jeudi 24 août 2017

Les scientifiques John Abbot et Jennifer Marohazy: l’étude qui démontre que les températures élevées du XXe siècle ne sont ni exceptionnelles ni liées à l’industrie

* Voici la preuve que certaines agences de météorologie trafiquent les données météo pour masquer les baisses de température (ce qui ne colle pas avec le discours officiel sur le "réchauffement climatique")


Une étude australienne qui a analysé les températures sur 2.000 ans en apporte la démonstration: l’essentiel du réchauffement global est d’origine naturelle et si la révolution industrielle n’avait pas eu lieu les températures actuelles seraient quasi les mêmes. Ses auteurs sont les scientifiques John Abbot et Jennifer Marohasy. Leur travail, publié par GeoResJ, a utilisé les techniques les plus récentes d’analyse des mégadonnées sur six séries de températures issues de différentes régions géographiques. Ces données se basent sur des « traces » climatiques offertes par les anneaux des troncs d’arbres, les sédiments, les pollens… tous éléments qui permettent d’évaluer la température d’un lieu à une date donnée alors que les thermomètres n’existaient pas encore.

Comparé au réchauffement médiéval, celui du XXe siècle n’a rien d’exceptionnel

En se basant sur ces données, nos scientifiques australiens ont pu établir une série d’évidences. D’abord, que notre planète subissait un climat dont la température était en moyenne supérieure d’un degré à celle d’aujourd’hui durant la période dite de «réchauffement médiéval». Ensuite, qu’il n’y a rien d’artificiel ni d’exceptionnel dans le «changement climatique» des XXe et XXIe siècles. Le climat, comme tout phénomène de la Création – trajectoires et oscillations planétaires, saisons, phénomènes biochimiques… – est par essence constitué de cycles.

Les travaux d’Abbot et Marohasy contredisent les théories des scientifiques alarmistes et du GIEC (Groupe intergouvernemental d’étude sur le climat) sur un prétendu et inquiétant réchauffement d’origine humaine, ou anthropique. Leur travail explique : « En optimisant les données spectrales des variables composites, périodicité, amplitude et phase, les températures originales ont pu être simulées depuis l’holocène (âge interglaciaire de la fin du quaternaire) tardif jusqu’en 1830. Pour le XXe siècle, nous avons utilisé les modèles ANN (réseau de neurones artificiels, algorithmes inspirés des neurones biologiques) afin de générer à partir de là des projections de températures (liées à l’activité, NDLR). »

John Abbot et Jennifer Marohasy ont étudié les températures depuis deux millénaires

Ce modèle a établi « que les températures mesurées dans six régions géographiques distinctes ne divergeaient des projections ANN que de 0,2°C ». Les auteurs concluent : « Nous en avons déduit un équilibre de sensibilité climatique (ECS, évolution de l’atmosphère par rapport à un forçage radiatif donné, NDLR) d’environ 0,6° C. C’est considérablement inférieur au Modèle de circulation générale (GCM) utilisé par le GIEC, mais équivaut aux estimations des méthodes stéréoscopiques. »

Jennifer Mahorasy, qui a révélé le scandale de la censure de records de températures à la baisse par le Bureau australien de la météorologie (BOM), en déduit que les températures globales ont monté et descendu très naturellement depuis deux mille ans. Une série de données concernant l’hémisphère nord depuis l’an 50 jusqu’en 2000 montre ainsi que la courbe des températures réelles et celle projetée entre 1830 et 2000 par l’ANN, incluant une modification due au forçage radiatif, se suivent presque exactement.

Jennifer Marohasy : « Un premier pic autour de 1200 après J-C (…), un second en 1980 suivi d’une baisse »

Jennifer Marohasy relève que « ce qui est typique dans ces séries, c’est qu’elles montent et descendent en zigzag, avec des fortes évolutions : un premier pic autour de 1200 après J-C, correspondant à la période chaude médiévale, et un second pic en 1980, suivi d’une baisse ». La période chaude médiévale a correspondu en Angleterre et en Europe à de bonnes récoltes et à la construction des cathédrales. Entre-temps, on trouve le petit âge glaciaire composite, avec un plus-bas autour de 1650. Ce petit âge glaciaire s’amorce par un différentiel négatif marqué autour de 1500, un plus bas vers 1640 puis 1750, un premier retour à l’équilibre autour de 1800-1820 puis un retour durable en positif en 1900.

Jusqu’aux années 1990, cet historique était largement admis par la communauté scientifique. Puis est advenue la campagne menée par les climato-alarmistes incluant Michael Mann, le théoricien de la courbe en forme de crosse de hockey, qui prétendit exclure la période chaude médiévale des statistiques pour faire apparaître l’exceptionnalité supposée du réchauffement du XXe siècle, que ces théoriciens prétendent voire s’accélérer en ce début de XXIe siècle.

Des variations dans la norme : pas du tout exceptionnel, le coup de chaud du XXe siècle ne saurait être attribué à l’industrie

Les scientifiques qui émettaient des objections, comme l’astrophysicien américano-malaisien Willie Soon, du Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics, ou Sallie Balliunas, autre astrophysicienne du même institut, étaient vilipendés par les partisans de Michael Mann pour pensée « incorrecte ». La reconstruction et la manipulation de l’histoire climatique par le GIEC nie ces cycles mis en évidence par nos deux chercheurs australiens, permettant de prétendre à l’exceptionnalité du climat actuel et de la lier à l’activité humaine. C’est cette théorie du GIEC qui sous-tend les accords de Paris pris dans le cadre de la COP21 en 2015 sous la haute autorité du socialiste François Hollande. Or les travaux d’Abbot et Marohasy démontrent que s’il y a bien eu hausse des températures au XXe siècle jusqu’en 1980, ce n’est pas la première dans l’histoire et, de plus, qu’elle serait advenue en l’absence d’industrialisation.

Les deux chercheurs établissent aussi que la sensibilité climatique se limite à 0,6° C, soit la hausse projetée lors d’un doublement de la concentration de dioxyde de carbone. Ils concluent : « La question est loin d’être tranchée. La réalité, c’est que certaines des données sont “problématiques”, la littérature considérable, et les nouvelles techniques, telles que notre méthode utilisant les réseaux de neurones artificiels (ANN), peuvent donner des réponses très différentes de celles fournies par le Modèle de circulation générale et les séries de traces de températures réinterprétées ».

Sources:
https://reinformation.tv/john-abbot-jennifer-marohasy-temperatures-elevees-xxe-exceptionnelles-industrie-lenoir-73754-2/
https://www.spectator.com.au/2017/08/big-data-finds-the-medieval-warm-period-no-denial-here/
https://phys.org/news/2017-08-pair-global-natural.html
http://conscience-du-peuple.blogspot.ca/2017/07/voici-la-preuve-que-certaines-agences.html

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