jeudi 18 juin 2015

L'Île de Vancouver va ouvrir comme une fermeture éclair lorsqu'un tremblement de terre va la secouer disent les scientifiques

* Ce même article a déjà été publié en janvier dernier, par différents médias canadiens, et il est à nouveau présenté dans le Vancouver Sun, média écrit parmi les plus lus en Colombie Britannique. Les citoyens sont devenus en quelque sorte indifférents à ces alertes puisqu'ils ne veulent pas passer leur vie à s'inquiéter.  Bien sûr. Cependant, la répétition de cette mise en garde en à peine 6 mois, lancée par la Presse canadienne, devrait peut-être être prise au sérieux. Mais encore, que peuvent-ils bien faire?

Le 26 janvier 1700 à environ 21:00, un séisme de magnitude 9 a frappé la côte du Pacifique, provoquant des secousses violentes que les scientifiques croient qu'elles ont été ressenties aussi loin que la frontière du Manitoba. La secousse a été suivie presque immédiatement par un tsunami qui, selon la légende autochtone et les scientifiques, a aspiré dans l'océan tous les Amérindiens et les animaux qui se trouvaient le long de la côte extérieure. 

Environ neuf heures plus tard, un tsunami de la hauteur d'un immeuble de quatre étages a frappé la côte japonaise, le 27 janvier, détruisant tout sur son passage.

Une sismologue du ministère canadien des Ressources naturelles soutient qu’il y a une chance sur 10 qu’un tremblement de terre au large de la Colombie-Britannique d’une ampleur megatectonique ne déchire la côte ouest-canadienne dans les 50 prochaines années.
« En ce moment, les deux plaques tectoniques (sous la région de Vancouver ) sont en quelque sorte coincées ensemble. Elles sont verrouillées, mais elles sont toujours en mouvement l’une vers l’autre. » C’est ce que souligne Alison Bird, sismologue de Ressources naturelles Canada.
Lorsque la prochaine grande secousse megatectonique se produira, les résidents sur le côté ouest de l’île de Vancouver n’auront à peine que 20 minutes pour se réfugier vers un terrain plus élevé et éviter l’onde de choc d’un Tsunami.
Mais des résidents de l’endroit ne se laisse pas emporté par la peur: Stella Peters par exemple explique : « Chaque année, nous entendons la même chose, que, ‘Oh, les grosses vagues vont venir, les grandes vagues vont venir. Nous ne sommes pas prêts pour cela, mais dans un sens, nous le sommes. Nous semblons être dans le coup quand il s’agit d’évacuer la place. Personne ne sera laissé derrière », dit Peters qui ajoute que « toutes les personnes âgées, les enfants, même les chiens seront tous amenées en sécurité. »

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