 30 % du marché européen des smartphones, 40 % du marché mondial de la vidéo en ligne et plus de 40% du marché mondial de la publicité en ligne », précise la CNIL.
Un service à prendre ou à laisser
« En Europe, on est très soucieux des questions de vie privée et on est moins porté [qu'aux États-Unis] à faire confiance aux entreprises », explique Pierre Trudel, titulaire de la Chaire L.R. Wilson sur le droit des technologies de l’information et du commerce électronique à l’Université de Montréal. « Les entreprises ne peuvent pas faire ce qu’elles veulent avec les données personnelles, même si les gens sont appelés à donner leur accord », ajoute-t-il.
À l’inverse, « l’approche américaine en matière de vie privée, c’est de dire « voici une entreprise qui vous dit à quoi elle s’engage, et si elle ne tient pas parole, on va la punir », dit le professeur de droit. « On soutient que personne n’est obligé d’utiliser les services de Google, donc ceux qui estiment que leurs données personnelles sont mises à mal n’ont qu’à ne pas utiliser les services. Ce qui est évidemment un peu irréaliste. Je ne sais pas si on peut vivre en 2012 en évitant tout ce qui touche à Google », s’interroge-t-il.
Alors, un monde avec ou sans Google? Avec l’approche européenne ou américaine?
Source:
Mon commentaire n'est pas en rapport avec l'article si dessus mais simplement pour te dire que ton retour est grandement apprécier.!!!C'est ma mere qui ma fait connaitre ton blogue et maitenant moi ,mon conjoint et plusieurs de nos connaissances le visitent régulierement je dirais meme chaque jours.Tes merveilleux articles nous en apprend chauqe jours sans etre censurer se qui est formidable :) Continu ton excellent travail ,faire de la vrai information au gens est tellement important. .. les vrai média nous en donne vraiment peu :) Alors Merci a toi pour tout se temps conssacrer a ton blogue :)Bon retour parmi nous :)
RépondreSupprimerConcernant la pub ciblée il suffit d'installer Firefox avec le plugin AdBlock Plus et quasiment toutes les pub sont supprimées de l'affichage des pages.
RépondreSupprimerLa navigation en devient bien plus agréable.
Pour ma part, je n'utilise plus google. Ni pour le moteur de recherche (Je prends Bing ou ixquick), je n'ai plus rien sur mon ordi de google (virée la barre des tâches, viré l'obligation d'avoir un moteur de recherche par défaut imposé par ces crétins de microsoft (Ai modifié les noms google dans le registre par plusieurs noms différents. Ensuite les liens du registre et les intallation de google sont détruits du registre en utilisant l'outil TuneUp qui les marque en erreur et les vire), plus rien sur youtub (acheté par google) et sur skype (aussi racheté par google pour vous tracer) j'ai plein de comptes afin de mélanger les traces. Désormais, je navigue uniquement en "filtrage inprivate" (dans outils du navigateur) cumulé à "Navigation Inprivate". Si besoin est, je débranche et rebranche physiquement la connexion du modem afin s'avoir une nouvelle IP (ne demande pas à windows de la faire "réatribuer une adresse IP" car je n'ai pas confiance). Je ne garde aucun fichier temporaire qui est à 0 jour de conservation. J'ai aussi interdis à flash de permettre le stockage dans leurs fichiers temporaires ou cachés (Les sites en tout genre planquent leur infos collectées et les cookies dans les fichiers temporaires de flash afin qu'ils ne soient pas purgés quand vous vous le faite dans les fichiers tamporaires de Explorer). Adobe est contre cette utilisation de leurs fichiers selon les infos présentées sur leur site. Pour désactiver le stockage sur flash et en même temps bloquer toutes les pubs, faites un clic droit sur une animation flash et allez dans "paramètres globaux". Interdire ensuite tout ce que vous pouvez interdire. Faites très attention à l'utilitaire du genre Sylvering de microsoft qui sert par exemple à regarder la télé de ces grosses crottes de France télévision (Propagandistes et désinformateurs). Silvering prend la main sur votre webcam et sur le micro. Faites un click droit dessus et vous verrez qu'il est possible de visionner ou d'écouter chez quelqu'un qui n'a pas désactivé la prise en main. C'est un véritable outil d'espionnage, de vision et d'écoute chez les internautes.
RépondreSupprimerNe vous soumettez pas à la mafia en col blanc. C'est la plus dangereuse qui soit.
Bien à vous tous chères et chers contestataires. Vive la Révolution !