Un ancien satellite américain doit plonger dans l'atmosphère en fin de semaine. Quelques morceaux doivent retomber... mais rien de menaçant.
Un satellite de la taille d’un bus doit retomber sur Terre dans les jours qui viennent, ont annoncé des responsables de l’agence spatiale américaine qui surveillent cet ancien satellite d’études atmosphériques, en retraite depuis 2005. UARS (pour Upper Atmosphere Research Satellite) doit se désintégrer en grande partie dans l’atmosphère terrestre mais les experts prédisent qu’environ 26 gros morceaux (d’environ 150 kg) vont retomber à la surface, à peu près n’importe où entre les cercles polaires arctique et antarctique.
La date de rentrée est prévue le 23 septembre, avec une marge d’erreur de 24 heures (de plus ou de moins). Les prévisions devraient encore être affinées. Le satellite de 11 mètres de long, pour 6,5 tonnes, se trouvaient dimanche 18 septembre à 240 km de la Terre, contre 600 km pour son orbite d’origine. La chute d’UARS est allée plus vite que prévue ces derniers temps, sans doute à cause d’une activité solaire accrue qui peut provoquer une dilatation de l’atmosphère terrestre –et une attraction accrue pour les objets en chute.
Le risque que l’un de ces morceaux heurte quelqu’un est de 1 sur 3.200, selon les experts de la Nasa. La probabilité est forte que le satellite entre dans l’atmosphère au-dessus de la mer ou d’une région déserte. Dans le cas contraire, les habitants auraient la chance de voir quelques jolies lumières dans le ciel… et éventuellement de partir à la chasse aux morceaux. Attention cependant aux collectionneurs tentés de récupérer un bout de satellite : tous les débris sont la propriété de l’Etat américain et ne peuvent pas être vendus aux enchères…
C.D.
Sciences et Avenir.fr
19/09/11
La date de rentrée est prévue le 23 septembre, avec une marge d’erreur de 24 heures (de plus ou de moins). Les prévisions devraient encore être affinées. Le satellite de 11 mètres de long, pour 6,5 tonnes, se trouvaient dimanche 18 septembre à 240 km de la Terre, contre 600 km pour son orbite d’origine. La chute d’UARS est allée plus vite que prévue ces derniers temps, sans doute à cause d’une activité solaire accrue qui peut provoquer une dilatation de l’atmosphère terrestre –et une attraction accrue pour les objets en chute.
Le risque que l’un de ces morceaux heurte quelqu’un est de 1 sur 3.200, selon les experts de la Nasa. La probabilité est forte que le satellite entre dans l’atmosphère au-dessus de la mer ou d’une région déserte. Dans le cas contraire, les habitants auraient la chance de voir quelques jolies lumières dans le ciel… et éventuellement de partir à la chasse aux morceaux. Attention cependant aux collectionneurs tentés de récupérer un bout de satellite : tous les débris sont la propriété de l’Etat américain et ne peuvent pas être vendus aux enchères…
C.D.
Sciences et Avenir.fr
19/09/11
Et si ce n'était pas un satellite...
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