* Un sursis de courte durée qui risque de causer un "crash" encore plus colossal!
Si les marchés se retournent déjà, en Europe, malgré la victoire des partis «pro-euro» en Grèce, c'est parce qu'ils anticipent une facture plus lourde pour garder la Grèce dans la zone euro, au détriments des deux autres pays en difficulté: l'Espagne et l'Italie.
Les marchés obligataires ont été les premiers à se retourner ce matin, avec une forte hausse des taux d'emprunt espagnols passés de 6,7% à 7%, et italiens passés de 5,8% à 6%. Au même moment les taux grecs se détendaient toujours de 67 points de base! Les marchés redoutent l'effet des «vases communicants»: les ressources de la zone euro étant plafonnées sur décision politique, plus d'argent pour la Grèce signifie moins d'argent disponible pour ses grands voisins italiens et espagnols.
Le Fonds européens de stabilité financière (EFSF) ne dispose plus que de 220 milliards euros sur les 440 milliards disponibles au départ. Le MES qui lui succédera en juillet avec une capacité d'emprunt de 500 milliards d'euros n'est pas encore en place.
Si la Grèce doit rester dans la zone euro, elle aura besoin d'une rallonge de plusieurs dizaine de milliards d'euros, a-t-on calculé à Berlin. La zone euro peut aussi décider de restructurer sa dette, laquelle s'élève à 240 milliards d'euros, contractée auprès des ses voisins. L'une ou l'autre solution sera coûteuse.
Source:
Donc, que la Grèce sorte ou pas, si je comprends bien, le résultat sera le même: un crack boursier!
RépondreSupprimerPlutôt que de se jeter dans le piège de la mondialisation de la monnaie dans lequel nous entrainent les banques, il faut au contraire chercher à se sortir de ce système grâce aux MONNAIES LOCALES. Vous pouvez taper ces mots (ou copier/coller) dans un moteur de recherche pour faire votre propre étude sur le sujet, le lien ci-dessous n'est qu'un aperçu:
RépondreSupprimerhttp://www.dailymotion.com/video/xjof07_l-argent-d-isaac-isitan_news
Le sentiment que j'ai de plus en plus, est qu'il s'agit d'une partie de "poker menteur", les "marchés" jouent à nous faire croire qu'ils ont peur de la dette Grecque et Espagnole, Portugaise etc, et paradoxalement des plans de sauvetage. Toujours plus de plans de sauvetage (bail-out) et toujours plus d'argent à mobiliser. "Puit sans fond".
RépondreSupprimerLes marchés craignent que la Grèce quitte l'Euro et paradoxalement ont peur parce que les élections Grecques confortent que le pouvoir voudra rester dans la zone Euro...
En réalité, il s'agit bien de manipulations et les indices boursiers ne veulent rien dire - et ne reflètent certainement pas l'économie réelle.
Il me semble que le but final est bien de créer la peur de l'effondrement, lequel est toujours repoussé à un peu plus tard, pour justifier "toujours plus de pouvoir à l'oligarchie Européenne", pour justifier les plans de rigueur et les sacrifices exigés envers les populations, et la perte de toute souveraineté nationale.
La menace de l'effondrement financier est une mise en scène donc, orchestrée par la puissance cachée appelée "Marchés financiers" (banques et oligarques milliardaires) pour faire avancer le plan du mondialisme.
L'ami Pierrot
Une réflexion pleine de lucidité, bravo !!!
SupprimerOUI! Il s'agit bel et bien d'une partie de "poker menteur"!
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