Les géants américains Facebook et Google ont annoncé lundi le lancement en France de nouveaux outils pour lutter contre la propagation de fausses informations à l’approche de deux scrutins clefs dans l’Hexagone.
Le premier réseau social mondial et le leader de la recherche sur internet font tous les deux le pari de dispositifs collaboratifs basés sur la participation des citoyens et des partenariats avec les médias locaux face à la menace des fausses nouvelles.
La riposte intervient après une salve de critiques ayant notamment ciblé Facebook, accusé de ne pas avoir su empêcher la publication sur sa plateforme d’informations erronées lors de l’élection présidentielle américaine l’an dernier.
Plusieurs pays où sont prévus des scrutins importants dans les mois à venir, comme l’Allemagne et la France, craignent aujourd’hui que des campagnes de désinformation et la propagation de discours haineux sur internet et les réseaux sociaux puissent avoir un impact sur le résultat des élections.
Facebook va mettre en place un dispositif permettant d’améliorer le signalement par ses utilisateurs d’informations potentiellement erronées et leur vérification grâce à un partenariat avec huit médias (l’AFP, BFMTV, L’Express, France Médias Monde, France Télévisions, Libération, Le Monde et 20 Minutes).
Le réseau social, qui compte 24 millions d’utilisateurs se connectant chaque jour à son réseau en France, étend ainsi à l’Hexagone des outils déjà utilisés aux États-Unis et en Allemagne.
Dans le détail, si un utilisateur signale une information erronée et confirmée comme telle par deux médias partenaires après vérifications, la publication affichera alors un pictogramme mentionnant que l’information est fausse. Si cette publication est partagées par un utilisateur avec ses contacts, un avertissement « contesté par des tiers » leur sera envoyé.
« La motivation financière est à l’origine d’une grande partie des fausses informations. C’est pourquoi une information labellisée contestée ne pourra pas être convertie en publicité ni faire l’objet d’un post sponsorisé », précise également Facebook.
Le réseau social s’associe par ailleurs au dispositif élaboré par l’alliance de médias First Draft avec le News Lab de Google.
Baptisé CrossCheck, il permettra de mettre en commun les expertises d’acteurs des médias et des technologies – français et internationaux – toujours dans le but de détecter de potentielles fake news.
« Face à un défi de cette ampleur, c’est vraiment l’union qui fait la force. En collaborant avec de nombreuses rédactions et en ouvrant le projet au public, je suis convaincue que nous serons en mesure de contribuer à limiter le flux de désinformation à un moment aussi crucial pour la France », explique Jenni Sargent, directrice générale de First Draft, dans un communiqué.
Sources:
Les revenus de Facebook vont baisser,car Facebook ne fait pas d'argent avec les MINIONS en couleurs mais avec le sang,la violence,et les nouvelles alternatives.Ce sont ces trois choses qui se partagent le plus sur Facebook et qui engendre sur chaque page des publicités ciblées.D'autres réseaux vont naître alors et la censure de Facebook va les mener a n'avoir que des internautes sans cervelles ni jugement, c,est déjà en grande partie le cas d'ailleurs.
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