Une enquête planétaire réalisée par une centaine de journaux sur 11,5 millions de documents a révélé des avoirs dans les paradis fiscaux de 140 responsables politiques ou personnalités de premier plan, notamment dans l'entourage de Vladimir Poutine mais aussi dans le monde du sport.
Des sociétés liées à la famille du président chinois Xi Jinping, qui affiche volontiers sa détermination à combattre la corruption, apparaissent également dans les documents révélés dimanche, tout comme le président ukrainien Petro Porochenko.
Ces documents, regroupés sous la dénomination «Panama Papers» proviennent du cabinet d'avocats panaméen Mossack Fonseca, qui a estimé auprès de l'AFP dimanche que leur publication était un «crime» et une «attaque» contre le Panama.
Le gouvernement du Panama a lui assuré dimanche qu'il «coopérera vigoureusement» avec la justice en cas d'ouverture d'une procédure judiciaire.
La manière dont les documents ont filtré n'est pas connue. Ils ont d'abord été obtenus par le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung. Le Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ) a ensuite réparti le travail d'exploitation, qui a duré environ un an, entre les publications membres. L'ICIJ précise sur son site internet que 370 journalistes de plus de 70 pays y ont participé.
Plus de 214 000 entités offshore sont impliquées dans les opérations financières dans plus de 200 pays et territoires à travers le monde, selon le consortium. Parmi les personnalités mentionnées dans les millions de documents figure notamment des associés du président russe Vladimir Poutine, qui auraient détourné jusqu'à 2 milliards de dollars avec l'aide de banques et de sociétés écran, selon l'ICIJ.
«Des associés de Poutine ont falsifié des paiements, antidaté des documents et obtenu de l'influence occulte auprès des médias et de l'industrie automobile russes», le consortium sur son site internet.
Le président argentin Mauricio Macri, qui a été membre du directoire d'une société offshore enregistrée au Bahamas, selon le quotidien argentin La Nacion membre du consortium, n'a «jamais eu de participation au capital de cette société», a assuré dimanche le gouvernement argentin, précisant que M. Macri avait seulement été «directeur occasionnel» de cette société.
«Je n'ai jamais caché d'avoirs», a de son côté affirmé le premier ministre islandais, Sigmundur David Gunnlaugsson, soupçonné d'avoir dissimulé des millions de dollars aux Iles vierges britanniques.
«Plus grand coup contre les paradis fiscaux»
«Les documents montrent que les banques, les cabinets d'avocats et autres acteurs opérant dans les paradis fiscaux oublient souvent leur obligation légale de vérifier que leurs clients ne sont pas impliqués dans des entreprises criminelles», affirme l'ICIJ.
«Cette fuite sera probablement le plus grand coup jamais porté aux paradis fiscaux à cause de l'étendue des documents» recueillis, estime Gérard Rylé, le directeur de l'ICIJ cité par la BBC.
«Ces révélations montrent à quel point des pratiques nocives et la criminalité sont profondément enracinées dans les places offshore», selon Gabriel Zucman, un économiste de l'université de Californie à Berkeley cité par le consortium basé à Washington.
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Voici un commentaire fait le 4 avril 2016 par Jane Burgermeister sur son site, à propos des noms appararaissant dans cette enquête sur Panama :
RépondreSupprimer"We need Solon’s reforms, sovereign money, and an end to the NATO wars in the Middle East.
We need to deal with the Rothschild, Rockefeller private central bank crime syndicate. Note, these families and other key families like the Windsors and Habsburgs did not appear in the Panama Papers. Missing too were figures like George Bush, even though Panama is virtually a US colony and a vast tax haven…"
Elle a bien raison de souligner que les noms des familles Rotschild, Rockefeller, Windsor, Habsbourg et Bush notamment, manquent étrangement à l'appel... qui a financé cette vaste enquête faite par une si grande quantité de journaux dans le monde entier, sur une si grande quantité de documents censés être secrets... alors que ces mêmes journaux sont achetés par les grands de ce monde, les corrompus de ce monde ???
Et dans quel but ? Je suis étonné par la coordination impressionnante entre tous ces médias... à propos de cette si vaste enquête... quand on veut faire tomber des têtes, on ne s'y prend pas mieux... on dirait qu'on veut nous préparer à un grand changement... si on voulait nous faire virer au communisme par exemple, en jetant le discrédit sur le système capitaliste ? N'oublions pas que Obama à Cuba a fait un discours récemment en soulignant que le communisme et le capitalisme sont finalement les 2 facettes d'une même réalité... et je souligne que des photos ont montré Karl Marx avec son exemplaire du manifeste du parti communiste sous le bras, posant à côté de représentants des grandes familles de banquiers (Rockefeller notamment) car c'est eux qui lui avaient commandité son Manifeste communiste...... en tout cas, l'absence de noms illustres de la liste établie par Jane Burgermeister, en dit long... s'ils ne sont pas à Panama... où sont-ils donc ? Et s'ils y sont, comment se fait-il que leurs noms n'apparaissent pas ?
Que ne ferait pas "l'occident" pour discréditer Poutine ! ! !
RépondreSupprimer= Degore =
Les paradis fécaux :) sont utilisé par tout les Gov.du monde
RépondreSupprimerDe l'argent bien caché par les services Secrets pour financé leur opération secrète en Europe et en Asie.
Pour une bonne mesure j'ajoute un lien vers Sputnik... moi je pense qu'on essaie de salir Poutine par tous les moyens... ainsi les médias mettent sa photo pour l'associer au scandale des Panama Papers alors qu'il n'y figure pas.
RépondreSupprimerIci un extrait :
'' La fortune de Vladimir Poutine a toujours été une source de spéculations. Il n'est donc pas surprenant que, lorsque le scandale des Panama Papers a éclaté dimanche, tout le monde s'est tourné vers le président russe, pourtant jamais mentionné dans plus de 11,5 millions de données secrètes, le fondateur de l'organisation menant l'enquête l'atteste.
A la question directe de savoir si le nom de Vladimir Poutine figure dans les 11,5 millions de données secrètes des Panama Papers, le fondateur de l’Organized Crime and Corruption Reporting Project, Drew Sullivan, à l'origine de l'enquête a formulé une réponse extrêmement précise:
Poutine
© SPUTNIK. SERGEY GUNEEV
"C'est pour quand les sanctions contre le Panama"?
"Non, M. Poutine ne figure pas dans notre base de données et je doute que son nom ne soit mentionné dans n'importe quelle base de données", a coupé net Drew Sullivan dans une interview au média russe RBK. ::
Le reste de l'article ici :
https://fr.sputniknews.com/international/201604051023975916-panama-papers-poutine-soros-fortune/
Notez que ces Panama Papers sont financés par USAID et la Fondation Soros. Je pouffe. Notez aussi que des élections sont prévues en Russie le 18 septembre 2016. Y aura-t-il l'amorce d'autres tentatives de révolutions colorées, d'attaques sous faux drapeaux prévues là-bas ? Ou d'autres r é v é l a t i o n s ou de commissions bidons de tout acabit d'ici là ? Le moment pour semer le doute ou la discorde est sans doute bien choisi, mais leur scénario usé à la corde est si minable !
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