jeudi 25 février 2016

«Jungle» de Calais: Le démantèlement de la zone sud du camp de migrants autorisée par la justice

L’arrêté ordonnait une évacuation de la zone sud du camp avant le mardi 23 février, mais le tribunal s’était donné un délai pour statuer…

L’arrêté d’expulsion des migrants de Calais a été validé par le tribunal administratif de Lille, ce jeudi en fin d’après-midi. Le référé déposé par 250 migrants et dix associations pour réclamer la suspension de l’évacuation du campement sauvage, dit « de la Lande » de Calais a donc été rejeté.

La préfecture du Pas-de-Calais avait promis d’attendre cette décision pour appliquer ou non l’arrêté d’évacuation du campement. Cet arrêté, pris le vendredi 19 février, ordonnait une évacuation de la zone sud avant le mardi 23 février, mais le tribunal s’était donné un délai pour statuer.

Aucune expulsion par la force

La juge, Valérie Quemener, a justifié sa décision principalement par des raisons « d’ordre public », d’insalubrité et par la construction par l’Etat d’installations aménagées représentant des alternatives de relogement.

Toutefois, à la préfecture, on affirme qu’il n’y aura pas d’expulsions par la force. « On va continuer le travail engagé avec les associations pour convaincre les migrants de partir pour être mis à l’abri », selon une source de la préfecture.

Les lieux de vie conservés

« Cette décision conforte l’action du gouvernement à Calais. Je prends acte du jugement du tribunal administratif de Lille qui en tout point conforte la démarche de mise à l’abri des migrants de Calais et de résorption du campement de la lande engagé par l’Etat », a déclaré le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, à l’AFP.

Néanmoins, l’ordonnance du juge suspend l’exécution de l’arrêté « en tant qu’elle porte sur les lieux de vie (…) jusqu’à ce qu’il soit statué au fond sur sa légalité ». Pour l’instant, les lieux de cultes et les écoles, entre autres, ne pourront donc pas être détruits.

Source:

1 commentaire:

  1. Ils sont super gentils... ils attendent bien sagement la décision de la justice, et lorsque la justice refuse le recours qui a été déposé et que la décision en question devient exécutoire, en plus, elle ne va pas être imposée à la population des migrants... on va leur laisser le choix, on va les inviter gentiment, très gentiment, à s'éloigner de cette zone qui devrait être démantelée...

    Pendant ce temps, on sait comment ces mêmes migrants traitent les habitants de Calais... cf. le témoignage de cette habitante de souche :

    https://www.youtube.com/watch?v=UKAQX74yRyc&feature=share

    Elle, elle va se faire éjecter de sa maison, sans avoir rien fait pour mériter cela... et on va pas lui demander gentiment de bien vouloir partir... sans rien lui imposer... comme avec les réfugiés...

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