Des représentants du gouvernement israélien et du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, ont entamé lundi des négociations indirectes en Égypte, après le cessez-le-feu intervenu la semaine dernière.
L'ambassadeur d'Égypte en Cisjordanie, Yasser Othman, a confirmé que les négociations avaient débuté. L'Égypte joue le rôle de médiateur dans ces premiers pourparlers depuis le cessez-le-feu, survenu après huit jours d'affrontements entre les combattants du Hamas et l'armée israélienne, qui ont fait plus de 160 morts du côté palestinien et 6 du côté israélien.
Âpres négociations en vue
Un responsable du Hamas à Gaza, Ghazi Hamad, a précisé que le ministre de l'Économie du mouvement islamiste, Ziad al-Zaza, dirigeait la délégation palestinienne.
Les négociations portent notamment sur les modalités de fonctionnement des frontières de la bande de Gaza. Elles s'annoncent difficiles.
Les Palestiniens réclament la levée du blocus imposé il y a cinq ans, après l'arrivée au pouvoir du Hamas dans la bande de Gaza. Si le blocus a été assoupli au fil du temps, des restrictions sont toujours en vigueur sur les exportations des produits de la bande de Gaza et l'importation de matériaux de construction. Les Palestiniens espèrent que l'Égypte, dirigée par le président islamiste Mohamed Morsi, assouplira ses propres restrictions.
L'Égypte limite toujours la circulation des personnes à la frontière de Rafah.
Israël demande pour sa part la fin du trafic d'armes vers la bande de Gaza. Les combattants du Hamas dans la bande de Gaza sont équipés d'armes fabriquées en Iran, et qui seraient entrées sur le territoire par les tunnels creusés sous la frontière avec l'Égypte.
Selon un responsable israélien ayant requis l'anonymat, Israël est prêt à aider les civils de Gaza, mais fait très attention à ne pas accepter quoi que ce soit qui puisse renforcer le Hamas. Le trafic d'armes est en tête des thèmes à aborder, a précisé ce responsable.
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