* Les études en question dans cet article ne nous orientent pas vers des phénomènes océaniques-géologiques pour expliquer ces mortalités accrues de populations de poissons. Bien sûr, la pollution n'aide en rien la faune marine, pas plus que la pêche industrielle, mais je reste persuadée que les mortalités de masse de poissons (et de multiples autres espèces) qui se succèdent depuis plusieurs années pourraient être le résultat d'activités provenant du plancher océanique (volcans sous-marins, failles d'où s'échappent des gaz mortels, etc.).
Mortalités de masse 2011-2017:
http://www.end-times-prophecy.org/animal-deaths-birds-fish-end-times.html
Mortalités de masse 2011-2017:
http://www.end-times-prophecy.org/animal-deaths-birds-fish-end-times.html
Selon des études sur les pêches dans les mers qui entourent l'Europe et les États-Unis, menées par des chercheurs de l'Université de Washington, les populations de poissons plus âgés ont baissé de 72% en moyenne. Pour certaines espèces, y compris la morue de l'Atlantique, la morue du Pacifique, le merlu du Pacifique et le vivaneau rouge, la population de poissons plus âgés a chuté de plus de 95 pour cent. Ils ont constaté que les vieux poissons ont complètement disparus à l'intérieur de nombreuses populations à travers la planète.
Les chercheurs ont fait ces constats inquiétants après avoir examiné 63 pêcheries avec des dossiers qui s'étendaient sur 140 ans. Les chercheurs ont utilisé des techniques différentes pour déterminer l'âge des poissons. L'une des méthodes parmi les plus populaires consiste à examiner les pierres dans les oreilles du poisson connues sous le nom d'otolithes, qui grossissent tous les ans de façon similaire à celle d'un tronc d'arbre. Ce qui constitue un "vieux poisson" dépend de l'espèce. La plupart des harengs ne vivent pas jusqu'à leur dixième anniversaire, mais certains poissons de fond peuvent vivre jusqu'à 200 ans. Leurs résultats ont été publiés dans la revue scientifique Current Biology.
Les plus vieux poissons sont les meilleurs géniteurs
En outre, les poissons plus âgés sont bien meilleurs pour s'adapter aux nombreux changements environnementaux auxquels les poissons modernes sont soumis comparativement à leurs homologues plus jeunes. Les plus anciens poissons frayent généralement à des endroits et à des temps différents, ce qui minimise l'impact que les changements à court terme de l'environnement peuvent avoir sur leur population.
Les experts suggèrent que la pêche soit arrêtée dans certaines zones pour donner aux populations le temps de se remettre. Les pêches devraient envisager d'instaurer des limites de créneaux qui réglementent des tailles maximales et minimales. Un autre outil utile est la réserve marine. On a constaté que les poissons de ces réserves vivaient plus longtemps et créaient plus de populations génétiquement diverses, protégeant ainsi leurs espèces.
Si les poissons ne vivent pas assez longtemps pour se reproduire de façon régulière, toute la chaîne alimentaire pourrait s'effondrer. Les animaux qui mangent du poisson étant les premiers à succomber. Près d'un cinquième de la consommation de protéines animales de la planète est le poisson. Ceux dans les pays les plus pauvres qui ne peuvent pas se permettre des sources de protéines comme le poulet ou la viande dépendent du poisson pour se nourrir, et si de plus en plus de poissons disparaissent, la pauvreté, la malnutrition et la famine vont augmenter considérablement. La vie marine contribue également à réguler l'océan en filtrant les toxines et en gardant la pollution et les proliférations d'algues sous un certain degré.
Selon le chercheur marin Boris Worm, la disparition complète des poissons de nos océans, ce qui pourrait arriver dès 2048, signiferait la fin de la vie telle que nous la connaissons. C'est pourquoi le Dr Worm et son équipe de chercheurs de l'Université Dalhousie en Nouvelle-Écosse disent qu'il est temps d'arrêter de polluer l'océan et de commencer à insister sur la gestion durable des pêches et la création de réserves océaniques.
Sources:
https://www.newscientist.com/article/2147585-there-are-hardly-any-old-fish-left-in-the-ocean-and-thats-bad/https://www.sciencedaily.com/releases/2017/09/170914152343.htm
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