VIDÉO - La municipalité de Jérusalem avait renoncé mercredi à accorder de nouveaux permis de construire pour près de 600 logements dans la partie orientale de la ville... avant d'y permettre la construction d'un immeuble de quatre étages, selon une ONG. Un signal contradictoire alors que le secrétaire d'État américain prononçait ce mercredi un discours sur le processus de paix au Proche-Orient.
La municipalité de Jérusalem a surpris mercredi matin en renonçant à accorder de nouveaux permis de construire pour près de 600 logements dans la partie est de la ville, occupée depuis 1967 par l'État hébreu. Elle a toutefois approuvé, plus tard dans la journée, la construction d'un bâtiment de quatre étages dans un quartier de Jérusalem-Est, selon une ONG israélienne.
Vendredi dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté un texte réclamant justement l'arrêt du développement des colonies juives en territoire palestinien occupé. Cette résolution, la première à condamner la colonisation israélienne depuis 1979 - mais sans prévoir de sanctions - a été approuvée vendredi par 14 des 15 pays membres du Conseil de sécurité. Contrairement à leur habitude, les États-Unis n'ont pas utilisé leur droit de véto mais se sont abstenus, permettant l'adoption du texte. Benyamin Nétanyahou, dont les relations avec le président américain Barack Obama se sont fortement dégradées au fil des années, a aussitôt rejeté une «résolution anti-israélienne honteuse», en affirmant que son pays ne s'y conformerait pas.
En renonçant à accorder les permis de construire pour près de 600 logements dans Jérusalem-Est mercredi matin, le gouvernement israélien a voulu temporiser. «Bien qu'il soutienne la construction à Jérusalem, le premier ministre (Benyamin Nétanyahou) a dit que nous ne devions pas attiser davantage les tensions», a indiqué Hanan Rubin, membre du comité chargé de l'attribution des permis de Jérusalem. Mais en approuvant la construction d'un bâtiment de quatre étages dans le quartier de Silwan, situé en contrebas de la vieille ville de Jérusalem, les autorités israéliennes envoient un message contradictoire, alors que le secrétaire d'État américain John Kerry présentait ce mercredi après-midi dans un grand discours sa «vision complète» du processus de paix au Proche-Orient, toujours dans l'impasse malgré les efforts qu'il a déployés ces quatre dernières années.
John Kerry a notamment réaffirmé que la solution à deux Etats était «la seule voie possible pour obtenir une paix juste et durable entre Israëliens et Palestiniens», accusant Israël d'avoir engagé «un projet exhaustif» pour s'approprier des terres en Cisjordanie. Le statu quo au Proche-Orient mène à «une occupation perpétuelle» et la politique des colons «est en train de décider de l'avenir d'Israël», a ajouté le chef de la diplomatie américaine.
Trump appelle Israël à «rester fort»
Alors que Barack Obama quitte la Maison-Blanche le 20 janvier, le premier ministre israélien craint que ce dernier profite de ses derniers jours au pouvoir pour préparer en coulisse un «mauvais coup» diplomatique le 15 janvier prochain, lors de la conférence internationale organisée à Paris pour tenter de relancer les pourparlers de paix. John Kerry pourrait y présenter un plan de paix portant sur les questions les plus sensibles, telles que les frontières d'un futur État palestinien. Ce discours pourrait ensuite servir de base à une nouvelle résolution du Conseil de sécurité qui serait adoptée en urgence avant le 20 janvier et servir ensuite de document de référence pour les Palestiniens.
Pourquoi l'administration Obama voudrait-elle soudain agir avec tant de hâte? C'est que, sur la question, les positions de Donald Trump tranchent avec celles de son prédécesseur: le milliardaire a choisi comme prochain ambassadeur des États-Unis auprès de l'État hébreu David Friedman, qui a notamment pris ses distances avec la solution des deux États. Après le vote de vendredi au Conseil de sécurité de l'ONU, Donald Trump a de son côté promis qu'après sa prise de fonction, «les choses seraient différentes» à l'ONU. «Nous ne pouvons pas continuer à laisser Israël subir un tel mépris et un tel manque de respect», a-t-il réagi sur Twitter ce mercredi. «Les États-Unis ont été leur grand ami mais... Ce n'est plus le cas. L'horrible accord avec l'Iran a été le début de la fin et maintenant il y a ça (la résolution de l'ONU)! Reste fort, Israël, le 20 janvier arrivera vite», a-t-il ajouté en référence au jour de son entrée en fonction à la Maison-Blanche.
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Bonne et Heureuse Année Isabelle,
RépondreSupprimerJe te souhaite une Santé de fer et une multitude de petits bonheurs au quotidien. je te souhaite plus que jamais la vue perçante de l'aigle et le nez fin pour nous dénicher les travers de l'élite!
Déjà, la nouvelle année semble démarrer sur les chapeaux de roues guerriers.
Corpus
Nous sommes "contraints" de vivre un jour à la fois, "forcés" de prendre conscience que chaque jour qui passe est une bénédiction qui se prolonge, considérant le contexte actuel.
SupprimerEn attendant "l'inattendable", je te souhaite la grâce de Dieu pour tous les jours qui se lèvent dans ta demeure.
ISA ;0)