Chaque matin, depuis 25 ans, je m’assieds avec mon café pour parcourir les nouvelles du jour. Ce rituel, autrefois agréable, s’intégrait joyeusement à une routine paisible. Mais depuis quelques semaines, cette habitude, qu’elle soit matinale ou en fin de soirée, devient mécanique, presque insipide. Je survole les nouvelles en quête d’un fait marquant, d’une idée qui stimulerait ma réflexion, mais je ne trouve que des absurdités politiques, des récits trumpistes délirants ou des chroniques de la décadence de notre monde.Toutes ces années j’ai aimé ce que je faisais. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Non pas que je sois déprimée ou découragée, mais parce que j’ai le sentiment que tout a été dit.
Je crois avoir démontré que nous vivons actuellement une réinitialisation profonde de toutes les sphères de notre société. Et je suis convaincue que cette reconfiguration du monde s’accompagnera de grandes souffrances pour l’humanité.
Mais une fois cela dit, répété, analysé, nous faisons quoi ?
Je suis fatiguée de tenir la chronique d’un apocalypse annoncé. J’aspire à investir mon énergie ailleurs, différemment. Où ? Comment ? Je l’ignore encore.
En attendant, je demande à Dieu de semer des cailloux sur mon chemin pour m’indiquer la voie, une nouvelle voie à emprunter.
D’ici là, je repeins ma maison en jaune, framboise et vert, et je fabrique des boîtes à fleurs pour y planter de petits bonheurs.
On ne lâche pas. Je ne lâche pas.
Isabelle
Mais une fois cela dit, répété, analysé, nous faisons quoi ?
Je suis fatiguée de tenir la chronique d’un apocalypse annoncé. J’aspire à investir mon énergie ailleurs, différemment. Où ? Comment ? Je l’ignore encore.
En attendant, je demande à Dieu de semer des cailloux sur mon chemin pour m’indiquer la voie, une nouvelle voie à emprunter.
D’ici là, je repeins ma maison en jaune, framboise et vert, et je fabrique des boîtes à fleurs pour y planter de petits bonheurs.
On ne lâche pas. Je ne lâche pas.
Isabelle


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