Des groupes de défense des droits des immigrants dénoncent la prise des empreintes digitales de travailleurs immigrants sur le coin des rues, sans aucune raison valable. À l'aide d'appareils portatifs, les policiers demanderaient à des immigrants de passer un scan, qui selon les autorités, serait justifié par des soupçons d'une activité ou de comportements illicites.
Le système de vérificiation "Blue Check" est relié à une base informatique à l'intérieur dans voitures de la police. Il ne faut que deux minutes pour procéder.
Le gouvernement fédéral et les 50 États ont déjà répertorié les empreintes digitales et l'ADN de presque toutes les personnes qui ont eu à passer par le système de justice pénale. Dans le passé, les empreintes digitales étaient stockées comme des images. Aujourd'hui les données sont transformées en algorithme. D'autres technologies de contrôle biométrique sont utilisées par le gouvernement fédéral et les États: reconnaissance faciale, balayage de l'iris, reconnaissance vocale, signature, la façon d'utiliser le clavier d'un ordinateur et même, la façon de marcher! Ces données sont partagées entre toutes les instances gouvernementales.
Des preuves d'ADN sont aussi recueillies de plus en plus de gens qui n'ont aucun contact avec le système de justice pénale. Un nouveau règlement du ministère de la Justice exige que toute personne non américaine détenue en sol américain doit passer par un test d'ADN, donnée qui sera conservée dans les base de données du Département de la Sécurité Intérieure et du Département de l'Immigration.
La prochaine étape de la biométrie est une carte d'identification électronique pour tous les travailleurs américains, laquelle contiendra des informations biométriques encodées numériquement. Cette "carte de sécurité sociale" a été proposée par certains membres du Congrès comme une solution à la vérification des travailleurs ayant le droit de travailler.
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