La policière municipale en charge de la vidéosurveillance à Nice et qui accuse l'Intérieur de "pressions" va révéler l'identité de la personne qui l'aurait harcelée pour qu'elle modifie un rapport. Elle donnera aussi ce lundi les noms des témoins présents pendant les faits, qui se seraient déroulés le 15 juillet.
Elle ne se démonte pas. Alors que Bernard Cazeneuve a porté plainte et dénonce ce dimanche soir une "campagne de calomnie" à son encontre, la policière municipale qui accuse l'Intérieur de pressions maintient sa version des faits. En charge de la vidéosurveillance à Nice, Sandra Bertin s'est d'abord exprimée sur France 2 quelques minutes avant le ministre, reçu au JT, pour maintenir ses accusations. Elle accuse une personne du cabinet du ministre de l'Intérieur de l'avoir "harcelée" par téléphone le 15 juillet afin qu'elle modifie un rapport qui reprenait la chronologie de la vidéosurveillance captée le soir du 14 à Nice, au moment de l'attentat.
En début de soirée, la policière s'est exprimée à nouveau ce dimanche, lors d'une conférence de presse en compagnie de son avocat. Elle a affirmé qu'elle allait révéler "très prochainement" l'identité de la personne de l'Intérieur qui aurait exercé ces pressions sur elle. La policière répond ainsi à Bernard Cazeneuve, qui indiquait un peu plus tôt que dévoiler cette identité permettrait de lever "l'ambiguïté".
Une version modifiable du rapport
Devant la presse, Sandra Bertin a calmement exposé le déroulé des faits dénoncés à l'origine dans un entretien au JDD paru ce même-jour. D'après elle, un commissaire de police lui a rendu visite dans son bureau, avant de la mettre en relation par téléphone avec une autre personne, qui lui a demandé de noter précisément dans son rapport les positionnements de la police municipale et de la police nationale autour de la Promenade des Anglais et l'aurait "harcelée" pendant près d'une heure, au cours de coups de téléphone successifs et nombreux.
Cette personne, qui lui aurait suggéré d'évoquer des positionnements qu'elle ne voyait pas sur les vidéos, lui aurait aussi réclamé le rapport dans une version modifiable.
Plusieurs témoins dont l'identité sera révélée lundi
"Le commissaire était en communication téléphonique avec cette personne, qui a décliné son identité, qui ne sera pas révélée ce soir mais qui le sera très prochainement, puisque toutes les pièces seront remises à la justice", a annoncé Sandra Bertin. "Cette personne m’a bien confirmé être du cabinet du ministère de l’Intérieur", a-t-elle précisé.
Bernard Cazeneuve et le directeur général de la police nationale ont pourtant affirmé dans la journée qu'aucun membre du cabinet du ministre n'était concerné par cette affaire.
La policière a en outre expliqué que plusieurs personnes avaient été témoins de la scène, et que leur identité serait dévoilée ce lundi. Son avocat a par ailleurs annoncé qu'elle allait faire dès lundi également un signalement au procureur de la République pour "faux en écriture publique".
Source:
Il faut qu'elle donne les noms, y compris ceux de l'officier de police judiciaire immatriculé SDAT/058 et le nom du magistrat du parquet de paris qui ont délivré la réquisition judiciaire pour suppression des vidéos.Seule la vérité pourra délivrer le peuple de ce terrorisme d'Etat.
RépondreSupprimerBernard Cazeneuve et sa clique de criminels de politiciens et de médias ne peuvent rien pour attendre, on aura leur peau le moment venu et il y a aura des têtes qui rouleront sur le sol ( surtout à Paris, lieu des abominations de la France ).
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