Les banques centrales des principales puissances économiques mondiales se tiennent prêtes à stabiliser les marchés et à prévenir tout assèchement du crédit si le résultat du scrutin grec dimanche déclenche une tempête sur les places financières.
Bien sur le scrutin grec ne constituera pas le signal définitif de ce qui va ensuite se passer mais les grandes banques centrales : Banque centrale européenne, Bank of England, Banque centrale du Japon, Banque centrale du Canada et Réserve Fédérale américaine; se préparent à une action concertée au cas oú pour fournir des liquidités aux marchés. Selon the Institute International Finance, une sortie de la Grèce de l'euro coûterait 1.000 milliards d'euros : une somme qui doit faire réfléchir.
Quand à Mario Draghi le Président de la BCE, il a une nouvelle fois défini vendredi le rôle de l'institution qu'il dirige.
"La BCE a le rôle crucial de fournir de la liquidité aux banques en échange de garanties. C'est ce que nous avons fait durant la crise : confiant dans notre mandat qui est de maintenir la stabilité des prix sur le moyen terme. Et c'est ce que nous continuerons à faire.
L'eurosystème continuera à fournir des liquidités aux banques solvables quand ce sera nécessaire."
Un sauve-qui-peut des investisseurs peut lundi matin après les résultats du scrutin grec déclencher une tempête financière que les autorités monétaires du monde entier veulent éviter à tout prix en protégeant leur monnaie et leur économie.
Vendredi, un porte-parole de l'eurogroupe a indiqué qu'il n'y aurait pas de conférence téléphonique entre les ministres des finances de la zone euro dimanche soir comme cela avait été un moment envisagé.
Source:
Syrisa, le parti de "gauche" a déclaré que la Grèce restera dans l'Euro. Le coût pour le pays de sortir de la "monnaie unique" serait très élevé, et la Grèce ne veut pas faire ce cadeau là aux oligarques.
RépondreSupprimerEn réalité, ce sont les Banksters qui voudraient sortir la Grèce de l'Euro...et qui nous font croire le contraire, qu'ils redoutent cela. Prêcher des contre-vérités, technique de propagande éprouvée, relayée par les médias aux ordres pour effrayer tout le monde.
Lisez cet article :
http://www.liberation.fr/economie/2012/06/17/grece-nous-syriza-voulons-sauver-l-euro_826887
En réalité, Syriza s'il gagne, restera dans l'Euro mais imposera des changements aux plans impérialistes qui font payer injustement le peuple Grec; victime des magouilles de Goldman Sachs et de la classe politique Grecque Européiste (du Pasok à la droite "libérale").
C'est ce cheval de Troie là que les oligarques craignent, parce qu'il agirait à l'intérieur de l'Eurozone et deviendrait contagieux.
L'ami Pierrot