La Russie a donné à l'Iran son plus important support en avertissant Israël et l'Occident qu'une attaque contre Téhéran serait considérée comme une attaque contre Moscou. Cette menace augmente la perspective d'une troisième guerre mondiale dans l'éventualité d'une frappe militaire contre l'Iran.
"L'Iran est notre voisin," a déclaré l'ambassadeur sortant de Russie à l'OTAN, Dmitri Rogozine, à des journalistes réunis à Bruxelles. "Et si l'Iran est impliqué dans toute action militaire, c'est une menace directe pour notre sécurité."
Le chef du conseil de sécurité du Kremlin, Nikilai Patroushev, a accusé Israël d'entraîner les Etats-Unis dans une guerre contre l'Iran, a rapporté vendredi l'agence de presse russe Interfax. "Mais dans le même temps, nous pensons que chaque pays a le droit d'avoir ce dont il a besoin pour se sentir a l'aise, y compris l'Iran," a-t-il ajouté. Rogozine a averti vendredi que plus d'attaques contre l'Iran pourraient provoquer un "été arabe caniculaire".
La Russie est aussi venue à la défense du dictateur syrien Bachar al-Assad, avertissant les pays occidentaux de ne pas intervenir en Syrie avec des forces militaires. La Russie est un fournisseur d'armes majeur de la Syrie, et a lourdement investi dans les installations nucléaires de l'Iran.
Le Japon semble aussi faire marche arrière concernant la dictature islamique iranienne et revenant sur ses promesses faites la semaine dernière de soutenir les sanctions américaines visant à persuader l'Iran de stopper le développement de son nucléaire.
L'assassinat la semaine dernière d'un scientifique nucléaire iranien a suscite nombre de rassemblements en Iran, où des "mort à l'Amérique" ou des "morts à Israël" ont été entendus massivement. La radio d'état iranienne a déclaré que le scientifique de 32 ans était impliqué dans l'enrichissement d'uranium, une étape clé pour la conception d'une arme nucléaire.
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