jeudi 26 janvier 2012

États-Unis: Un élu veut interdire l'utilisation de foetus dans les aliments



CHICAGO - Un sénateur d'Oklahoma (sud) vient de déposer un projet de loi visant à interdire l'utilisation de foetus dans les aliments, ouvrant l'une des batailles les plus étranges à ce jour dans le combat plus général contre l'avortement aux États-Unis.

Ralph Shortey, membre du Sénat d'Oklahoma, a assuré que sa proposition de loi était sérieuse et avait pour but d'éveiller les consciences et d'empêcher les entreprises de se lancer dans des pratiques «immorales».

Pour ce législateur républicain, certaines sociétés ont utilisé des cellules souches embryonnaires et «des reins de foetus avortés» comme «exhausteurs de goût» de saveurs artificielles, a-t-il indiqué mercredi à l'AFP.

«Est-ce très éthique d'avoir recours à ce que je considère comme une vie humaine détruite pour permettre à la nourriture d'avoir meilleur goût?», a lancé M. Shortey, lors d'une interview par téléphone.

Son texte affirme ainsi que «nulle personne ou entité ne doit pouvoir fabriquer ou vendre, en connaissance de cause, de la nourriture ou tout autre produit destiné à la consommation humaine contenant des cellules de foetus humains avortés ou ayant impliqué des foetus humains avortés dans la fabrication de ces aliments».

L'élu s'était déjà illustré par d'autres projets de loi controversés. Il avait par exemple réclamé que les candidats à la Maison Blanche fournissent une preuve de citoyenneté, au moment de la campagne contre le président Barack Obama accusé de ne pas être né aux États-Unis.

M. Shortey assure qu'il mène l'enquête sur l'utilisation de cellules souches embryonnaires ou de foetus dans la nourriture depuis un an, après avoir appris que des groupes anti-avortement avaient lancé un boycott contre Pepsi, soupçonné d'avoir recours à ces pratiques.

L'entreprise américaine a rejeté ces accusations. «Pepsico ne conduit ni ne finance aucune recherche utilisant des tissus humains ou des cellules issues d'embryons», a-t-elle démenti dans un communiqué.

L'agence américaine du médicament et de la sécurité alimentaire (FDA) s'est quant à elle refusé à tout commentaire.

Source:
http://fr.canoe.ca/infos/insolite/archives/2012/01/20120126-160810.html

2 commentaires:

  1. Il n'y a pas de "fumée sans feu".

    Il est connu que des extraits de placenta humains sont utilisés dans les "cosmétiques". Il est connu que la récupération de sang foetal (du cordon ombilical) a été faite pour des soi-disant fins médicales (récupération de cellules embryonnaires). Il est connu que de nombreux foetus sur-numéraires sont entreposés dans les congélateurs des laboratoires et cliniques spécialisés dans les FIV. Nous savons que des "firmes" spécialisées dans les OGM fabriquent des êtres hybrides, humain-animal.

    Aussi, ce que ce parlementaire veut combattre me semble parfaitement possible. Il faudrait en étendre le champ aux médicaments, cosmétiques, compléments alimentaires...

    Si au minimum les étiquetages étaient informatifs...acheter une crème de beauté avec dans la liste des ingrédients "Extraits de placenta humains" en ferait réfléchir plus d'un(e).

    Nous sommes à l'époque des pires aberrations, au nom d'un progrès sans conscience, et le "cannibalisme" indirect en est une des plus lamentables conséquences pour pervertir l'humanité. Rappelons que les sacrifices d'enfants, en particulier de nouveaux nés, font partie des rites Lucifériens...

    L'ami Pierrot

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