Globalia est un roman d'anticipation développant une dystopie (ou contre-utopie) écrit par Jean-Christophe Rufin et publié en 2004.
L'action se déroule dans un futur indéterminé, en juillet 27 d'une ère globalienne, dont on sait seulement qu'elle est postérieure à la nôtre[1].
Une sorte d'État mondial, Globalia, assure à ses citoyens la sécurité, la prospérité et une certaine forme de liberté 👉tant qu'ils ne remettent pas en cause le système. Les «zones sécurisées» occupent principalement l'hémisphère nord, tandis que 👉les «non-zones», essentiellement situées dans l'hémisphère sud, sont réputées inhabitées mais servent de refuge à des populations que le pouvoir central qualifie de « terroristes ».
Baïkal Smith, un jeune Globalien, cherche à fuir cette société qui lui pèse. Ce jeune homme se fait enrôler dans une machination montée par Ron Altman. Celle-ci consiste à créer un ennemi public no 1 pour fédérer les Globaliens contre cette menace extérieure des «non-zones».
Grands points de réflexion
-Le besoin d’un ennemi pour la cohésion d’une société et la dérive totalitaire au nom de la lutte contre celui-ci. 👈
-La faiblesse du pouvoir politique face au pouvoir économique.
-La difficulté de concilier liberté et sécurité (bulles/Protection Sociale). 👈
-Les risques de l’étude historique et de la mémoire historique pour la paix en société.
👉-La société a-t-elle le droit d’exclure des individus au nom de son bien-être (non-zones).
-L’infantilisation des masses au nom de leur bien-être (Fête de la pluie). 👈
-Les risques de la jeunesse pour la société (Contrôle des naissances et crainte des déviances).
-Le rôle des médias dans la perception de la société et sa cohésion (Mise en scène des attentats/moniteur). 👈
À Globalia, il y a des élections partout et tout le temps, mais elles ne changent rien à rien. Le pouvoir économique a pris le pas sur la politique, rejetée car elle est source de conflits et de violence. L'auteur cherche à montrer comment le libéralisme peut ainsi conduire à une nouvelle forme de totalitarisme. Ce «système mou» a besoin d'un ennemi pour maintenir une cohésion sociale reposant sur le sécuritarisme.
Source: Wikipedia
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