La première centrale nucléaire iranienne, symbole d'un programme que Téhéran jure être totalement pacifique, fonctionne dorénavant à pleine capacité, a annoncé vendredi l'agence fédérale russe de l'énergie atomique Rosatom.
Ce réacteur de 1.000 mégawatts construit par la Russie près de la ville de Bouchehr, sur le littoral du Golfe, avait été relié au réseau électrique iranien en septembre après des années de reports qui avaient laissé penser que Moscou utilisait ce projet comme levier diplomatique. Alors que Téhéran assure que son programme nucléaire n'a pas d'autres visées que l'énergie et la médecine, les grandes puissances occidentales soupçonnent le régime iranien de vouloir se doter de l'arme nucléaire.
Néanmoins, le site de Bouchehr n'est pas considéré comme une menace majeure de prolifération nucléaire par les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), davantage attentifs aux sites où l'Iran procède à de l'enrichissement d'uranium malgré les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU l'intimant de cesser. Jeudi, l'AIEA a indiqué que Téhéran avait en quelques mois doublé sa capacité d'enrichissement d'uranium sur son site souterrain de Fordow, faisant fi des pressions occidentales et de la menace d'une attaque israélienne.
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