* La traduction du russe vers le français nous est offerte grâce à Corpus. Partant d'une traduction automatisée du russe vers l'anglais, celle-ci se trouve incomplète dans certains segments, Corpus nous présente donc son interprétation/compréhension entre [ ].
Merci Corpus pour ce travail de moine, je n'ai pas eu le courage de m'attaquer à la traduction colossale de cet article. J'arrive difficilement à saisir le sens ou la motivation derrière cette incitation au rapatriement des jeunes russes qui vivent à l'étranger et qui viennent de familles qui occupent de hautes fonctions. Est-ce en prévision d'une guerre avec l'Occident? Est-ce que Poutine, jalousement, veut interdire la migration des jeunes vers des pays ennemis? Je ne suis pas certaine de bien comprendre. Je crois que ces deux réponses pourraient être exactes considérant que la recommandation arrive à un moment où les tensions avec les pays occidentaux sont extrêmes.
Au bercail! [Домой veut dire maison]
Les responsables et députés russes sont invités à envoyer leurs enfants et leurs parents au pays
par Ekaterina Vinokurov, pour le site Znak
On recommande aux responsables russes des plus hauts échelons de faire rentrer au pays leurs enfants qui étudient à l'étranger, de placer leur progéniture dans les universités russes, sans attendre la fin de leurs études. Les parents de fonctionnaires et de députés, l'ancienne génération de leur famille qui réside à l'étranger pour une raison quelconque, devraient aussi rentrer au pays, (?) sans risque de perdre leur citoyenneté de la Fédération de Russie [je ne sais trop pour cette phrase que je n’arrive pas à bien comprendre dans la traduction Google. Serait-ce plutôt que s’ils restent à l’étranger, ils ne perdront pas leur citoyenneté ?], a déclaré Znak.com. Cinq cadres dans l'administration présidentielle sont les plus directement touchés par cette demande informelle.
La recommandation vise tout le monde : du personnel de l'administration ainsi que les administrations régionales, aux députés de tous les échelons [ou niveaux]. Même les employés des entreprises publiques n’échappent pas à ces nouvelles obligations [duties en anglais, la traduction française indique ‘fonctions’]. Ceux qui attendent la mise en œuvre de cette demande tacite ont rappelé ce qui est déjà connu c’est-à-dire que pour le plus proche parent de la jeune ou de l'ancienne génération le fait de séjourner à l'étranger est devenu un facteur de complication pour leur carrière ultérieure/future dans le secteur public, a dit un des interlocuteurs. Selon lui, durant ces derniers mois, cela s’est avéré chose courante dans plusieurs cas.
Dans une telle situation, un délai [d’intégration ?] est accordé pour résoudre ce problème, mais dans le cas du non respect de cette règle/obligation à l’embauche, par exemple, d’un demandeur d’un poste dans la fonction publique, il n’y en a pas [de délais?] poursuit la source de Znak.com.
Les scandales, dont la gravité est plus ou moins grave, liés au fait que les enfants de l'élite politique russe sont éduqués à l'étranger, tandis que leurs parents parlent de patriotisme et d’être «entourés d'ennemis" à la télévision est devenue une situation permanente [courante?], ces dernières années. En 2012, dans son blogue, Alexei Navalny a publié sur son blogue des informations que les filles de Sergei Zheleznyaka, un membre éminent de la faction "Russie unie" à la Douma d’État, étudient toutes trois à l'étranger. À l'étranger, il a fait ses études et est resté. Le fils de la sénatrice Elena Mizulina était à l’étranger pour y faire ses études. Adulte, cependant, il n’est pas retourné dans son pays [je crois qu’on dit qu’ils n’ont pas pu l’inciter à revenir.]
L'ancien ombudsman des enfants, Pavel Astakhov, a une nette préférence pour l'Europe dans le choix d’un meilleur environnement pour les enfants. C’est surtout pour cela, selon des sources non officielles, qu’il a payé [monnayé ?] avec son poste.
L’éloignement de la patrie ronge le fils expert en science du granit de l'ancien médiateur pour les enfants Pavel Astakhov, dont le second enfant a été conçu et est né à Cannes, qui est [charabia total en version gogol, je suppose ici ce que peut-être cela voulait dire…]. Comme l'un des interlocuteurs de Znak.com, proche de l'administration présidentielle, dont l’orientation européenne [evro orientatsiya ?] clairement visible de la famille Astakhov ainsi que ses nombreux scandales ont joué un rôle dans la décision au sujet de sa démission du poste de médiateur pour les enfants.
Peskov a « entendu » parler des recommandations d’officiels du retour en Russie d’enfants à l’étranger.
Après son retour en Russie, Catherine, la fille du ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov a confié au magazine Tatler, dans un Russe à l’accent clair [marqué ?] , qu’elle avait grandi et fait ses études aux États-Unis. Le même magazine dans son numéro de septembre 2016 mentionne le fils du ministre de l'Industrie Denis Manturov, parmi la liste des candidats les plus éligibles en Russie [à des postes dans la fonction publique ?];le jeune homme a fait ses études en Suisse, « y a étudié en autant que son père n’encourait pas la colère des autorités [pas sûre que ma trad est la bonne ici] », cite le Tatler.
Les idées législatives d’interdire aux enfants de fonctionnaires d’étudier à l’étranger reviennent périodiquement sur le tapis à la Douma d’État.
Par exemple, en 2013, lors de l'examen d'un projet de loi interdisant aux responsables les comptes et avoirs à l'étranger, la faction du Parti communiste a fait un amendement approprié, mais celui-ci a été rejeté. En août de cette année (2016), un autre ancien président de la Douma, Sergueï Narychkine, et les chefs des quatre factions de la Douma, ont reçu une lettre de rejet du président de l'Association des entrepreneurs pour développer affaires patriotisme « Avanti » Rahman Yansukova. Le message contenait une proposition visant à élaborer un tel projet de loi, de sorte que les enfants des fonctionnaires en cours de formation en Occident peuvent « devenir des cibles pour le recrutement. » [Espionnage, infiltration, taupe ?] Les réactions de la Douma d’État, n'ont cependant pas été suivies - peut-être parce que les députés sont déjà sur le terrain pour mener à bien sa campagne [Phrase dont le sens m’échappe.]
Le politologue Vitaly Ivanov estime pour sa part que la recommandation pour le retour des enfants de fonctionnaires de l'étranger est une mesure attendue depuis longtemps, et même fort longtemps. « L'éducation des enfants de l'élite russe à l'étranger est soumise aux plaintes constantes et à la dérision contre le régime. Ajoutant que le patriotisme et les sentiments antioccidentaux sont cultivés et centralisés au niveau de l’appareil d'État, et les enfants de fonctionnaires étudient à l'étranger. Vous ne pouvez pas servir deux maîtres [j’ai remplacé le mot ‘dieux’ original par ‘maîtres’], il faut choisir. Si une telle mesure est initiée et mise en œuvre, elle apportera cohérence et sécurité, mais ce n’est pas suffisant », commente Ivanov. [Dans l’original on mentionne que si cette mesure sera initiée… elle apportera… ]
L'analyste politique Stanislav Belkovski estime quant à lui que de telles choses doivent être abordées avec un grand pragmatisme. La recommandation est plus susceptible de conduire à une sortie à la verticale de fonctionnaires à la verticale, que de permettre le retour des enfants des universités étrangères de l’élite. Selon lui, les recommandations faites au niveau de l'AP sont juste la conséquence logique de ce que les fonctionnaires étaient préparés en 2014, lorsque, par exemple, le Voyage à l'étranger était représentatif non seulement des forces de sécurité, mais pour plusieurs d'entre eux [ traduction boiteuse je sais, manque des mots dans la version anglaise et française gogol]. L’analyste conçoit cela comme une tentative de reproduire l'expérience du président turc Erdogan, qui, après la tentative de coup d'état manqué de juillet annonçait des Voyages scientifiques turcs à l'étranger.
« D'une part, cela fait partie de l’ensemble des mesures visant à préparer les élites à une sorte de « grande guerre », même si c’est assez conventionnel/classique [c.a.d. comme tactique, approche ou menace de guerre. Le texte en anglais est ‘even if it is rather conventional’. Ce que l’autre article car l’autre a traduit par ‘même si cela demeure conditionnel’ c.a.d. la guerre. Le sens est différent. À vous d’en tirer vos propres conclusions.] - d'autre part, c’est un autre coup contre l'unité du président Vladimir Poutine avec sa propre élite – dit-il sur les conséquences de l'expert. [?] - Les sanctions de l'Occident qui ont commencé en mars 2014 avaient pour but de créer des conflits entre Poutine et l’élite [russe]. En réponse, le Kremlin a commencé à agir dans la logique de ces sanctions. Mais une interdiction comporte des avantages à l’Ouest, où il est possible d’y aller doucement [take it easy], mais cela s’avère impossible, lorsque des services, comme des services santé et d'éducation, constituent un élément important dans l’établissement d’une stratégie de vie. » [Pas vraiment compris cette phrase dans la versions gogol! Donc j’ai interprété à ma façon.]
Source :
Et si c'était simplement pour les protéger de toutes représailles dans un futur très proche...
RépondreSupprimerC'était d'un pénible à traduire! M'enfin... chers lecteurs excusez-moi ça fait encore charabia. Cela prendrait plusieurs jours de travail à mon sens pour parvenir à un texte qui se tient. La traduction française et anglaise révèle cependant les lacunes dans l'original. Il n'y a rien de pire que traduire un texte bancal. C'est incompréhensible.
RépondreSupprimerJe découvre une structure de langue pour laquelle je n'ai aucun repère. je ne connais pas les Russes et leur façons d'agir. Tout ce que je sais est que c'est un peuple indiscipliné qui doit être dirigé avec fermeté hihi. Je suis perplexe moi aussi Isabelle et n'ai aucune certitude n'étant pas stratège politique. J'aimerais bien entendre Pierre Hillard nous proposer son analyse.
Je pense que plusieurs facteurs combinés entrent en jeu sans parler que compte tenu de la situation actuelle potentiellement explosive et de la dégradation des relations diplomatiques, il est tout à fait normal de croire en premier lieu que ce rapatriement signifie que le feu est mis aux poudres. Mieux vaut en prendre note et observer pour le moment.
La méfiance est bien présente. On est revenu au temps de la guerre froide. Ces mesures sont peut-être des confrontations, des provocations ou des réponses à des provocations. Comme le discours de Hollande qui a fait que Poutine a annulé son voyage en France.
Outre la guerre et le terrorisme, pourquoi rapatrier les familles de l'élite russe et de toute personne occupant un poste dans la fonction publique. Peur d'enlèvement, chantage, espionnage, recrutement... Situation x : un jeune à l'ouest vire sa veste et retourne chez lui pour espionner ? Surtout si les recrues briguent des postes clés au gouvernement et dans la fonction publique. L'article insiste sur ce point là. Veut-on noyer le poisson ? C'est fort possible. :-)
D'ailleurs, on essaie de faire passer une loi (''Avanti'') à la Douma si j'ai bien saisi. En Russie deux factions l'une opportuniste et prête à tout pour aller à l'étranger et l'autre plus patriotique, nationaliste qui voit cela et de plus en plus d'un mauvais oeil. la loi ne passe pas (pas encore peut-être) et si ça passait, selon l'analyste politique Stanislav Belkovski, '' c'est plus susceptible de conduire à une sortie à la verticale de fonctionnaires (lire démission), que de permettre le retour des enfants des universités étrangères de l’élite. ''
Si quelqu'un veut suggérer une traduction ? Ou alimenter le débat ? Il est le bienvenu.
Corpus
Vous en avez pas marre toujours des blablabla et rien ne se passe .... au début j'étais une lectrice fidele je vous respect mais depuis le temp quand même rien ne se passe du moin rien de concrets , apprenez à vivre dans la plus grande simplicité avec des choses simple de la vie , aimez les gens qui vous entourent et donner sans jamais attendre en retour. Peace
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