* Un article que j'ai publié en 2010.
Les Rockefeller, si l'on peut dire, ont repeint leur univers aux couleurs de l'écologie. On lit dans les textes du « World Ecology Center », qui profite des largesses de la famille : « Depuis la fin du XIXème siècle, les membres de la famille Rockefeller sont très impliqués dans des activités liées à la conservation et à la préservation de la nature... »
On sait, qu'en réalité, à la fin du XIXème siècle, John D. Rockefeller, fondateur de la lignée, s'enrichissait en extrayant du pétrole. On ne peut pas avoir activité moins écologique. Située à Manhattan (ville de New York), l'université fondée et financée par la famille, et portant en toute humilité son nom, donne aussi avec outrance dans l'écologie. Ainsi, sur 115 sujets présentés sur son site Internet, pas moins de 108 évoquent la préservation de l'environnement. Étonnant pour un lieu d'étude consacré à la recherche médicale et scientifique !
Neva Rockefeller-Goodwin a même consacré sa vie à la cause écologiste. Fille de David Rockefeller, elle a fondé le « Global Development and Environment Institute » ou GDEA (Institut de Développement global et d'environnement), dont l'une des deux principales activités est l'étude du réchauffement climatique supposé d'origine humaine.
Parmi la trentaine de pourvoyeurs de fonds du GDEA, figurent les noms du « Rockefeller Brothers Fund » et de la Fondation Rockefeller, deux fondations à vocation caritative qui versent des fonds aux organismes oeuvrant dans des directions souhaitées par « la » famille. On est jamais mieux servi que par soi-même nous dira-t-on.
L'intérêt des Rockefeller pour l'écologie se voit néanmoins confirmé auprès d'autres organisations de la mouvance. Ainsi, GREENPEACE, connu pour ses opérations spectacles contre le nucléaire ou la chasse aux baleines, reçoit-il régulièrement des dons du Rockefeller Brothers Fund ou de la Fondation Rockefeller. Selon la base de données de « Green Tracking Library », ces deux organismes ont donné à Greenpeace, 20 000$ en 1996, 30 000$ en 1997, 100 000$ en 2000 et 275 000$ en 2001.
[Lors d'une conférence sur les changements climatiques, un conférencier a affirmé que Greenpeace et Worldwide Fund (WWF) reçoivent respectivement un budget annuel de 272 millions et 487 millions de dollars US!].
Autre exemple, la branche américaine des AMIS DE LA TERRE (Friends of the Earth). En 2004, cette structure a reçu 100 000$ du Rockefeller Brothers Fund.
Pour le coup, néanmoins, notre vision cartésienne des choses est déstabilisée. En effet, Friends of The Earth a participé à une campagne anti Exxon-Mobil en 1999, allant jusqu'à verser 40 000 $ à cette fin. Quant à Greenpeace, il figure en bonne position, lui aussi, dans l'opération contre Exxon-Mobil. Or, Exxon-Mobil, n'est rien d'autre que l'une des compagnies nées du démantèlement, en 1911, de la Standard Oil, la société pétrolière fondée par John Davison Rockefeller (1839-1937), l'arrière grand-père de l'actuel David Rockefeller (né en 1941).
A moins de croire les Rockefeller suffisamment bêtes pour se tirer dessus, on comprend qu'il s'agit là d'une stratégie. Versant de l'argent à un groupe travaillant contre leurs intérêts, ils en prennent partiellement le contrôle. Par ce biais, il ne s'agit pas, pour eux, d'annihiler toute action de leurs opposants, mais de s'assurer que les initiatives de ces derniers ne représentent pas un danger mortel pour les entreprises de la famille Rockefeller. Il s'agit, de sauver les apparences de la démocratie tout en en contrôlant le jeu.
Mise en place par les zélateurs d'un pouvoir mondialiste, cette stratégie hégémonique met en danger notre liberté. Elle présente néanmoins une faiblesse : éventée elle ressemble trop à un double jeu pour ne pas susciter méfiance et rejet. Voilà pourquoi il faut en parler !
POURTANT, SUR SON SITE, GREENPEACE CLAME DE NE PAS ACCEPTER DE DONS PROVENANT DE COMPAGNIES, DE GOUVERNEMENTS OU DE PARTIS POLITIQUES ET CE, PAR SOUCIS D'INDÉPENDANCE ET D'ÉTHIQUE...
On sait, qu'en réalité, à la fin du XIXème siècle, John D. Rockefeller, fondateur de la lignée, s'enrichissait en extrayant du pétrole. On ne peut pas avoir activité moins écologique. Située à Manhattan (ville de New York), l'université fondée et financée par la famille, et portant en toute humilité son nom, donne aussi avec outrance dans l'écologie. Ainsi, sur 115 sujets présentés sur son site Internet, pas moins de 108 évoquent la préservation de l'environnement. Étonnant pour un lieu d'étude consacré à la recherche médicale et scientifique !
Neva Rockefeller-Goodwin a même consacré sa vie à la cause écologiste. Fille de David Rockefeller, elle a fondé le « Global Development and Environment Institute » ou GDEA (Institut de Développement global et d'environnement), dont l'une des deux principales activités est l'étude du réchauffement climatique supposé d'origine humaine.
Parmi la trentaine de pourvoyeurs de fonds du GDEA, figurent les noms du « Rockefeller Brothers Fund » et de la Fondation Rockefeller, deux fondations à vocation caritative qui versent des fonds aux organismes oeuvrant dans des directions souhaitées par « la » famille. On est jamais mieux servi que par soi-même nous dira-t-on.
L'intérêt des Rockefeller pour l'écologie se voit néanmoins confirmé auprès d'autres organisations de la mouvance. Ainsi, GREENPEACE, connu pour ses opérations spectacles contre le nucléaire ou la chasse aux baleines, reçoit-il régulièrement des dons du Rockefeller Brothers Fund ou de la Fondation Rockefeller. Selon la base de données de « Green Tracking Library », ces deux organismes ont donné à Greenpeace, 20 000$ en 1996, 30 000$ en 1997, 100 000$ en 2000 et 275 000$ en 2001.
[Lors d'une conférence sur les changements climatiques, un conférencier a affirmé que Greenpeace et Worldwide Fund (WWF) reçoivent respectivement un budget annuel de 272 millions et 487 millions de dollars US!].
Autre exemple, la branche américaine des AMIS DE LA TERRE (Friends of the Earth). En 2004, cette structure a reçu 100 000$ du Rockefeller Brothers Fund.
Pour le coup, néanmoins, notre vision cartésienne des choses est déstabilisée. En effet, Friends of The Earth a participé à une campagne anti Exxon-Mobil en 1999, allant jusqu'à verser 40 000 $ à cette fin. Quant à Greenpeace, il figure en bonne position, lui aussi, dans l'opération contre Exxon-Mobil. Or, Exxon-Mobil, n'est rien d'autre que l'une des compagnies nées du démantèlement, en 1911, de la Standard Oil, la société pétrolière fondée par John Davison Rockefeller (1839-1937), l'arrière grand-père de l'actuel David Rockefeller (né en 1941).
A moins de croire les Rockefeller suffisamment bêtes pour se tirer dessus, on comprend qu'il s'agit là d'une stratégie. Versant de l'argent à un groupe travaillant contre leurs intérêts, ils en prennent partiellement le contrôle. Par ce biais, il ne s'agit pas, pour eux, d'annihiler toute action de leurs opposants, mais de s'assurer que les initiatives de ces derniers ne représentent pas un danger mortel pour les entreprises de la famille Rockefeller. Il s'agit, de sauver les apparences de la démocratie tout en en contrôlant le jeu.
Mise en place par les zélateurs d'un pouvoir mondialiste, cette stratégie hégémonique met en danger notre liberté. Elle présente néanmoins une faiblesse : éventée elle ressemble trop à un double jeu pour ne pas susciter méfiance et rejet. Voilà pourquoi il faut en parler !
POURTANT, SUR SON SITE, GREENPEACE CLAME DE NE PAS ACCEPTER DE DONS PROVENANT DE COMPAGNIES, DE GOUVERNEMENTS OU DE PARTIS POLITIQUES ET CE, PAR SOUCIS D'INDÉPENDANCE ET D'ÉTHIQUE...
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