lundi 8 octobre 2018

Dans un audit (procédure de contrôle) sur l'ensemble des données de température, le Dr. John McClean (de l'Université James Cook en Australie) constate un grand nombre d'erreurs qui sont si importantes qu'elles compromettent sérieusement la fiabilité et la précision des rapports du GIEC


HadCRUT4 est le principal ensemble de données utilisé par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) pour lancer ses affirmations dramatiques sur le "réchauffement climatique dû à l’homme", pour justifier ses demandes visant à dépenser des milliards de dollars pour "lutter contre le changement climatique", ayant pour base l'Accord de Paris sur le climat.

Selon une analyse novatrice du chercheur australien John McLean, cet ensemble de données est beaucoup trop négligent pour être pris au sérieux, même par les climatologues, sans parler d'un organisme aussi influent que le GIEC ou les gouvernements du monde.


"C'est très négligent et amateur", dit-il. "Du niveau d'un étudiant de première année d'université".

Parmi les nombreuses erreurs trouvées par McLean figurent :

- Des lacunes importantes en l'absence de données où des moyennes ont été calculées à partir d'informations pratiquement inexistantes. Pendant deux ans, les températures au sol, dans l'hémisphère Sud ont été estimées à partir d'un seul site en Indonésie.

- Presque aucun contrôle de qualité, avec des noms de pays mal orthographiés («Venezuela», «Hawaai», «République de K» ( Corée du Sud) et des entrées imprécises, manifestement inexactes.

- Des ajustements - "Je ne serais pas surpris de constater que plus de 50% des ajustements étaient incorrects", dit McLean – qui font descendre artificiellement les températures du passé et monter les températures plus récentes, pour donner une impression exagérée du taux de réchauffement planétaire.

- Une méthodologie tellement incohérente que les mesures n’avaient même pas de stratégie fiable sur des variables telles que l'heure d'été.

- Mesures en mer, supposées émaner de navires, mais relevées par erreur jusqu'à 50 miles (80,4 km) à l'intérieur des terres.

- Une île des Caraïbes - Saint-Kitts - où la température enregistrée a été de 0° C pendant un mois entier, à deux reprises (un peu invraisemblable pour les tropiques).

- Une ville de Roumanie qui, en septembre 1953, aurait connu un mois où la température moyenne serait tombée à moins 46 degrés Celsius (lorsque la moyenne typique pour ce mois est de + 10°C).

C’est pourtant à partir de ces données de température à partir desquelles le GIEC a estimé que le "réchauffement climatique" depuis le milieu du XIXe siècle est suffisamment alarmant pour que les gouvernements du monde entier soient obligés de prendre des mesures urgentes, ce qui coûte actuellement aux contribuables environ 2 000 milliards de dollars par an.

L'ensemble des données HadCRUT4 est une production conjointe du centre Hadley du Met Office britannique et de l’unité de recherche sur le climat de l’Université d’East Anglia (de notoriété du "Climategate").

Selon McLean:

"Il semble qu'aucune des deux organisations n'ait correctement vérifié les données de température de la terre ou de la mer avant de les utiliser dans l'ensemble de données HadCRUT4. Si cela avait été vérifié, le CRU aurait peut-être questionné les erreurs les plus évidentes dans les données fournies par différents pays. Le Centre Hadley aurait peut-être également constaté certaines incohérences dans les données de température de surface de la mer, ainsi que des erreurs qu'il aurait créées en copiant les données à partir des journaux de bord manuscrits de certains navires de la Royal Navy."

Le rapport de McLean aurait difficilement pu arriver à un moment plus embarrassant pour le GIEC. Lundi, le GIEC publiera son résumé de 2018 pour les décideurs politiques, affirmant que la crise du réchauffement climatique est plus urgente que jamais. Mais ce que McLean nous suggère fortement, c’est que ces affirmations sont fondées sur des données auxquelles on ne peut tout simplement pas se fier.

Bien que le GIEC utilise trois principaux ensembles de données de température de surface - les autres sont compilés aux États-Unis par la NASA et la NOAA - le HadCRUT basé au Royaume-Uni est son préféré pour des raisons historiques : le fondateur du Hadley Center (où HadCRUT est partiellement produit) était Sir John Houghton, qui a également coprésidé le groupe de travail 1 du GIEC et a été l'éditeur de son premier rapport.

Par conséquent, le fait que le jeu de données principal du GIEC ait été présenté comme étant de mauvaise qualité, peu fiable et amateur, nuit à la crédibilité du GIEC.

Comme le dit McLean :

"Les gouvernements ont eu 25 ans pour vérifier les données sur lesquelles ils ont dépensé des milliards de dollars. Et ils ne l’ont pas fait une seule fois."

McLean est l'analyste informatique australien qui a lancé un autre scandale à propos de l'alarmisme lié au réchauffement climatique: il s'agissait de la création d'un catastrophisme provenant,en réalité, de 53 personnes.

Il a atteint ce chiffre en analysant le rapport d'évaluation 2007 du GIEC, qui, selon le GIEC, représentait un "consensus" des points de vue de "2 500 climatologues".

Mais en fait, le nombre de scientifiques impliqués dans le chapitre clé 9 - celui qui a abouti à la conclusion principale que le réchauffement induit par l'homme était détectable sur tous les continents sauf l'Antarctique et que cela provoquait toutes sortes de catastrophes du fait de la fonte des glaciers et de la banquise, l’évolution des précipitations et l’intensification de l’activité cyclonique - n’était que de 53 ans.

En outre - comme le mentionnait Christopher Booker dans son ouvrage intitulé "The Real Global Warming Disaster", ces 53 auteurs appartenaient pour la plupart à un réseau professionnel proche, intimement lié au "bâton de hockey" [hockey stick]  de Michael Mann. Pas tellement un "consensus" donc. En outre, comme l’a confirmé le scandale ultérieur du Climategate, il y a plusieurs intérêts en jeu.

L’audit de McLean sur les défaillances de HadCRUT est disponible ici à partir du site Web Robert Boyle Publishing. Il en coûte 8 dollars américains, ce qui peut constituer une récompense pour son travail non rémunéré, réalisé dans le prolongement de sa thèse de doctorat, supervisé par Peter Ridd à l'Université James Cook.

Ridd est le professeur qui a été chassé de son travail après avoir dit la vérité sur la Grande barrière de corail: elle ne serait pas détruite par le "réchauffement climatique". En effet, cela ne correspondait pas au récit promu par son institution alarmiste. Il a été licencié sous le prétexte que sa conduite "dénature la nature et la conduite du processus disciplinaire par le biais de publications en ligne et dans les médias".

Selon McLean, les inexactitudes dans l'enregistrement des données sont telles qu'il est impossible de savoir à quel point les températures mondiales ont réellement augmenté.

Mais il estime que sur les 0,6°C d'augmentation de la température planétaire depuis 1950, peut-être un tiers a été exagéré.

Le chiffre réel, estime-t-il, serait un réchauffement de 0,4°C au cours des sept dernières décennies.

"La plupart des gens ne peuvent même pas remarquer un changement de température de 1°C d’un instant à l’autre. Donc, l'idée que les gouvernements dépensent autant d'argent pour une augmentation de la température d'une fraction de celle répartie sur près de 70 ans est tout simplement idiote".

Le Centre Hadley et le Met Office auront du mal à accuser McLean de manque de sérieux. En mars 2016, il les a informés de certaines erreurs qu'ils ont rapidement corrigées. Il est donc une autorité qu’ils prennent au sérieux.

Sources:

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